Fin du Pérou

Salut les enfants !

Comme promis voici notre article sur notre dernière semaine au Pérou forte en découvertes sur l’histoire des différents peuples qui vivaient ici.

Comme nous vous l’avions expliqué dans notre dernier article nous avons pris plusieurs bus pour nous faire longer la côte du pacifique du Pérou et nous rendre dans différents endroits.

Tout d’abord la ville d’Ica où nous ne sommes pas restés mais qui nous a permis de rejoindre l’oasis de Huacachina. Nous avons pu y faire du Sandboard et du Buggy c’était très drôle !

Puis nous avons rejoins Nazca où se trouve un plateau très désertique et où un très vieux peuple à tracer des lignes énigmatiques sur le sol. Le site est immense et le mieux pour tout voir est de faire un tour en avion que nous n’avons malheureusement pas du faire car c’était vraiment très cher. Toutefois il faut se dire qu’à l’époque le peuple qui a réalisé ces lignes n’avait apriori pas moyen de s’élever dans les airs pour regarder leur chef d’œuvre. Nous nous rassurons donc en nous disant que nous voyons les lignes et les dessins à la manière du peuple qui les a réalisés.

Nous sommes donc allés premièrement sur un mirador assez haut qui permet de voir 3 dessins immenses : une main, un arbre et un lézard. Les dimensions sont impressionnantes. Mais le plus fou n’est pas là. C’est que dans les dessins tracés au sol il y a notamment un singe. Or sauf erreur de notre part il n’y avait pas de singe sur ce territoire ! Encore un mystère !

Puis nous sommes allés sur un mirador naturel, une grosse colline d’où partent quasiment toutes les lignes tracées au sol. C’est impressionnant car elles font quand même plusieurs  kilomètres ! Mais que peuvent-elles bien représenter ?

Nous sommes donc allés nous renseigner dans une sorte de musée tenue par l’ancienne collaboratrice de Maria Reich (la personne qui a étudié pendant des années les lignes de Nazca).

Elle nous explique que les lignes et les dessins sont comme un grand livre rempli d’informations !

Elle explique aussi que c’était peut-être une façon pour le peuple de s’assurer que leur savoir pourrait traverser des milliers d’année ! Et c’est choses faites ! Sauf qu’aujourd’hui nous avons du mal à déchiffrer toutes ces lignes et ces symboles ! Il semblerait que certaines lignes indiquent où trouver de l’eau sous terre (et oui dans un désert c’est essentiel de savoir où trouver de l’eau). Certaines lignes permettraient de savoir où se trouvent les solstices d’été et d’hiver ! Pour d’autres les informations n’ont pas encore été toutes trouvées. Et le problème c’est qu’il ne faudrait qu’un déluge de pluie pour balayer tous ces dessins et ces lignes… Alors ici, le dérèglement du climat doit être regardé de prêt !

Puis le bus nous a amené dans la magnifique ville coloniale d’Arequipa entourée par des montagnes et des volcans enneigés. Au bord d’un volcan il a été retrouvé une momie qui est présenté au musée de la ville. La momie serait une jeune adolescente qui aurait été sacrifiée pour calmer le volcan ! Ici aussi, comme au Mexique, lors de grand évènement (éruptions volcaniques, innondations, etc), la population recourait à ce genre de pratiques pour calmer les dieux.

A Arequipa nous avons fait un trek dans le « cañon de Colca ». Nous avons vu des Lamas, des Alpagas, des Vicuñas, et des Condors d’Amérique du Sud ! Ils sont immenses et vraiment pas très beau ! Ils font même peur !

Enfin nous avons pris un bus d’Arequipa à Cuzco la ville mythique des Incas au Pérou pour aller voir le Machu Picchu ! Le Machu Picchu est la cité perdue des Incas. Elle est située dans un cadre magnifique, sur un grand promontoire, au milieu d’une vallée splendide et très difficile d’accès. Elle n’a d’ailleurs été redécouverte qu’il y a 100 ans. Les espagnols, lors de la conquête, ne l’on jamais trouvée. Les constructions du Machu Picchu sont très belles et bien conservées car les Incas étaient très fort dans ce domaine. Au moment où les Espagnols sont arrivés, c’était un peuple très puissant avec un grand territoire. Ils ont su utiliser et améliorer les techniques des peuples qui les ont précédés ou qu’ils ont vaincus pour devenir de grands bâtisseurs, des grands agriculteurs mais aussi de fin politiciens et d’habiles guerriers.

Nous avons mis une journée pour aller au Machu Picchu (pas moins de 3 bus et 3h de marche), un journée pour le visiter et encore une journée pour repartir vers Cuzco mais c’était vraiment une superbe expérience pleine de rencontre !!

A la semaine prochaine pour de nouvelles aventures !

Viva el Peru !

Bonjour à tous,

Après près de 3 mois à découvrir l’Amérique du Nord, du Canada au Mexique en passant par les Etats-Unis, nous avons passé l’équateur et nous voilà donc dans l’hémisphère sud !! Nous sommes arrivés à Lima, capitale du Pérou, lundi matin après 6h de vol de nuit depuis Mexico et quel changement ! Ici c’est l’hiver !! Et oui, dans l’hémisphère sud, les mois de juillet et août correspondent à l’hiver alors que l’été est plutôt en janvier ou février… c’est l’inverse de la France et donc de l’hémisphère Nord. Résultat, il fait beaucoup plus froid qu’au Mexique et surtout les journées sont plus courtes : à 18h30 le soleil se couchait déjà et nous avions l’impression qu’il était 21h !! En plus à Lima, à cette saison, il y a beaucoup de brouillard (ça nous a rappelé San Francisco). Pour une fois, on pense que vous n’enviez pas notre météo !!

Nous avons passé notre première journée au Pérou à nous reposer de notre trajet car nous n’avons pas très bien dormi dans l’avion et puis nous avons découvert le quartier de Miraflores où nous logions. C’est un quartier très agréable, au bord des falaises qui donnent sur l’océan… là encore des grosses vagues ! Décidément, le Pacifique est le paradis de surfeurs !!

Dans la soirée, nous avions rendez-vous avec Karina et Karina, deux amies de Loïc (notre ami du Mexique)… Elles nous ont fait découvrir un autre quartier charmant (Baranco) et surtout, les délices de la cuisine péruvienne : ceviche (plat de poisson cru mariné dans une sauce au citron et au piment… excellent !), causa (sorte de purée de pomme de terre avec des épices qui entoure, à la façon d’une buche de noël, une farce à base de viande, de légumes ou de poisson), brochettes de cœur de bœuf… mmh un régal !

Le lendemain nous avons parcours le centre de Lima et son quartier historique. Lima n’est pas la plus belle ville d’Amérique du sud mais elle a toutefois de belles églises, de beaux bâtiments et une ambiance particulière.

C’est en rentrant à l’auberge, le soir, que nous sommes rendus compte de notre première grosse mésaventure du voyage : nous avons découvert que nous nous sommes fait fouiller nos sacs, et le sac d’Amélie, qui avait des cadenas a été complètement éventré !! Ils nous ont volé un peu d’argent (en monnaie australienne, brésilienne, indienne et thaïlandaise… cadeau d’une amie avant de partir) et surtout notre disque dur externe. Le reste (papier, ordinateur, appareil photo) était dans un casier fermé au cadenas, heureusement… Nous avons pu voir sur la vidéo de surveillance le voleur se faire enregistrer sous un faux nom. Puis il a prétexté vouloir prendre un douche pour être tranquille dans notre chambre dortoir. Il a fouillé nos sacs et il est même descendu discrètement prendre des ciseaux à la réception pour éventrer le sac d’Amélie !! Puis il est redescendu 5min plus tard et n’est jamais revenu !!! Pour la petite histoire, le nom qu’il a laissé était Vaclav Havel… un ancien président tchèque.

Bref, nous voulions quitter Lima le lendemain à la première heure mais il a fallut aller à la Police, racheter un disque dur externe (et le négocier bien sûr !) et trouver un cordonnier qui puisse réparer le sac d’Amélie dans la journée !! Dur mais on a réussi, et le cordonnier aussi d’ailleurs (et même très bien) !!

On a perdu une journée et un peu d’énergie mais nous voilà repartis !!

Les prochaines aventures : les dunes de Huacachina, les lignes de Nazca, Arequipa, les Incas et peut-être le Machu Picchu ! Peu à peu nous rentrons dans la mystique du Pérou… beaucoup de faits mais finalement peu d’explication pour toutes les choses qui s’offrent aux yeux des archéologues. En effet, toutes les écritures des incas ont été brûlées ou pillés et il ne reste que les traditions orales des peuples encore existants.

On vous embrasse depuis Cuzco !

A très vite !

Etienne et Amélie

Puno

Lundi 15 juillet, Nous souhaitons prendre un bus pour Copacabana (sur le bord du Titicaca, pas à Rio !) à 8h au départ de la ville de Cuzco. Le problème c’est que nous choisirons le mauvais cheval comme dit Etienne et partirons avec 1h30 de retard et ne pourrons pas arriver à tant à Puno pour reprendre un bus pour Copacabana et traverser la frontière de la Bolivie avant qu’elle ne ferme… Nous sommes un peu énervés car le vendeur nous a menti. Ce n’est pas du tout un bus direct. Il s’arrête partout… Dans le bus un couple d’Argentins d’environ 60 ans est un peu dans le même cas que nous. Ils sont très sympas, on discute et on échange des astuces ! Nous voilà donc à Puno, ville où on nous avait déconseillé de nous arrêter car il n’y a rien à voir. Nous nous dirigeons vers le centre pour trouver un logement puis faisons le plein au mercado. Nous visitons rapidement la ville, trouvons un logement, nous nous installons, bonne douche chaude et bon repas dans un resto conseillé par le routard. Hamburger péruvien et brochette de truite avec de la purée (enfin de la purée ! tant de pomme de terre ici et si peu de manière pour les cuire c’est fou ! Nous avons eu le droit jusqu’à maintenant qu’à des pommes de terre à l’eau et des pommes frites !). De la truite ? Et oui nous sommes au bord du lac Titicaca !

Adventure Machu !

Vendredi 12 juillet, Réveil à 5h30, nos sacs sont prêts depuis la veille, nous sautons dans nos vêtements et attrapons un taxi vers la station de bus qui propose la destination de Quillabamba. Nous sommes à 6h00 là-bas mais finalement les compagnies ne proposent des bus qu’à 7h00. Ça nous laisse le temps de négocier, de prendre un thé et de nous préparer pour le bus. Celui-ci ne partira qu’à 7h30 rempli de locaux. Nous sommes tout au fond du bus. Etienne côté fenêtre, puis moi, puis une Dame de la montagne avec tout son fatra et deux hommes à côté qui se disputent la place de la fenêtre. La dame de la montagne s’appelle Sementine et ne s’arrêtera pas de causer avec une dame du rang devant elle, Segundina. Elles ne se connaissaient pas avant mais visiblement elles s’apprécient et n’arrêtent pas de parler chiffon tout le voyage en Quechua et semblent s’échanger des astuces ! Nous tentons quelques petites discussions mais entre l’español andalou d’Etienne et l’español quechua de ces dames… c’est pas facile (surtout qu’il leur manque des dents !) ! Au bout d’un moment certains s’endorme et Sementine sur l’épaule d’Amélie ! Après 3 heures de bus l’odeur du « Caldo de pollo » acheté par tous les passagers du bus commence à monter la tête d’Amélie. Les femmes à côté en sont imprégnées et quand elles remuent ça empestent, c’est immonde… Mais bon c’était un trajet très folklorique et très marrant ! Arrivés à Santa Maria nous prenons un premier micro-bus pour Santa Teresa. Le bus est presque rempli nous attendons quelques personnes pour le combler. Surprise nous retrouvons les 2 colombiennes que nous avions rencontrées à Nazca ! Nous faisons la route ensemble jusqu’à Santa Teresa. Nous suivons un chemin accroché à la montagne qui commence à se verdir de plus en plus… Nous traversons des gués et des ponts de bois branli-branlan sans garde-corps qui donnent la chère de poule (et dire qu’il faudra repasser par là au retour !). A Santa Teresa nous reprenons un autre micro-bus pour la fameuse « Hydoélectrica » ! Enregistrement sur le carnet et départ à pieds dans la bonne ambiance avec plein de gens qui se retrouvent tous à marcher le long de la fameuse voie de chemin de fer ! Grâce aux conseils de Chris nous nous arrêtons à « Los jardines de Mandor » pour passer la nuit. C’est un peu cher mais dans le prix est inclus la visite des jardins : forêt vierge et cascades c’est super beau ! Et surtout c’est 1 heure de marche en moins que pour aller jusqu’à Aguas Calientes (la ville du Machu). Nous dînons un bon repas préparé par la petite famille en compagnie d’Allemands qui nous semblent bien concentrés dans leur préparation du Machu Picchu pour demain ! Nous nous allégeons encore une fois pour la grande aventure de demain et nous laissons nos affaires « de trop » à Mandor.

Samedi 13 juillet, Joyeux Anniversaire Laurent ! Réveil à 4h30, ça pique un peu ! A 4h50 nous sommes encore à longer les voies de chemin de fer à la lampe frontale jusqu’au pont qui permet d’accéder aux fameuses 1 716 marches (clin d’œil à Marina !) qui mènent à l’entrée du Machu ! Nous sommes contents en 52 minutes nous aurons atteint les portes du Machu. Il est 6h30 et il y a une queue de fou devant les portes. Nous en profitons pour prendre nos sandwichs de confiture ! Nous rentrons dans le site et nous sommes subjugués par la splendeur. Nous sommes pile au bon moment pour voir le lever du soleil c’est trop bien. Nous entamons la visite du Machu en suivant différents groupes et tentons de ne pas perdre une miette des anecdotes des guides ! Etienne traduit de l’espagnol au français pour Amélie ! Puis finalement vers 10h00 nous commençons à grimper la Montaña Machu Picchu qui a donné son nom au site. Nous mettrons 1h10, nous sommes contents de notre performance ! Arrivés là-haut nous dévorons nos sandwichs avocat/fromage/jambon… La vue sur le Machu et le cadre autour est splendide c’est génial ! Quelques nuages viennent boucher la vue à Amélie qui tente en vain de faire un dessin ! Finalement nous redescendons, jetons un dernier coup d’œil au Machu puis reprenons tout notre chemin à l’envers. Sur la route du retour nous recroisons les Allemands de Mandor et discutons un peu avec eux (en fait ils sont Autrichiens !). Ils vont également à Santa Teresa après le Machu et surtout connaissent aussi Chris et Connie c’est drôle ! Arrêt à Mandor pour récupérer nos affaires et refaire nos sacs pour la marche le long de la voie de chemin de fer ! Arrivés à hydroélectrica, pas de micro-bus mais des taxis au même prix. Il nous emmène à Santa Terresa où nous rejoignons les Autrichiens à l’hostal préconisé par Chris et Connie ! Ce soir direction les « aguas calientes » de Santa Teressa, trop top après une telle journée ! Dîner avec les Autrichien et dodo, enfin !

Dimanche 14 juillet, Fête Nationale en France, Malheureusement nous ne pourrons pas profiter de p’tits fours à Cuzco où à l’ambassade de Lima, zut alors ! La ville se réveille à 6h00 pas moyen de dormir plus longtemps. De toutes les manières il ne faut pas trop trainer car le bus est à 10h00 à Santa Maria et de Santa Teresa il faut bien 1h pour y aller. Direction le marché pour petit déjeuner : gâteau super bon, très aéré accompagné d’une tasse chaude de quinoa et de pommes le tout mixé. Ça à la consistance d’un genre de soupe mais pas trop épaisse ! C’est très bon finalement car c’est bien sucré ! Direction donc Santa Maria avec les Autrichiens en taxi. Le bus arrive pile pour Cuzco c’est cool on le négocie à 10 soles au lieu de 15 puis partons sur le chemin du retour. Nous tentons de motiver les Autrichiens pour s’arrêter à Ollantaytambo afin de visiter la forteresse et la mignonne petite ville qui avait plu à Julien et Audrey. Finalement nous sommes les seuls à descendre du bus. Il est 13 heure nous avons la journée devant nous avant d’arriver à Cuzco. Nous visitons la charmante ville encore construite selon le plan d’urbanisme des Incas (vraisemblablement la seule du Pérou). Elle comporte plein de petits réseaux d’eau apparent qui traversent la ville c’est super sympa. Nous tentons donc de visiter la forteresse mais il faut encore ce fichu boleto touristico à 70 soles valable 2 jours cette fois mais nous partons demain ! Tant pis nous escaladons la montagne d’en face pour avoir une belle vue sur le site et voir la figure de lama dont le p’tit vieux du marché nous a parlé ! Puis nous prenons un microbus pour Urubamba. Puis à Urubamba un microbus pour Cuzco où nous demandons l’arrêt à Maras. Nous sommes déposés en bordure de route sur le chemin qui mène à Maras. De là attendent tout plein de taxi qui propose d’aller visiter Moray (les cultures en terrasse en cercle) et les salinas (culture du sel depuis des centaines et des centaines d’années même avant les Incas ! C’est une source salée qui sort de terre et qui est dirigée vers différents bassins aménagés sur le flanc d’une montagne). Sur la route nous croisons pleins de gens qui rentre des champs avec leurs bêtes : bœufs, moutons, ânes surchargés… c’est très colorés, et avec le soleil qui se couche, et les montagnes d’en face, c’est superbe ! Nous arrivons au Salinas un peu tard dans la journée pour voir les gens travailler et les différentes couleurs des bassins avec le soleil mais c’est déjà extraordinaire ! Le taxi nous redépose à l’embranchement avec la route pour Cuzco, il fait nuit on se demande si on va pouvoir chopper un bus ! Et oui il y en a encore ! Nous arrivons à notre hostal à 20h, Chris et Connie ne sont pas là pour problème de santé mais une amie à eux nous accueille, nous rend nos affaires, nous redonne une chambre. Après avoir refait nos sacs nous tombons comme des mouches !

Cuzco !

Mercredi 10 juillet, Arrivés à Cuzco tôt dans la matinée nous cherchons tout d’abord un « locutorio » pour nous connecter à Internet. Nous avons eu des réponses positives sur Couchsurfing pour Cuzco mais en réalité elles s’avèreront compliqués : soient trop loin, soient payantes… nous réussissons quand même à prendre rendez-vous avec l’un d’entre eux à midi… mais il nous posera un lapin… Nous nous rabattons par la 2nd solution trouvée également par Couchsurfing : un hostal pas cher tenu par un jeune couple d’Autrichien où nous nous rendons en milieu de journée. Bien placé il nous permet de bien visiter le centre ville avec sa super belle Plaza de Armas, ses ruelles,… et le quartier San Blas qui se situe sur les flancs d’une vallée. Malgré l’altitude et notre lenteur à gravir les marches de ce quartier nous nous rendons jusqu’au Cristo Blanco où nous avons une vue époustouflante sur Cuzco. De là nous essayons de rentrer dans la forteresse de Sacsayhuaman mais il faut acheter le billet à 70 soles valable 1 journée et pour 4 forteresses mais il est déjà 17h00… Nous sommes dégoutés de ne pas pouvoir acheter simplement un billet pour cette forteresse. Tant pis nous escaladons d’un autre côté pour avoir une autre vue sur le site. C’est très beau… Dans la soirée nous rentrons vers l’hostal où Chris et Connie les responsables de l’hostal nous explique tout bien comme il faut pour nous rendre au Machu Pichu ! Nous sommes parés, après-demain en avant l’aventure. Pour nous la préparation du Machu aura été comme la préparation d’un examen ! Comme les indiens qui doivent passer une épreuve pour devenir adulte ! Par rapport à tous les gens rencontrés et qui eux avaient fait le Machu Pichu nous étions encore vierges de cette parie du monde tant visitée ! Bus ?, train ?, pieds ?, Santa Maria ?, Santa Teressa ?, Aguas Calientes ?, Inca trail ?, Jungle trail ?, Salcantay trail ? suivre la voie de chemin fer ?, Hydroelectrica ?, … plein de questions résolues avec Chris et Connie !

Jeudi 11 juillet, Aujourd’hui c’est repos ! Achat des billets pour le Machu. Nous sommes un peu déçus car nous ne pourrons pas monter au Wayna Picchu. Nous pensions que c’était « first come first served » mais ça a changé depuis environ 2 ans… Tant pis nous prenons la Montaña Machu Pichu et nous verrons bien si nous nous sentons de l’escalader. Puis visite du Monastère du Santa Domingo construit sur les fondations apparentes de l’ancien temple du soleil, du mercado où nous faisons le plein pour la virée au Machu, de la cathédrale et du musée de l’Inca. Journée très culturelle ! Nous préparons nos sacs pour en laisser une partie à l’hostal afin de ne pas être trop chargés pour l’aventure Machu !

Cañon de Colca

Lundi 8 juillet, réveil à 2h45 ! On vient nous chercher à porte de l’hôtel pour partir pour le Cañon de Colca ! 3h15 nous sommes dans le minibus qui nous emmène à travers la ville chercher 2 dernières personnes. Notre guide se présente, il s’appelle Armando et nous explique un peu l’organisation de la journée. Tout ce que l’on retient c’est que l’on peut dormir pendant 3 heures avant d’arriver au premier point d’arrêt ! Quelques fois on lève un œil dans le minibus et l’on aperçoit le soleil qui commence à se lever c’est magnifique, la montagne est toute rose… On arrive au premier village où on nous demande de descendre 10 min voir des enfants danser. C’est un peu surréaliste ! Tout est fait pour le touriste : la mamie avec son bébé lama, l’autre avec son aigle, d’autres qui ont improvisé des ministand sur la petite place où elles ont installé des souvenirs à touristes… bref, c’est pas le meilleurs moment pour nous ! Ensuite nous donnons au guide notre péage pour le canyon : 70 soles contre 35 il y a 3 ans ! Par contre c’est 40 pour les latinos ! rrrrh ! Deuxième arrêt : la cruz del condor pour observer les magnifiques condors voler le matin avec les vents du cañon. Là encore c’est splendide ! L’endroit est bourré de touristes mais c’est tellement beau que l’on oublie tout ce montage touristique. 3ème arrêt : petit déjeuner où nous pouvons commencer à faire connaissance avec notre groupe. 4ème arrêt : départ du trek à 10h à 3600 m d’altitude. L’objectif : descendre dans le fond du cañon. Pendant 3 heures ça descend mais nous faisons davantage connaissance avec tout le monde c’est très sympa. Il y a 3 colombiens, 2 péruviens (pas du tout équipé !), une russe perchée, 1 français en vacances, une néo-zélandaise en voyage de 2 mois, et un couple franco-brésilien. La fille brésilienne parle brésilien, espagnol, français et anglais ! Et en plus elle fait une thèse pour devenir docteur archéologue ! Passionnant. Arrivés dans le fond du canyon nous attendons le guide qui essaie de faire avancer tant bien que mal la russe qui n’arrête pas de prendre des photos et la péruvienne qui est en réelle difficulté ! Son ami, lui, a déboulé jusqu’au fond du cañon sans se soucier d’elle. Apparemment ce n’est pas sa « novia » mais bon ! Quelle drôle d’amitié ! Nous traversons un pont suspendu et remontons l’autre « paroi » du cañon pour aller déjeuner : soupe de kinoa bien sur, viande et riz (évidemment). Après le déjeuner nous traversons quelques petits villages où Armando nous explique plein de choses sur la vie des habitants. Puis nous redescendons dans le fond du cañon par un autre pont suspendu pour arriver à une oasis bien verte ! Notre auberge pour la nuit s’y trouve et nous propose un p’tit plongeon dans la piscine. Malgré la température extérieure (assez froide, le soleil vient de se coucher) nous ne pouvons résister à aller tester cette piscine pour nous laver ! De toute façon ici il n’y a pas d’eau chaude alors la douche ne va pas être pour cette fois !! Nous dînons une soupe et de l’Alpaga, c’est super bon ! On passe une bonne petite soirée à discuter tous ensemble mais nous ne nous éternisons pas. Tout le monde se couche entre 20h et 21h pour décoller demain à 5h00 !!!

Mardi 9 juillet, Le réveil sonne donc à 4h45, le départ à la frontale dans la nuit à 5h00 est assez comique. La montée doit durée environ 3h pour sortir du cañon ! Tous les groupes se retrouvent à partir en même temps et chacun prend au fur et à mesure son rythme. Aujourd’hui peu de bavardage dans les rangs ! Ca monte, ça monte,… Arrivés là-haut tout le monde est euphorique et c’est comme l’arrivée d’un marathon. Nous mettrons 2h30 ! Trop contents ! Une fois que tout le monde est réunis direction le restaurant pour prendre le petit déjeuner. Fromage, œufs brouillés, avocats, pain, mate de coca,… hum ça fait du bien ! Puis nous repartons vers Arequipa tout en faisant plusieurs arrêts. L’un pour voir les cultures en terrasse, l’autre pour voir des Lamas et des Alpacas. De loin, sur le chemin du retour, nous aurons même la chance de voir des vicuñas (animaux de la même famille mais beaucoup plus sauvages) ! Puis pour une pause déjeuner et enfin dernier arrêt à 4 900m d’altitude pour contempler les volcans enneigés. Dans le groupe nous avons un colombien qui n’a jamais vu la neige il est tout euphorique c’est drôle ! Nous arrivons finalement à Arequipa en fin de journée. Tout juste le temps pour nous de refaire nos sacs, prendre une douche froide, puis un taxi et enfin un bus vers Cuzco ! Dans le bus nous prenons soin de prendre nos duvets avec nous car il paraît que pour ce voyage de nuit, on se les caille grave !

Arequipa

Dimanche 7 juillet, Nous arrivons le matin à Arequipa, la ville où tous les prix du routard ont doublé en 3 ans ! La ville la plus belle aussi jusqu’à maintenant ! Ville coloniale très préservée avec de magnifique bâtiment, une splendide plaza de armas… et surtout un magnifique cadre : elle est entourée de volcans enneigés. Nous trouvons un p’tit hôtel qui accepte de négocier avec nous l’hébergement. C’est cool ! Nous pouvons nous installer et aller arpenter la ville. Nous souhaitons faire un p’tit trek dans le canyon de Colca aussi nous nous renseignons dans plusieurs agences pour sonder les prix. Au final elles sont toutes maquées ensemble ! Il y en a tellement que pour vivre elles s’allient entre elle. Pas facile de s’y retrouver ! Aujourd’hui nous visitons l’intérieur de la très belle cathédrale et le monastère Santa Catalina, juste magnifique avec ses rues intérieures et ses murs peints en bleus et rouges… Après avoir fait affaire avec l’agence de notre hôtel pour le trek nous partons faire les provisions de barres énergétiques et de toutes sortes de choses qui nous manquaient (shampoing, savon,… !!!) ! Puis nous achetons à manger dans la rue et filons le « déguster » dans la cuisine de l’hôtel où nous rencontrons un couple de français en voyage pendant 9 mois avec leur fille Rita de 3 ans et demi… Ils sont très sympas mais on remarque qu’ils sont un peu tristes car ils risquent de devoir écourter un peu leur voyage qui devait s’achever fin aout. Nous leur souhaitons bien du courage. On ne sait pas où on en sera dans 9 mois. Ce qui est très courageux c’est qu’ils ont vendu leur restaurant de Nantes pour partir ! Nous ne nous éternisons pas trop car demain il faut que l’on se lève tôt et surtout nous avons à faire nos sacs pour nous alléger pour les 2 jours de trek.

Nazca

Samedi 6 juillet, Aujourd’hui nous partons pour découvrir les fameuses lignes de Nazca. Les mamans seront contentes, nous ne ferons pas le survole en coucou parce que c’est vraiment très cher et Etienne à peur de vomir dedans ! Nous prenons donc un bus local qui nous dépose au mirador de la panaméricaine et admirons les dessins et les lignes ! Puis nous marchons jusqu’au mirador naturel (une petite colline encore sur la panaméricaine). C’est vrai que c’est assez impressionnant et mystérieux mais de là à faire un tour en avion on n’a pas l’impression que cela puisse apporter grand-chose au chmilblique. Surtout qu’à l’époque la tribu n’avait pas moyen de s’élever dans les airs. Donc nous nous consolons en nous disant que l’on voit les lignes comme eux les voyaient avant ! Nous retournons à notre hôtel en reprenant un bus qui nous attrape au passage sur la panaméricaine et libérons la chambre pour le check-out de midi. Nous laissons nos affaires pour aller explorer la petite ville de Nazca et déjeuner sur la Plaza de Armas. Nous rentrons préparer la suite de notre périple et rencontrons 2 colombiennes qui partent dans le même bus de nuit que nous ce soir pour Arequipa ! Nous discutons, elles sont bien sympa mais malheureusement n’ont pas le même trajet que nous. Nous ne ferons pas la suite du voyage ensemble. Nous filons de notre côté au Maria Reich Center, tenu par une ancienne collaboratrice de Maria Reich. Maria Reich était une scientifique qui a étudié quasiment toute sa vie les lignes de Nazca et participer à leur préservation. La dame est un peu folle mais nous raconte ce à quoi pouvait servir les lignes. Surtout elle nous sensibilise beaucoup au faite que plus de 50% de ce trésor est parti en fumée et risque de disparaître avec une pluie qui s’abattrait sur la région. Malheureusement elle explique que le gouvernement ne fait rien et que l’Unesco malgré leur soutient ne sert à rien ! Nous essayons de décortiquer ses messages et ne prendre que le plus intéressant et repartons un peu penauds de ce Maria Reich Center ! Nous prenons nos affaires à l’hôtel et partons pour la station de bus où nous partirons encore avec plus d’une heure de retard pour Arequipa en bus de nuit… Mais avec un bon p’tit chauffa dans le ventre (plat typique de style asiatique acheté dans la rue – genre de riz cantonnais) ! Amélie est stressée pour les bagages dans la soute. Elle a peur qu’on se les fasse voler…

Ica – Huacachina – Ica

Jeudi 4 juillet, Départ de l’auberge à 8h avec le guide du routard 2011-2012 négocié avec la patronne de l’hostal (qui l’avait dans sa bibliothèque) en dédommagement de notre mésaventure dans sa maison ! Après avoir retiré quelques sous et réussit à prendre un bus de ville avec nos gros sacs (les chauffeurs de bus n’aiment pas ça car c’est comme si on prenait la place de deux autres personnes en période de pointe) nous arrivons enfin au quartier des compagnies de bus, la calle 28 de julio. Il n’y a qu’à choisir… enfin… c’est un peu compliqué car il n’y a pas de station qui les rassemble toutes donc il faut pas mal marcher de l’une à l’autre pour comparer les prix et tout cela avec nos sacs. Finalement nous partirons avec Flores pour Ica. Cette compagnie n’est pas la meilleure mais c’est pas cher. Bien entendu nous ne partirons pas à l’heure mais ça nous laisse le temps de discuter avec 2 Péruviens et 2 Japonais. Sur la route nous traversons des zones vraiment très désertiques et surtout nous prenons la fameuse Panaméricaine toute droite et impressionnante. Nous passons à côté des bâtiments délabrés de Pisco suite au tremblement de terre de 2007, des champs de coton, … les paysages changent beaucoup, c’est immense et très beau. La montagne n’est jamais loin, celle-ci suit la côte c’est parfois très impressionnant de la voir si désertique quasiment au pied de l’océan. Le bus nous dépose à Ica mais notre destination finale est HUACACHINA ! Pour y aller, prendre un taxi à 5 soles (pour 5km) depuis la station de bus de Ica. Très facile jusque là. Huacachina est une oasis dans un désert qui ressemble vraiment au Sahara avec des dunes immenses et une lagune au milieu de tout cela. Ce site était très côtoyé par la bourgeoisie du Pérou, dorénavant c’est le terrain de jeu des hippies ! La lagune est devenue verdâtre et parfois il y a quelques odeurs qui s’en échappe et malheureusement le désert est très sale (bouteille d’eau un peu partout, poubelle qui ne sont pas vidées et débordent avec les chiens errants qui viennent y chercher à manger, …). Malgré tout cela, le site est magnifique et est en réalité victime de son succès. De nombreuses personnes viennent s’y perdre à essayer de trouver quelque chose pour les sortir de leur errance, certains y viennent pour essayer d’y gagner de l’argent. Malheureusement il n’y a pas de place pour tout le monde et les prix peuvent être négociés au raz des pâquerettes avec toutes la concurrence qu’il y a. En effet il n’y a que 2 ou 3 rues et toutes sont bordées d’hôtels ou d’agence de tourisme. De notre côté nous nous installerons au Barco et partirons voir le coucher de soleil sur les hauteurs d’une dune ! Magnifique !! Diner à l’auberge avec un Pisco Sour offert par la maison puis balade autour de la lagune où nous recroiserons les fameux Japonais qui reparte pour Lima demain et ensuite Huaraz pour de la rando dans la Cordillera Blanca, beau programme !

Vendredi 5 juillet, Aujourd’hui après d’âpres négociations nous arriverons à partir faire du buggy dans le désert et du sandboard ! C’était trop marrant, c’est comme le surf mais on n’a pas froid ! Nous rencontrons dans notre buggy trois français. Joselin, en étude à Lima qui « promène » ses parents venus le visiter ! Nous sympathisons et passons un bon moment. Joselin nous donne quelques tuyaux pour la suite de notre périple. Après le buggy, nous rassemblons nos affaires et reprenons un taxi pour Ica. Avec notre taxi nous négocions un p’tit détour par une bodega de Pisco ! Nous n’avons pas encore déjeuné et nous voilà déjà à picoler ! Bref, il veut nous emmener jusqu’à Nazca pour 200 soles et nous faire visiter des trucs sur la route mais nous lui expliquer que malheureusement c’est complètement hors budget. Il nous dépose à la station de bus et cette fois-ci nous partirons avec Peru Bus pour Nazca. Nous avons 45 min devant nous pour visiter rapidement la ville d’Ica (largement suffisant à vrai dire) et y retrouvons sur la Plaza de Armas les 2 péruviens rencontrés à la station de Flores de Lima. Le temps passe vite, il nous faut rejoindre au pas de course la compagnie Peru Bus. La ville de Ica bourdonne de klaxonne, il y a des taxis et des rickshaws partout et souvent vide. Même si beaucoup de péruviens se déplacent avec, ce n’est pas la saison touristique par ici et on se demande comment ils font pour tous vivre. Le voyage se passe bien. Encore une fois les paysages sont très désertiques et nous continuons notre route sur la panaméricaine jusqu’à Nazca. Nous croisons des villages abandonnés, des maisons qui ne tiennent plus debout c’est triste… Arrivés à Nazca on se fait harceler par les rabatteurs. Nous les fuyons et trouvons  un p’tit hôtel bien sympa où nous dormirons une nuit. Nous trouvons un p’tit endroit pour dîner, nous sommes les seuls dans ce « resto » qui semble pourtant très populaire à manger notre caldo de pollo (soupe de poulet) et notre plat à base de riz froid (au Pérou dans certains endroits ils se fichent complètement que la nourriture soit froide, tiède ou chaude !). Elles sont 5 à faire tourner une boutique de 20 couverts et à regarder les telenovelas (genre les feux de l’amour) ! Belle ambiance !

Lima et petits tracas

Mardi 2 juillet, Aujourd’hui direction le centre de Lima. Nous partons en microbus, c’est très sympa et pas cher du tout. Nous arpentons les petites rues bordées de vieux bâtiments très colorés et souvent jaunes avec leur balcon en bois très travaillés. Nous visitons l’intérieur d’un couvent (le San Domingo), sublime. Puis la Plaza de Armas bien évidemment (c’est comme les zocalos du Mexique il y en a une dans chaque ville et c’est en générale la place centrale où beaucoup de chose se passe si ce n’est pas tout !), la plaza Italia, le Mercado, le quartier chinois (et oui on aime ça !). Nous profitons de la ville pour racheter un jean pour Amélie et une polaire pour Etienne (il a oublié la sienne dans un bar à Oaxaca mais faut pas le dire !). On nous avait vivement recommandé d’aller voir les « Aguas Danzantes » mais nous n’avons pas de chance car elles sont fermées les lundis et les mardis soir… Finalement nous nous en retournons vers l’hostal pour manger dans un p’tit resto fort sympathique puis comme il n’est pas tard nous rentrons tranquillement pour pouvoir préparer nos affaires pour partir de lima demain matin. Arrivés à l’hostal, horreur, le sac d’Amélie a été découpé en deux endroits et fouillé, naturellement. Celui d’Etienne aussi. Nous prévenons la fille qui surveille l’hostal le soir, elle appelle sa patronne, celle-ci arrive bien 1 heure plus tard… bref on essaie de discuter de savoir ce qu’il s’est passé mais il est tard et nous sommes fatigués. Tout ce remue dans notre tête mais nous arrivons finalement à nous endormir. Demain une longue journée administrative nous attend…

Mercredi 3 juillet, Nous nous réveillons et croyons que ce qui s’est passé hier n’était qu’un rêve. Et bien non c’est la dure réalité. Nous discutons avec la patronne de l’hostal pour négocier un remboursement des choses volées mais elle dit que ce n’est pas de sa faute et qu’elle est aussi victime. En un sens c’est la vérité… on nous a donc volé notre disque dur externe et de la monnaie brésilienne, indienne, australienne et thaïlandaise que Jessie nous avait offert avant de partir. La rage… Bref, la patronne appelle la police touristique. Celle-ci se déplace pour constater notre chambre, le sac dépouillé, prendre en note ce qui a été volé et regarder la vidéo de l’accueil de l’hostal. C’est un touriste, un « gringo » comme on dit ici, qui est entré dans l’hostal, sans sac ni papiers, vers 14h00 pour demander à voir le dormitorio (chambre partagée et en général peu chère). Il a vu qu’il y avait 2 sacs dedans alors a confirmé qu’il prendrait un lit. Il explique que des amis à lui vont venir également avec ses affaires… Il s’enregistre sous un faux nom et un faux numéro de passeport. Il se fait passer pour l’ancien président de République Tchèque, Václav Havel, et l’affaire est bouclée. Il dit qu’il veut prendre une douche et demande une serviette. La dame qui surveille l’auberge à cette heure-ci ne se doute de rien et lui donne une serviette. Il monte à l’étage, fouille le sac d’Etienne. Redescend discrètement sans être vu et pique une paire de ciseaux au secrétaire de l’accueil et remonte dépouiller le sac d’Amélie qui avait été cadenassé. Finalement quasiment tous nos documents importants et nos choses de valeurs étaient dans le locker sauf le disque dur externe, la Gopro et le lecteur de musique. Heureusement il n’a pris que le disque dur externe… Les flics emmènent Etienne et la patronne de l’hostal au commissariat pour prendre la déposition de chaque personne. Vers 12h Etienne rentre rincé. La patronne nous indique où racheter un disque dur externe et où faire réparer le sac d’Amélie. Nous profitons de cette journée de plus à Lima pour faire encore quelques courses et surtout manger un bon ceviche au « Punto Azul » chaudement recommandé par les 2 Karina de lundi soir ! Nous récupérons le sac d’Amélie à 21h, enfin nous allons pouvoir nous mettre en marche vers le sud du Pérou et quitter cette ville grise et froide.