La mystérieuse île de Pâques

Iorana les enfants !

Nous y voilà : la lointaine et mystérieuse Île de Pâques ! Rapa Nui, comme on l’appelle ici, est une petite île de 23km par 15km, isolée en plein milieu du Pacifique, à plus de 4000 km à l’Ouest des côtes du Chili ! Imaginez-vous l’isolement : l’île habitée la plus proche est à plus de 2000 km…

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C’est une île qui a été formée par la naissance de 3 volcans, aujourd’hui éteints. Du fait qu’elle soit en plein milieu de l’océan, il y a beaucoup de vent sur l’île et la végétation est assez pauvre (très peu d’arbre). Par endroit on se croirait en Irlande, à d’autres endroits en Auvergne !

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Ses 3000 habitants sont les descendants d’un peuple énigmatique, les Rapa Nui. Plusieurs théories existent sur l’origine de ce peuple mais il est admis par la plupart des spécialistes que leurs ancêtres seraient venus, il y a un peu moins de 1000 ans, en pirogue depuis les îles appartenant aujourd’hui à la Polynésie française. C’est pour cela que l’île de Pâques fait partie de ce que l’on appelle « le triangle polynésien ». Il s’agit d’un immense territoire au milieu du Pacifique délimité par Hawaï au Nord, l’île de Pâques à l’Est (marquée « Easter Island » sur la carte, c’est en anglais) et la Nouvelle-Zélande à l’Ouest et au milieu duquel se trouve l’actuelle Polynésie française. On s’est rendu compte que tous les peuples habitants les îles de ce triangle auraient une origine commune et ont une culture assez similaire : la culture polynésienne. Mais ça nous pourront vous en reparler dans notre prochain article sur la Polynésie et Tahiti !!

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Rapa Nui est connue dans le monde entier pour les mystérieuses statues que son peuple a érigées un peu partout autour de l’île et qui sont appelées « Moai ». Il s’agit de sculptures colossales en pierre volcanique dressées sur des plateformes (appelées Ahu) et tournant le dos à la mer. Les plus haut Moai que l’on voit dressées sur l’île peuvent atteindre 4 à 5m mais on sait qu’il en existait jusqu’à 10m de haut !!

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Ces statues étaient taillées dans une grande carrière située au centre de l’île que l’on peut visiter aujourd’hui. C’est d’ailleurs très intéressant car on peut voir des Moai en cours de taille, certains sont à peine commencés et restent encore accrochés dans la roche et d’autres sont déjà terminés et attendaient certainement d’être acheminés sur leur Ahu. Aujourd’hui certain sont ensevelis et on ne voit pas plus que leur tête !

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Si on pense savoir aujourd’hui comment ces Moai étaient taillés, on ignore par contre comment il pouvait transporter ces colosses de la carrière jusqu’à leur emplacement final… De nombreuses théories existent et nous, nous ne savons pas laquelle croire !

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Les spécialistes pensent que ces Moai étaient des représentations des ancêtres placés sur des Ahu (en hauteur) et regardant le village pour le protéger. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils regardent vers l’intérieur des terres et non vers la mer. Ce sont donc des genres de tombes ou de mausolées à la mémoire d’un ou plusieurs ancêtres puissants afin que celui-ci (ou ceux-ci) les protègent. On raconte que lorsqu’il y avait une guerre entre des clans rivaux de l’île, les vainqueurs faisaient tomber les Moai de vaincus comme une humiliation supplémentaires. C’est surement pour cela qu’aujourd’hui très peu de Moai sont « debout ». La plupart sont carrément couchés par terre.

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Il reste encore beaucoup de mystère sur cette île car on ne peut compter que sur la tradition orale pour nous en apprendre un peu plus sur ce peuple. En effet, il existe bien des tables d’écriture mais personne ne sait aujourd’hui les déchiffrer… les derniers gardiens du savoir sont morts au Pérou où ils avaient été déportés en tant qu’esclaves. On ignore aussi ce qui a pu entraîner l’épuisement des ressources de l’île autour du XVIème siècle : surpopulation, guerres, déforestation pour la production effrénée de Moai… ? Pourquoi construisirent-ils autant de Moai ? Y-a-t-il eu des contacts entre les Rapa Nui et les Incas ?

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Nous avons été séduits et fascinés par cette île mystérieuse et on espère que vous aussi !!

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Petite question bonus pour vous : qui peut nous dire pourquoi l’île de Pâques s’appelle comme cela ?

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A bientôt pour de nouvelles aventures au milieu du Pacifique !

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Nos dernières aventures en Amérique du Sud

Hola todos !!

Après nos aventures dans le froid du sud d’Argentine et du Chili, nous voulions remonter très vite vers le Nord pour retrouver un peu de chaleur (et oui, comme on vous l’a déjà dit, dans l’hémisphère sud, c’est au sud qu’il fait froid et au nord qu’il fait plus chaud !). Cap vers la région de lac et El Bolson dans un premier temps ! El Bolson est situé à 1300 km au Nord d’El Calafate. Malheureusement la route qui y mène directement (la mythique route 40 qui traverse toute l’Argentine du Nord au Sud) est très difficile en hiver et aucun bus (ni aucun camion) ni circule. Il faut donc faire un grand détour de près de 600 km par une autre route. Ce trajet, très long, ne nous ravi pas car, en plus, il est très cher ! Nous décidons donc de tenter l’aventure en stop… Il y a peu de véhicule qui circulent en Patagonie et au moment où nous allions renoncer, un camion s’arrête et veut bien nous prendre ! Le chauffeur, qui s’appelle Lucas, est d’accord pour nous emmener jusqu’à Comodoro Rivadavia, situé à plus de 1000 km d’El Calafate !! Nous passerons donc l’après-midi et une partie de la nuit à rouler sur les étendues immenses et vides de la Patagonie jusqu’à ce que Lucas soit trop fatigué. Nous dormirons donc tous les 3 dans la cabine du camion, Lucas dans sa couchette et nous à l’avant. Nous arrivons finalement vers 10h du matin à Comodoro où nous chemins se séparent, Lucas continuant vers Buenos Aires. Nous y attendrons un bus pour El Bolson.

El Bolson est une jolie petite ville située au milieu des montagnes. On se croirait presque en Suisses. Malheureusement, la journée où nous y étions, il a plu énormément et nous n’avons pas pu voir grand-chose. D’ailleurs, il a tellement plu que la route qui remonte vers le Nord, vers Bariloche, a été coupée à cause de deux glissements de terrain… nous ne savons pas si nous pourrons repartir demain !!

Finalement, les machines ayant travaillé toute la nuit, ils rouvriront la route en fin de matinée le lendemain et nous pourrons repartir vers Bariloche située à environ 2h de route. Nous découvrirons donc cette petite ville charmante, connue pour ses stations de ski, ses lacs et ses chocolateries…mmmh ! Nous n’y resterons pas longtemps car le temps est encore pluvieux et nous devons encore remonté vers le nord pour rejoindre Mendoza, dernière étape de notre parcours en Argentine.

Mendoza bénéficie d’un climat nettement plus chaud et sec que le sud de l’Argentine (enfin, fini la neige !). Les arbres fruitiers, les oliviers et surtout les vignes sont partout ! Ce sont d’ailleurs ces vignes qui font toute la réputation de Mendoza. La ville est, en effet, mondialement renommée pour la qualité de son vin. Nous avons gouté, et on vous le confirme : il est très bon !

Nous avons finalement quitté Mendoza et l’Argentine en traversant la cordière des Andes au pied du point culminant des Amériques (l’Aconcagua) pour rejoindre le Chili. Première destination : Valparaiso !

C’est un port mythique qui a connue son heure de gloire à la fin du XVIIIème siècle lorsque les navires, venant d’Europe ou de la côte Est américaine devaient passer par le Cap Horn ou le détroit de Magellan (voir l’article 21) pour rejoindre l’Asie ou la côté Ouest des Etats-Unis. Remontant les côtes du Chili, ils faisaient escale à Valparaiso où ils déchargeaient de marchandises, en rechargeaient d’autres avant de reprendre le large. Le port était alors très dynamique et la ville a énormément grandit à cette époque, grimpant sur les collines qui entourent sa baie. Valparaiso est donc très vallonnée avec de jolies petites maisons colorées accrochées aux collines et des funiculaires pour desservir les parties hautes de la ville. La ville garde toujours sont ambiance portuaire car son port, toujours situé en pleine ville, est encore très dynamique. Elle attire encore de nombreux artistes et étudiants donnant à la ville ambiance festive et bohème très agréable.

Après Valparaiso, nous avons rejoint Santiago, capitale du Chili. C’est une grande métropole moderne entourée des montagnes de la cordière des Andes. Elle possède un grand parc sur une colline qui domine la ville et de nombreux squares qui donnent finalement, malgré la pollution, un caractère très agréable.

Nous avons quittons Santiago et le continent américain le 18 septembre, jour de la fête nationale du Chili, une très belle fin pour ces quelques mois passés sur ce magnifique continent…

Dans notre prochain article, nous vous parlerons de notre entrée dans le Pacifique et de la découverte de la mystérieuse île de Pâques !!

Hasta luego !!

Les Glaciers de Patagonie

Hello les enfants !

Nous revoilà pour vous raconter la suite de nos aventures en Argentine et au Chili ! Heureusement pour nous au Chili aussi ils parlent espagnol, comme partout en Amérique du sud sauf… Et d’ailleurs sauriez vous nous dire où on ne parle pas Espagnol en Amérique du Sud ?!

Après notre petite aventure à Ushuaia nous sommes allés faire une petite visite au Chili pour commencer à visiter l’immense parc des glaciers de la cordillère des Andes qui se trouve à cheval entre le Chili et l’Argentine. Nous avons ainsi visité le parc des glaciers en 3 parties et comme nous le disions plus haut, la première était au Chili, tout au sud du Chili.

Depuis Ushuaia il faut d’abord passer par la ville de Punta Arenas (la ville la plus au sud du Chili) puis rejoindre celle de Puerto Natales d’où l’on peut commencer à visiter le parc des glaciers.

Là nous avons pris un tour avec des français que nous avions rencontré la veille pour visiter la partie du parc qui s’appelle Torres del Paine. Ces tours (torres) sont en faite des montagnes qui sont magnifiques. Elles s’appellent Paine, c’est-à-dire bleu en Mapuche (langue des habitants originaires de la région), car quand le soleil se reflète dessus la neige et les glaciers qui se trouvent sur ces montagnes paraissent très bleus ! Tout simplement ! Dans ce parc nous avons vu notre premier glacier, mais il était très loin. Nous l’avons aperçu depuis un mirador sur un coin de terre au bord d’un lac. Ce lac est bien sur alimenté par le glacier lui-même qui fond. De temps à autre se détachent des blocs du glacier et cela forme des icebergs énormes qui dérivent jusqu’à la plage de galets d’où l’on contemple le lac. C’est superbe, on peut presque les toucher.

Après cette super journée nous sommes partis le lendemain de retour en Argentine vers El Calafate. A El Calafate, nous avons été voir (et écouter !) un des glaciers les plus connus de la planète : le Perito Moreno. Son nom lui a été donné en hommage à Monsieur Moreno, un aventurier, découvreur qui a beaucoup voyagé dans les Andes. Le Perito Moreno c’est un glacier qui se trouve très proche d’une colline d’où l’on peut l’observer facilement et de très prêt. Cette colline est séparée du glacier par une rivière. Depuis la base de la rivière le glacier fait 60 m de haut mais c’est difficile de se rendre compte de sa hauteur sur les photos et même à l’œil nue car il n’y a aucun repère autour pour donner une notion d’échelle mis à part les arbres et les montagnes au loin. Et si l’homme peut voir les 60 m de haut au-dessus de l’eau, il faut savoir que l’on ne peut pas voir les 170 m de profondeur de glacier sous le niveau de l’eau ! Incroyable… Le glacier possède également 5km de front et 23 km de long… Qu’en pensez-vous ?

Le glacier du Perito Moreno avance continuellement vers la rivière qui est alimentée par tous les glaciers du parc (c’est immense). Toutefois il n’avance pas dans la rivière, pourquoi ? Parce qu’il se brise régulièrement et que d’énormes morceaux du glacier en son front tombent dans la rivière ! Et comme le glacier avance autant qu’il se brise, alors, on dit qu’il est stable ! Au contraire des nombreux glaciers du monde qui reculent… à cause du réchauffement de la planète.

Le Perito Moreno est particulièrement connu pour ses morceaux de glace qui se détachent de lui régulièrement et que l’on peu voir presque tous les jours ! On dit que c’est un glacier très actif. Et effectivement nous avons vu au moins 5 ou 6 chutes de pans du glacier dans l’eau, c’est magnifique à voir. Il semble que nous soyons très chanceux car parfois des gens ne voient rien tomber en 3 heures ! Le Perito Moreno est également connu pour les ponts qu’il forme parfois au-dessus de la rivière avec la langue de terre qui se trouve juste en face du glacier et qui permet cet accès si facile à pied. La pression de l’eau de la rivière sur ce pont temporaire, le fait littéralement exploser et il n’est pas bon d’être en son pied. De nombreuses personnes ont trouvé la mort après avoir reçu les éclats de la glace qui explosait.

Après cette aventure au Perito Moreno nous avons terminé notre visite des glaciers à El Chalten, la partie la plus au nord du parc des Glaciers. Là nous avons campé une nuit dans un refuge par -2°C dehors ! Mais nous étions super bien équipé et nous n’avons pas eu froid ! Le matin nous sommes allés voir une lagune qui s’appelle « La Laguna de los tres » et qui permet d’avoir une vue splendide sur le Fitz Roy et d’autres montagnes portant d’ailleurs le nom d’aviateur français de la grande époque de l’aéropostale comme Antoine de St Exupéry, Mermoz, Guillaumet, … Les connaissez-vous ? Et bien sur, là encore, nous avons pu voir des glaciers magnifiques !

Notre aventure glacier s’arrête ici. On espère que ça vous a plu. Nous avons commencé à remonter l’Argentine vers le Nord mais nous n’avons pas terminé et loin de là ! Vous apprendrez la prochaine fois comment nous avons fait pour remonter les 1900 km de El Chalten jusqu’à El Bolson notre prochaine destination !

En attendant, n’hésitez pas à nous poser des questions si vous en avez…

A très vite !

Amélie et Etienne

Les Missions Jesuites

Bonjour à tous,

Comme nous vous le disions dans l’article 18, nous avons démarré nos aventures en Argentine. Etant arrivés par le Brésil nos découvertes de ce pays ont démarré par la Région qui s’appelle Misionnes et qui abritent les anciennes missions jésuites. Les Jésuites sont des moines qui ont été formés en Europe pour venir sur le nouveau monde (le continent américain), afin d’évangéliser les tribus amérindiennes, c’est-à-dire les tribus Guarani de cette partie des Amériques.

Ils arrivèrent en Amérique au XVIIème siècle avec comme but de créer de nouvelles communautés indépendantes d’indiens où ceux-ci ne seraient pas obliger de parler espagnol. Ils créèrent donc des petites villes (certaines pouvant aller jusqu’à 5000 habitants) formées autour d’une place centrale et d’une église. Dans ces petites villes appelées « missions », ne vivaient que les amérindiens et 2 jésuites.

Les espagnols (ou les portugais) n’avaient pas le droit d’y séjournée plus de 3 jours. Tout le monde travaillait pour la communauté (agriculture, élevage, artisanat) et chaque nouveau couple qui se mariait recevait une maison et un lopin de terre. Les jésuites essayèrent donc d’inculquer le catholicisme « dans la douceur » n’obligeant pas les amérindiens à parler espagnol ou portugais, et les tribus n’avaient qu’à respecter la monogamie et arrêter le cannibalisme (encore rarement pratiqué par certaines tribus à cette époque).

De cette période utopiste, il ne reste que quelques ruines classées au patrimoine mondial de l’Unesco. En effet ces sites sont d’une grande beauté, encadrés de paysages magnifiques. Ces ruines témoignent de l’exercice de l’art par les tribus amérindiennes. En effet, à partir de ce que leur enseignairent les jésuites (sculpture, peinture, musique…) ils y mêlèrent leur culture et il en ressortit quelque chose d’unique au monde.

Afin d’apprécier cela nous sommes donc allés visiter une mission jésuite de l’argentine qui s’appelle San Ignacio Mini (Mini veut dire petit en guarani) : magnifique. Puis nous sommes partis pour un petit tour au Paraguay pour visiter 2 autres missions toutes les deux aussi magnifiques !

La prochaine fois vous aurez la chance de découvrir quelques spécialités brésiliennes et argentines !

A bientôt !

Etienne et Amélie

Du Brésil à l’Argentine

Après nos fabuleuses expériences à Rio nous avons filé vers l’Ilha Grande (la grande ile) où nous sommes restés deux jours à faire quelques belles randonnées à travers la jungle, de plages magnifiques en collines verdoyantes et où nous avons pu voir et surtout écouter des singes hurleurs et des espèces de lémuriens du Brésil !

Ensuite nous avons filés pour Paraty, une belle ville coloniale au bord de l’océan Atlantique. C’est un super endroit avec des ruelles pavées et des maisons coloniales très colorées ! Dans cette ville la marée monte tellement qu’elle recouvre certaines rues de la ville !

A Paraty nous sommes également allés visiter une fabrique à cachaça. La cachaça est un alcool à base de canne à sucre comme le rhum ! Le propriétaire de la fabrique nous a montré la machine qui permet de presser les cannes à sucre. Ensuite le jus récupéré est mis dans des tanks pendant 30 heures pour la fermentation. A la suite de la fermentation c’est le tour de la distillation dans un bel alambic en cuivre! Et à la fin de la distillation on récupère alors le précieux alcool, la cachaça !

Après la découverte de la visite de cette fabuleuse petite ville nous sommes partis vers la ville incroyablement grande et incroyablement haute de part ses nombreux immeubles : Sao Paulo ! Nous avons eu la chance de rencontrer de vraies Paulistas (habitants de Sao Paulo) pour pouvoir apprécier cette ville pleine de buildings !

Et enfin depuis Sao Paulo nous avons filé vers notre dernière destination du Brésil : les chutes d’Iguazu ! Ce sont d’incroyables cascades situées à la frontière du Brésil et de l’Argentine. Tout d’abord pour voir cette merveille il faut se rendre à Foz d’Iguazu au Brésil et admirer les chutes du côté brésilien. De ce côté on admire les chutes dans leur ensemble, c’est magnifique de voir l’eau tomber comme cela ! Puis nous sommes partis à Puerto Iguazu, la ville du côté argentins pour y admirer les chutes depuis un autre point de vue. Ce côté des chutes est vraiment le plus beau, le plus majestueux, le plus incroyable, celui qui permet de se rendre compte de toute la puissance de l’eau et celui qui nous laisse sans voix… Iguazu est le nom du fleuve qui forme les chutes et cela veut dire « grandes eaux » en Guarani (« guazu » pour grand et « i » pour eau) et on comprend pourquoi quand on voit les chutes ! Pour vous donner quelques chiffres les chutes ont un débit de 1 756 m3/s !

Du côté du Brésil nous sommes aussi allés visiter le barrage le plus grand au monde et celui qui produit le plus d’énergie au monde ! Il s’appelle Itaïpu et c’est un barrage situé sur un très grand fleuve qui s’appelle Parana et qui délimite la frontière entre le Paraguay et le Brésil. Il produit de l’électricité pour 90% des besoins du Paraguay et 20 % des besoins du Brésil. C’est une entreprise « binationale » qui s’occupe de ce barrage et elle emploie 1 500 salariés paraguayens et 1 500 brésiliens. L’équité est obligatoire ! Ce barrage est très beau et vraiment très impressionnant et, pour nous qui avons fait des études de génie civile, nous sommes comblés !

Et comme nous vous le disions la région d’Iguazu sera notre dernière halte au Brésil. Après cela nous sommes partis pour l’Argentine notre nouveau pays ! Là-bas beaucoup de belles choses nous y attendent et nous sommes impatients de les découvrir !

De retour vers l’Atlantique au Brésil

Helli Hello todos !

Nous revoilà après quelques longues heures de bus en direction de la côte Est du Brésil. En effet, de Bonito nous nous sommes réveillés à 3h00 du matin et sommes montés en voiture et avons roulés pendant 4h30 environ. Arrivés à Campo Grande nous avons pris un bus pour Belo Horizonte et avons roulé pendant 24 heures ! Enfin à Belo Horizonte nous avons repris un bus pour rejoindre Ouro Preto située à 2 heures de route de Belo Horizonte ! Ouf ! Nous sommes restés ici pendant 1 journée et demie et avons découvert la ville où les Portugais ont découvert leur premier filon d’or ! D’ailleurs Ouro Preto veut dire « or noir » en référence à la mince pellicule noire qui recouvrait les pépites d’or et qui, une fois enlevée, révélait son trésor ! Ouro Preto est une petite ville installée au milieu de petites montagnes.

Il y a même un menhir dans la montagne ! Comme si Obélix l’avait envoyé depuis la France et qu’il avait atterrit comme ça !

Le cadre est superbe, bien vert, de magnifiques bâtiments coloniaux, des petites ruelles pavées très mignonnes avec des bonnes côtes et de bonnes descentes qui en font voir de toutes les couleurs à nos genoux !

De Ouro Preto nous avons repris un bus de nuit pour Rio de Janeiro (environ 7 heures de trajet !) ! Rio est une ville extraordinaire, pleine de surprise,… nous avons réellement été impressionnés par cette ville que nous avons parcourue de long en large pour tenter de la connaître sur le bout des doigts !

Les plages huppées de Copacabana et d’Ipanema, les quartiers populaires et vivants de Santa Teresa et du Centro, l’exploration du Corcovado et du Pain de Sucre, atteindre les sommets de la ville et la découvrir depuis les hauteurs, le quartier de Lapa animé le soir, la découverte des favelas, … Bref nous avons tout essayé ! Et on n’a pas chômé !

Nous avons beaucoup aimé la visite des favelas que nous avons réalisée avec un guide français installé à Rio depuis 4 ans et qui est d’ailleurs passé à Thalassa le 14 juin dernier ! Il nous a expliqué beaucoup de choses sur ces quartiers installés sur quasiment toutes les collines de Rio. Les favelas ont été créés au départ par des militaires portugais revenus à Rio après avoir maté la révolte des indépendantistes dans le nord du pays. Ensuite, au fur et à mesure de la construction des quartiers autour des collines de Rio, les ouvriers ont eux aussi cherché à s’installer dans les hauteurs afin d’éviter les loyers trop élevés de la ville. Et puis par la force des choses des gens les ont rejoins et ces quartiers ont grandis grâce aux connaissances techniques des artisans qui venaient s’y installer. Il est à noter que nombreuses de ces collines étaient délaissées par les gens aisés car le sol n’était pas assez stable et donc inadapté normalement pour la construction de bâtiment. Il n’y avait donc que les moins aisés qui s’y installèrent non par choix mais par obligation s’ils voulaient garder leur travail et vivre raisonnablement. De nombreux glissements de terrain se sont manifestés détruisant beaucoup de vies sur leur passage mais à présent les gens disent que tout ce qui étaient instables est déjà tombé et qu’il n’y aurait plus de danger à l’avenir…

Au jour d’aujourd’hui plus de 20% de la population de Rio habite ici. Ces quartiers sont maintenant reconnues par la ville et celle-ci s’efforce d’y maintenir l’ordre, de faire fuir les gangs, d’installer des services sociaux et surtout quand cela est possible des funiculaires pour que les habitants de ces quartiers n’aient plus à monter à pied chez eux. En effet les collines des favelas sont souvent très raides et leurs habitants ont beaucoup de courage de les monter et descendre plusieurs fois par jour chargé de matériel, de nourriture, … Malgré toutes ces conditions difficiles, nous avons pu constaté que malgré ces conditions difficiles, les habitants des favelas pouvait au moins jouir d’une vue magnifique sur Rio et sa baie.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Brasil !

Bom dia a todos !

Nous voilà donc au Brésil, le plus grand et le plus peuplé des pays d’Amérique latine… voyez-donc les chiffres : 8,5 millions de km² (plus de 12 fois la France !) et près de 200 millions d’habitants !! C’est un pays grand comme la moitié d’un continent ! Nous sommes arrivés au Brésil par la frontière avec la Bolivie dans la petite ville de Corumba. De là, nous avons traversé le Pantanal. Ce parc immense et magnifique est unique au monde. A la saison des pluies, en été (c’est-à-dire en janvier-février en hémisphère sud), toute cette zone se remplie d’eau et cela devient le plus grand marais du monde, on y circule pratiquement qu’en bateau (pantanal veut dire marais en portuguais) !!

C’est un repère pour un nombre incalculable d’animaux. A la saison sèche, en hiver (c’est-à-dire en ce moment), l’eau s’en va peu à peu et les animaux se font plus visible… nous avons donc eu la chance de pouvoir en observer plein ! Après 1h30 de trajet sur les pistes du Pantanal en s’arrêtant pour voir les oiseaux au soleil couchant, nous sommes arrivés au bord du fleuve Paraguay (Un peu plus en aval, ce fleuve délimite la frontière entre le Brésil et… le Paraguay bien sûr !). C’est un fleuve grand et calme sur lequel nous avons fait un petit tour de bateau, de nuit, pour tenter d’apercevoir des animaux : nous avons vu des singes et des oiseaux et même les petits yeux brillant d’un caïman !!

Le lendemain, nous avons continué la découverte de ce grand parc, d’abord en camionnette. Le chauffeur s’arrêtait régulièrement pour nous montrer tous les animaux qui trainaient dans le coin : hérons, aigrettes, martin-pêcheurs, caïmans, quelques macaques et surtout un nombre incalculable de capivara. C’est une espèce d’énorme cochon d’inde de près de 60kg qui se réchauffe au soleil le long des pistes quand l’eau du marais est trop froide… On a même vu quelques fois un oiseau sur le dos d’un capivara !!

Puis nous sommes partis explorer la forêt à pied (avec un guide). Nous avons vu des singes, des toucans, des aras… c’est superbe ! Le guide nous a montré des « fleurs » de cocotiers et même une plante sensitive qui, quand on la touche à ses feuilles qui se rétractent toutes seules !! Et, au détour d’un chemin… un serpent, rayé rouge et noir… bouhhh !! Précision : le guide est pied-nu bien sûr. Nous lui demandons s’il a du venin « oui oui », et s’il est mortel « oui oui »… OK !! Nous finissons la balade en apercevant encore quelques toucans : le bec orange fluo, c’est magnifique !

Après ce tour dans ce parc magnifique, nous sommes arrivés dans la ville de Bonito. Rien d’exceptionnel en ville mais que de merveilles dans les environs. Nous sommes allés visiter la « gruta azul ». C’est une grande grotte (semi-ouverte) avec ses stalactites et ses stalagmites et surtout son lac dans le fond, d’un bleu extraordinaire. Nous y descendrons donc avec un guide et un petit groupe parmi lesquels un Brésilien parlant français qui nous traduit les explications, sympa. On découvre les stalactites en forme de gargouilles de Notre-Dame, d’autres ressemblant au Christ, à un Bouda ou encore un lion (avec un peu d’imagination quand même) puis nous arrivons auprès du lac. Malgré le ciel gris (qu’on aperçoit à la sortie de la grotte), le bleu du lac est magnifique.

Après cette fabuleuse grotte, nous sommes allés nager dans les magnifiques eaux claires et profondes de la « Lagoa Misteriosa ». Il s’agit en fait d’un immense trou d’eau (plus de 200m de profondeur… mais personne n’a encore trouvé le fond !) dans lequel l’eau est extrêmement clair… ça donne presque le vertige !

Petit-Simon, avec son masque et son tuba a adoré !

Dans la région de Bonito, il y a une quantité d’autres grottes, lacs et rivières transparentes dans lesquels on peut observer des poissons. Les eaux y sont aussi très claires car elles ont beaucoup de calcaire. Celui-ci capte les impuretés (poussières, boue) qui viennent alors se poser dans le fond. C’est grâce à cela qu’autour de Bonito, les eaux sont aussi limpides et magnifiques.

Après ces merveilles de la nature, nous vous raconterons la suite de nos aventures au Brésil dans la sublime et trépidante Rio de Janeiro !!

Alors à bientôt pour des nouvelles aventures !

Bolivie Express

Bom dia !

Salut les enfants, nous revoilà sur les routes d’Amérique du Sud… déjà au Brésil ! Mais avant cela,  petit retour en arrière sur le parcours qui nous a mené jusque là…

Après nous être remis de nos émotions du Machu Picchu, nous avons repris la route vers un autre endroit magnifique et mythique du continent américain : le Lac Titicaca ! Perché à près de 4000m d’altitude à la frontière entre le Pérou et la Bolivie, c’est le plus grand lac d’Amérique du Sud et la voie navigable la plus haute du monde !!   Pensez donc, il presque à la même hauteur que le Mont-Blanc et sa superficie est grande comme 1,23 fois le département des Côtes d’Armor !

De Cuzco, nous avons pris un bus jusqu’à Puno, ville au bord du lac, côté Péruvien. De là, nous voulions passer la frontière pour nous rendre en Bolivie dans la ville de Copacabana. Malheureusement, notre bus a eu du retard et nous n’avons pas pu arriver à l’heure pour passer la frontière (et oui, les Boliviens ferment la frontière à partir de 17h30 !!). Nous sommes donc restés une nuit de plus au Pérou et nous sommes partis le lendemain matin, aux aurores vers la Bolivie. C’était un mal pour un bien car le levé de soleil sur le lac était superbe. Une fois les formalités de la frontière passées, nous voilà à Copacabana (à ne pas confondre avec la plage de Copacabana au Brésil). C’est un lieu où les Incas venaient en pèlerinage bien avant l’arrivée des colons espagnols. Les espagnols se servirent de ce lieu déjà mystique aux yeux des populations existantes avant leur arriver pour leur inculquer le christianisme par le biais d’un vierge : la vierge de Copacabana. C’est donc une ville très importante pour les Boliviens qui viennent nombreux en pèlerinage tous les ans afin de rendre hommage à la vierge mais aussi à leurs croyances andines. Elle représente donc l’un des emblèmes du métissage religieux entre l’Occident chrétien et les croyances des Andes. C’est également la vierge vénérée de tout le continent sud-américain ! Certaines personnes viennent même à Copacabana faire bénir leur voiture pour ne pas avoir d’accident !

De Copacabana nous avons pris un bateau pour la mystérieuse « Isla del Sol » (île du Soleil) située à environ 1h30 de bateau de Copacabana.

Le lac Titicaca, et plus particulièrement l’Isla del Sol et sa petite sœur l’Isla de la Luna (île de la Lune), est considéré comme le berceau des premières civilisations de Andes. Les Tiwanakus par exemple, s’y sont installés autour de l’an 1000 avant JC, très longtemps avant que les Incas ne s’approprient les lieux.

L’isla del Sol est une île très agréable, sans aucune voiture, on s’y sent vraiment au calme. Nous y avons passé la nuit en profitant d’un couché de soleil magnifique et d’un ciel très étoilée la nuit. Le lendemain matin, nous partons à pied à 6h du matin du Nord de l’île car nous voulons rejoindre le Sud de l’île avant 10h30 pour prendre le bateau qui nous ramènera à Copacabana. Nous assistons là aussi à un levé de soleil magnifique mais quelques minutes plus tard le ciel s’assombrit et nous voyons de méchants nuages s’approcher. Et oui, nous sommes en montagne et le temps peut changer très vite. Nous essuyons donc une bonne averse de grêle qui nous ralentie un peu mais nous arriverons finalement à l’heure pour prendre le bateau du retour. Arrivés à Copacabana, nous reprenons un bus vers La Paz, impressionnante ville de la Bolivie où siège le gouvernement (le rôle de capitale est partagé avec une autre ville qui s’appelle Sucre). Mais le chemin le plus court pour rejoindre La Paz, sans faire de détour et sans repasser par le Pérou, c’est de traversé le lac à un endroit où il est étroit ! Le bus y est donc placé sur une barge en bois pas très stable et nous, les passagers, traversons sur un bateau un peu plus sûr.

Nous avons passé une nuit à la Paz pour nous remettre de nos émotions et nous en avons profité pour visiter, à quelques kilomètres de là, le site de Tiwanaku. Ce sont les vestiges de la grande civilisation Tiwanaku née, comme dit plus tôt, au bord du lac Titicaca vers 1000 avant JC. Cette civilisation s’est développée et a durée plus de 2000ans avant de s’éteindre mystérieusement avant que les Incas ne s’installent dans la région…

De La Paz, nous avons démarré notre traversée de la Bolivie (que nous avons déjà visité il y a 3 ans) : un bus de nuit jusqu’à Santa-Cruz (17h de route), une heure de pause puis un train jusqu’à la dernière ville Bolivienne avant le Brésil (19h de trajet avec les retards) et enfin 10min de moto-taxi jusqu’à la douane et nous voilà au Brésil !!

Nos prochaines aventures se passeront donc dans cet immense pays où l’on ne parle pas espagnol mais portugais alors…

Até logo !

Fin du Pérou

Salut les enfants !

Comme promis voici notre article sur notre dernière semaine au Pérou forte en découvertes sur l’histoire des différents peuples qui vivaient ici.

Comme nous vous l’avions expliqué dans notre dernier article nous avons pris plusieurs bus pour nous faire longer la côte du pacifique du Pérou et nous rendre dans différents endroits.

Tout d’abord la ville d’Ica où nous ne sommes pas restés mais qui nous a permis de rejoindre l’oasis de Huacachina. Nous avons pu y faire du Sandboard et du Buggy c’était très drôle !

Puis nous avons rejoins Nazca où se trouve un plateau très désertique et où un très vieux peuple à tracer des lignes énigmatiques sur le sol. Le site est immense et le mieux pour tout voir est de faire un tour en avion que nous n’avons malheureusement pas du faire car c’était vraiment très cher. Toutefois il faut se dire qu’à l’époque le peuple qui a réalisé ces lignes n’avait apriori pas moyen de s’élever dans les airs pour regarder leur chef d’œuvre. Nous nous rassurons donc en nous disant que nous voyons les lignes et les dessins à la manière du peuple qui les a réalisés.

Nous sommes donc allés premièrement sur un mirador assez haut qui permet de voir 3 dessins immenses : une main, un arbre et un lézard. Les dimensions sont impressionnantes. Mais le plus fou n’est pas là. C’est que dans les dessins tracés au sol il y a notamment un singe. Or sauf erreur de notre part il n’y avait pas de singe sur ce territoire ! Encore un mystère !

Puis nous sommes allés sur un mirador naturel, une grosse colline d’où partent quasiment toutes les lignes tracées au sol. C’est impressionnant car elles font quand même plusieurs  kilomètres ! Mais que peuvent-elles bien représenter ?

Nous sommes donc allés nous renseigner dans une sorte de musée tenue par l’ancienne collaboratrice de Maria Reich (la personne qui a étudié pendant des années les lignes de Nazca).

Elle nous explique que les lignes et les dessins sont comme un grand livre rempli d’informations !

Elle explique aussi que c’était peut-être une façon pour le peuple de s’assurer que leur savoir pourrait traverser des milliers d’année ! Et c’est choses faites ! Sauf qu’aujourd’hui nous avons du mal à déchiffrer toutes ces lignes et ces symboles ! Il semblerait que certaines lignes indiquent où trouver de l’eau sous terre (et oui dans un désert c’est essentiel de savoir où trouver de l’eau). Certaines lignes permettraient de savoir où se trouvent les solstices d’été et d’hiver ! Pour d’autres les informations n’ont pas encore été toutes trouvées. Et le problème c’est qu’il ne faudrait qu’un déluge de pluie pour balayer tous ces dessins et ces lignes… Alors ici, le dérèglement du climat doit être regardé de prêt !

Puis le bus nous a amené dans la magnifique ville coloniale d’Arequipa entourée par des montagnes et des volcans enneigés. Au bord d’un volcan il a été retrouvé une momie qui est présenté au musée de la ville. La momie serait une jeune adolescente qui aurait été sacrifiée pour calmer le volcan ! Ici aussi, comme au Mexique, lors de grand évènement (éruptions volcaniques, innondations, etc), la population recourait à ce genre de pratiques pour calmer les dieux.

A Arequipa nous avons fait un trek dans le « cañon de Colca ». Nous avons vu des Lamas, des Alpagas, des Vicuñas, et des Condors d’Amérique du Sud ! Ils sont immenses et vraiment pas très beau ! Ils font même peur !

Enfin nous avons pris un bus d’Arequipa à Cuzco la ville mythique des Incas au Pérou pour aller voir le Machu Picchu ! Le Machu Picchu est la cité perdue des Incas. Elle est située dans un cadre magnifique, sur un grand promontoire, au milieu d’une vallée splendide et très difficile d’accès. Elle n’a d’ailleurs été redécouverte qu’il y a 100 ans. Les espagnols, lors de la conquête, ne l’on jamais trouvée. Les constructions du Machu Picchu sont très belles et bien conservées car les Incas étaient très fort dans ce domaine. Au moment où les Espagnols sont arrivés, c’était un peuple très puissant avec un grand territoire. Ils ont su utiliser et améliorer les techniques des peuples qui les ont précédés ou qu’ils ont vaincus pour devenir de grands bâtisseurs, des grands agriculteurs mais aussi de fin politiciens et d’habiles guerriers.

Nous avons mis une journée pour aller au Machu Picchu (pas moins de 3 bus et 3h de marche), un journée pour le visiter et encore une journée pour repartir vers Cuzco mais c’était vraiment une superbe expérience pleine de rencontre !!

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

Viva el Peru !

Bonjour à tous,

Après près de 3 mois à découvrir l’Amérique du Nord, du Canada au Mexique en passant par les Etats-Unis, nous avons passé l’équateur et nous voilà donc dans l’hémisphère sud !! Nous sommes arrivés à Lima, capitale du Pérou, lundi matin après 6h de vol de nuit depuis Mexico et quel changement ! Ici c’est l’hiver !! Et oui, dans l’hémisphère sud, les mois de juillet et août correspondent à l’hiver alors que l’été est plutôt en janvier ou février… c’est l’inverse de la France et donc de l’hémisphère Nord. Résultat, il fait beaucoup plus froid qu’au Mexique et surtout les journées sont plus courtes : à 18h30 le soleil se couchait déjà et nous avions l’impression qu’il était 21h !! En plus à Lima, à cette saison, il y a beaucoup de brouillard (ça nous a rappelé San Francisco). Pour une fois, on pense que vous n’enviez pas notre météo !!

Nous avons passé notre première journée au Pérou à nous reposer de notre trajet car nous n’avons pas très bien dormi dans l’avion et puis nous avons découvert le quartier de Miraflores où nous logions. C’est un quartier très agréable, au bord des falaises qui donnent sur l’océan… là encore des grosses vagues ! Décidément, le Pacifique est le paradis de surfeurs !!

Dans la soirée, nous avions rendez-vous avec Karina et Karina, deux amies de Loïc (notre ami du Mexique)… Elles nous ont fait découvrir un autre quartier charmant (Baranco) et surtout, les délices de la cuisine péruvienne : ceviche (plat de poisson cru mariné dans une sauce au citron et au piment… excellent !), causa (sorte de purée de pomme de terre avec des épices qui entoure, à la façon d’une buche de noël, une farce à base de viande, de légumes ou de poisson), brochettes de cœur de bœuf… mmh un régal !

Le lendemain nous avons parcours le centre de Lima et son quartier historique. Lima n’est pas la plus belle ville d’Amérique du sud mais elle a toutefois de belles églises, de beaux bâtiments et une ambiance particulière.

C’est en rentrant à l’auberge, le soir, que nous sommes rendus compte de notre première grosse mésaventure du voyage : nous avons découvert que nous nous sommes fait fouiller nos sacs, et le sac d’Amélie, qui avait des cadenas a été complètement éventré !! Ils nous ont volé un peu d’argent (en monnaie australienne, brésilienne, indienne et thaïlandaise… cadeau d’une amie avant de partir) et surtout notre disque dur externe. Le reste (papier, ordinateur, appareil photo) était dans un casier fermé au cadenas, heureusement… Nous avons pu voir sur la vidéo de surveillance le voleur se faire enregistrer sous un faux nom. Puis il a prétexté vouloir prendre un douche pour être tranquille dans notre chambre dortoir. Il a fouillé nos sacs et il est même descendu discrètement prendre des ciseaux à la réception pour éventrer le sac d’Amélie !! Puis il est redescendu 5min plus tard et n’est jamais revenu !!! Pour la petite histoire, le nom qu’il a laissé était Vaclav Havel… un ancien président tchèque.

Bref, nous voulions quitter Lima le lendemain à la première heure mais il a fallut aller à la Police, racheter un disque dur externe (et le négocier bien sûr !) et trouver un cordonnier qui puisse réparer le sac d’Amélie dans la journée !! Dur mais on a réussi, et le cordonnier aussi d’ailleurs (et même très bien) !!

On a perdu une journée et un peu d’énergie mais nous voilà repartis !!

Les prochaines aventures : les dunes de Huacachina, les lignes de Nazca, Arequipa, les Incas et peut-être le Machu Picchu ! Peu à peu nous rentrons dans la mystique du Pérou… beaucoup de faits mais finalement peu d’explication pour toutes les choses qui s’offrent aux yeux des archéologues. En effet, toutes les écritures des incas ont été brûlées ou pillés et il ne reste que les traditions orales des peuples encore existants.

On vous embrasse depuis Cuzco !

A très vite !

Etienne et Amélie