Viva la Lucha Libre !!

Buenos dias todos !

Nous revoilà pour vous conter notre dernière semaine au Mexique ! Nous sommes un peu tristes de quitter notre ami Loïc car nous avons passé 3 semaines excellentes avec lui et c’est aussi pour nous une page qui se tourne car nous allons quitter l’Amérique du Nord. A partir de lundi 01 juillet nous serons au Pérou pour la découverte des Incas et pour 14 jours environ !

La semaine dernière nous avons beaucoup pensé à vous car nous sommes allés voir un match de « Lucha Libre » et nous sommes sûrs qu’il y en a parmi vous qui adore ça. Surtout les garçons sûrement ! La Lucha Libre veut dire littéralement en français « Lutte Libre ».

Il s’agit en réalité de la version mexicaine du catch américain. Ce sont des combats d’hommes (ou de femmes parfois) comprenant beaucoup de spectacle : saltos, pirouettes, utilisation des élastiques du ring pour s’élancer, sauts au-delà du ring, mises en scène… Bref la total pour s’amuser, passer une bonne soirée à écouter les mexicains commenter les matchs… En tout cas, on ne s’est pas du tout ennuyé c’était très dynamique et les mexicains sont tellement fans qu’ils mettent une sacrée ambiance dans l’arène.

La « Lucha Libre » aurait été a priori introduite au Mexique par les français lors de l’occupation du pays par ces derniers en 1863 sous Napoléon III. Venue sous la forme de jeux de rôle et de mises en scènes comiques, nous pensons que c’est sous l’influence de la fameuse fête de mardi gras que cela s’est développé. En effet comme nous avons pu le voir à la Nouvelle Orléans aux USA, Mardi Gras est une fête qui compte beaucoup et, partout où les français sont passés, cette fête a laisser des traces et a dérivé au file du temps, de la culture d’origine des habitants du pays, de son histoire… Ainsi le jeu a beaucoup évolué pour arriver à ce que l’on connait aujourd’hui de la « Lucha Libre ».

Les joueurs, appelés « Luchador », jouent souvent avec des masques qui couvrent partiellement ou complètement le visage. Les masques sont très beaux et représentent la vie du Luchador. C’est d’ailleurs l’insulte ultime que de se faire enlever son masque par son adversaire durant un match. Certains arborent uniquement un maquillage ou des tatouages sur tout le corps (vrai ou faux, on sait jamais!). L’habillement fait également parti du « show ». L’habit du Luchador est en général accordé en couleur avec son masque (s’il en porte un). C’est un peu comme un déguisement qui permet au Luchador de rentrer dans son rôle (policier, lutteur, power ranger,… !)

Pour nous la soirée s’est déroulée en 6 matchs différents avec à chaque fois deux équipes (bien évidemment) mais de une à trois personnes. C’est-à-dire que parfois sur le ring il y avait jusqu’à 6 Luchadores, plus l’arbitre. A ce niveau cela devient le capharnaüm, il y a des combats de partout ; sur le ring, hors du ring, ça saute de partout, etc.

D’autre part, pour gagner un match un Luchador doit plaquer son adversaire sur le ring pendant 3 secondes ou bien l’autre doit déclarer forfait.

Comme nous vous le disions également plus haut, tous les matchs ne sont que mise en scène même si les coups semblent réalistes. En effet, pour donner du piquant aux matchs, les Luchadors font semblant de se détester ou bien de se vexer vis-à-vis d’un « faux mauvais coup » pour se justifier dans la réalisation de saltos (ou tout autre chose) sur son adversaire qui lui s’est préparé à le recevoir pour tomber correctement sans se faire trop mal… c’est un peu comme des cascades de cinéma !

Après le match, dans la rue de nombreux stands étaient installés pour la vente de masque. Nous n’avons pas résisté à un petit souvenir. Nous nous sommes achetés un masque ! Nous vous le montrerons à notre retour !!

A bientôt pour de nouvelles aventures Péruviennes cette fois !

Adios Mexico !

Vendredi 28 juin, Levés à 4h30 du matin pour choper le bus de 5h30 à la gare de Guanajuato. Nous avons 5 heures de bus, nous y dormirons très bien ! Nous revenons chez Loïc sur les coups de midi. Il a fini sa soutenance via skype et nous rejoins directement chez lui. Il est claqué car n’a pas beaucoup dormi mais nous propose de nous accompagner dans la découverte de la zona rosa et son quartier d’affaire, la Roma et son quartier très bobo, ambiancé, vert et bien plus calme avec ces vieux immeubles styles coloniaux pas tous rénovés au super potentiel… puis dernier p’tit tour dans la Condesa. Nous filons vers l’arène de la « Lucha Libre » ! C’était vraiment extra ! Ca nous a fait penser à Clément qui regardait souvent les matchs de catch à la télévision le vendredi soir à Courcelles ! Bref on vous conseille de lire l’article pour les enfants à ce sujet !

Samedi 29 juin, Aujourd’hui nous continuons la découverte de la cuidad de Mexico par Coyoacan (le lieu des coyotes). Ce fut une ville à part entière, intégrée par l’immense Mexico par la suite. C’est un « quartier » à l’ambiance très familiale, toutes les générations sont dehors, surtout le samedi. Nous demandons à un monsieur dans la rue de nous faire son tour avec ses oiseaux. L’oiseau prend avec son bec des objets comme l’indique le monsieur. Le clou du spectacle c’est quand l’oiseau sort de la petite boite notre « horoscope » et notre secret ! En fonction de la couleur des papiers qui sortent de la petite boite du bec de l’oiseau, le monsieur nous indique leur signification. Amélie et Loic repartent plutôt avec de bons présages, Etienne malheureusement n’a pas a même chance ! A Coyoacan, nous visitons la Maison Bleue de Frida Kalo où elle vécut avec Diego Riviera. André Breton et même Trotsky y séjournèrent… C’est un endroit très intéressant, plein des tableaux de Frida, son atelier et son histoire… Nous visitons encore un p’tit parc puis prenons un taxi pour nous ramener vers la station de métro. Nous nous dirigeons vers les deux églises de la Guadalupe, la figure religieuse la plus adorée de tous les mexicain. L’une des églises est moderne et l’autre est ancienne et penche sacrément ! Puis petit détour par la « Plaza de las tres culturas », possédant des ruines d’un marché de tenochtitlan, une belle et grande église style coloniale et des « barres » d’immeuble type année 70 tout autour. Il pleut, nous rentrons vite chez Loic pour nous préparer pour notre dernière soirée avec lui. Après un before à l’appartement, un bout de soirée pour l’anniversaire d’un type que même Loïc ne connait pas, la rencontre avec Felipe dans un bar (un pote à un colloc’ à Loïc), une virée dans un bar de nuit, nous voilà à manger des tacos réparateurs à 5h00 du matin dans un p’tit resto ouvert 24/24 !

Dimanche 30 juin, Dernier jour à Mexico. Nous nous réveillons tant bien que mal après cette superbe soirée et partons au bosque, le poumon vert de Mexico. Nous allons visiter le musée d’anthropologie superbement bien fait. Il présente toutes les cultures présentent au Mexique, c’est hyper intéressant. Il y a plein de reproduction de monument se trouvant à travers le pays et une collection énorme de poterie… en fonction de chacun des peuples présentés. Puis nous filons dans le centre de Mexico pour une rapide visite du musée des beaux arts gratuits le dimanche. Nous y verrons de très belles fresques peintes pour l’ouverture du musée par Diego Riviera et tant d’autre dans le hall de celui-ci. Puis direction la « Torre Latina » donnant une vue sublime sur la ville. Nous rentrons chez Loïc préparer notre sac tout en faisant un petit arrêt pour un sandwich à l’espagnol (chorizo, jamon serano, miel, huile d’olive, fromage,… énormissime !). Loïc nous accompagne au Métro et lui disons au revoir. Nous sommes tristes de partir mais notre voyage continue…

Les villes coloniales

Mardi 25 juin, Nous nous levons tôt pour filer à la station de bus « del norte » de Mexico. Là-bas nous prenons le bus pour Queretaro. Il y a à peu près 3h30 de bus nous arrivons là-bas sur les coups de 12h, ça nous laisse le temps de trouver une auberge miteuse mais pas chère et de visiter l’après-midi… Enfin tout cela est possible une fois que vous avez compris quel microbus vous pouvez prendre pour aller de la station d’arrivée à Queretaro à la ville en elle-même ! La ville est toute orange et blanche et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. En nous baladant, nous lorgnons sur un p’tit boui-boui appelé la Tortuga. C’est apparemment une institution ici ! Cela fait 50 ans que le « resto » existe, il a gardé son style de l’époque, des photos passées accrochées aux murs… des tortues empaillés ainsi que des taureaux, on aime le style ! En plus c’est la sortie des étudiants et ces derniers se ruent vers la Tortuga ! Pour commander c’est aussi la mission. Quand il y a du monde il faut prendre un ticket, commander, manger dans l’espace rikiki mis à disposition, puis payer ! Mais qu’est-ce que ça vaut la peine ! Nos papilles faisaient de la fumée ! Nous visitons la ville à pied ; la Place des Armes, le Zocalo, le marché, les p’tites ruelles… Le musées des beaux arts est gratuit aujourd’hui, on y rentre et quelle surprise : il y a une expo sur l’architecture Française avec plein de projet HQE, BBC, etc. Amélie a l’impression d’être au boulot ! Issy les Moulineaux, Paris, Jean Nouvel, AIK et surtout… le projet en construction en face de notre ancien appartement !! C’est trop marrant… Nous rentrons à l’auberge nous reposer. Soudain c’est le déluge dehors. On a l’impression qu’il va pleuvoir dans la chambre ! Nous attendons que cela se calme pour aller manger un morceau dans un p’tit resto situé dans une cours d’immeuble, très mignon.

Mercredi 26 juin, Petit déjeuner dans un endroit où le café est moulu sur place ! Etienne est content : Huevos al rancheros et pancakes ! Nous continuons la visite de la ville de Queretaro jusqu’à 10h00 ; l’aqueduc, le couvent, encore des p’tites ruelles puis reprenons la route vers la station de bus de Queretaro après avoir pris nos affaires à l’auberge. 1h30 plus tard nous voilà à San Miguel de Allende. Nous trouvons l’auberge référencée par le routard et nous installons. Ici pas vraiment d’hostal hyper cheap alors ça compense avec hier ! La ville est rouge, orange et jaune et également inscrite au patrimoine mondial de l’unesco. Nos pas nous amènent à un boui-boui de tacos extra ! Chorizo, tripes,… la p’tite sauce qui pique, les oignons et les herbes ! Hum ! On dévore au pied de l’étal installé simplement dans la rue. A 2 pas se trouve le marché artisanal superbement achalendé et aux prix très intéressants. Après les cours de négo que nous a appris Loic, nous nous lançons et finissons avec 2 superbes têtes de morts plein de couleurs, bref très belles (une pour nous, une pour Loïc !). Nous nous redirigeons vers le centre, le zocalo, les places et les églises (il y a en vraiment beaucoup ici et elles sont magnifiques)… Nous montons au Mirador pour avoir une superbe vue sur la ville et son lac installé dans la vallée… Pour y aller il faut monter des ruelles étroites et très très pentues ! Après cela retour à l’auberge pour déposer nos affaires et ressortir manger le soir. Amélie craquera pour un p’tit burger mexicain dans un boui-boui de rue et Etienne pour leurs tacos. Puis en dessert, nous nous rendons à l’adresse incontournable de San Miguel : manger des churros con chocolate sur la place ! Sublime fin de journée !

Jeudi 27 juin, Nous quittons l’auberge tôt pour Guanajuato. C’est à 1h30 de route de San Miguel nous y arriverons tôt pour en profiter. La ville est ici multicolores ! Toutes les maisons se parent d’une couleur magnifique. Nous visitons encore une fois les lieux stratégiques. Assez rapidement d’ailleurs car la ville n’est pas immense. Mais attention, la ville étant installée dans une immense vallée, les rues montent vite ! Et nous sommes en altitude ! On s’essouffle un peu ! Le marche, l’université installé dans une ancien hopital, les églises, les superbes théâtres, le mirador sublime, les places vivantes au gré de la musique et des étudiants, les p’tites ruelles qui montent et qui descendent avec leur tag, le musée sur Don Quichotte, le musée sur l’histoire de Guanajuato (où Etienne dort debout)… ! Bref on se sent vraiment bien dans cette ville un peu moins « gringos » que San Miguel où on entendait parler Anglais à tous les coins de rues ! Le type de l’auberge nous conseille de manger des Gorditas à un endroit bien spécifique qu’il nous indique précisément. Il est content que nous y allions ! C’est super bon les gorditas, ce sont des galettes de maïs avec du fromage et ce que l’on veut en sorte de viande quasiment. On fait attention à ce que l’on choisi pour ne pas avoir l’estomac en vrac mais c’est tellement bon ! Le soir venu nous nous installons sur le « Jardin de la Union » pour écouter la musique d’un groupe installé sur un kiosque. Superbe ambiance, c’est la fête à Guanajuato ! Amélie tente un p’tit dessin. Ici on sent que c’est davantage fait pour le touriste : dans les restos chacun affiche « fruits et légumes lavés avec de l’eau potable » et même les mamies dans la rue qui font à manger dans les p‘tits boui-boui mettent des gans pour prendre l’argent des clients !

Un peu d’histoire sur le Mexique et les Aztèques

Hola amigos !

Voici notre deuxième reportage du Mexique où nous passons vraiment d’agréables moments avec notre ami Loïc. Après nos aventures en Amérique du Nord où nous avons pas mal « couru », nous nous reposons un peu aux bords des plages que nous croisons en parcourant la côte sud du Pacifique. Pour vous donner un petit aperçu du parcours nous sommes partis de Mexico pour Oaxaca, puis nous sommes allés à Puerto Escondido, Mazunte, San Agustinillo, Zipolite, Puerto Angel (petit village de pécheur magnifique), puis nous sommes remontés vers le golf du Mexique et avons fait une halte à Catemaco et enfin de retour vers Mexico avec un bel arrêt à Puebla, magnifique ville type coloniale très bien préservée ! Etienne se croyait en Espagne.

Mais nous sommes bien au Mexique et tous les immenses drapeaux hissés dans la rue, sur les collines alentours nous le rappellent bien ! D’ailleurs parlons un peu du drapeau Mexicain. Il est comme celui de l’Italie, vert, blanc et rouge avec une illustration au milieu. Le vert représente la foi du peuple mexicain en son destin, le blanc, la pureté de ses idéaux et le rouge, le sang des martyrs de la patrie. Quant à l’illustration il s’agit d’un aigle, posé sur une sorte de cactus, tenant dans sa pâte la queue d’un serpent et dans son bec, la tête ! Cette illustration symbolise la découverte de la ville de Mexico par les Aztèques (appelés aussi les Mexicas). Le peuple Aztèque est une civilisation apparue peu de temps avant la découverte de l’Amérique par les Européens (200 ou 300 ans environ avant). Selon la légende, un dieu aurait ordonné aux Aztèques de partir à la conquête du monde et de construire l’empire du monde Aztèque sur un lieu où ils verraient un aigle dévorer un serpent sur un nopal (figuier de barbarie – sorte de cactus). Alors que la tribu errante arrive sur les rives des lacs de la vallée de Mexico, la prophétie se réalise. Et c’est ainsi qu’un matin ensoleillé de l’été 1325, les Aztèques s’installent sur un ilot du lac, zone inhospitalière, marécageuse, insalubre et infestée de moustiques, pour y fonder ce qui va devenir la plus grande ville du monde de l’époque : Mexico-Tenochtitlán (Ces mots ont été transcrit en espagnol par les colons après avoir entendu le nom de la ville de la bouche des Aztèques) ! A noter que l’aigle représenterait la force du soleil, le cactus, les forces de la nature et le serpent, les ressources naturelles de la terre.

A l’arrivée des Espagnols en 1519, ces derniers découvrent la capitale de l’empire Aztèque construite au milieu d’un lac bordé de majestueux volcans. Une sorte de ville flottante couverte de palais gigantesques, de pyramides, de jardins, de canaux (pour drainer l’eau du lac) et des aqueducs pour alimenter la ville en eau potable. D’après les textes des colons, la ville était très propre, ordonnée, régie par des règles et des rites stricts.
Ceci est bouleversé par l’arrivée des Espagnols qui à l’issu de 3 ans d’occupation ont fait raser la ville Aztèque pour y construire par-dessus et avec les pierres des temples et des pyramides, les premiers édifices coloniaux que l’on peut encore admirer de nos jours. Malgré ce barbarisme choquant aujourd’hui, il faut quand même dire que les Espagnols ont édifié une ville remarquable. En effet, le centre de la ville est magnifique et les édifices splendides malgré le fait que certains d’entre eux penchent méchamment : les constructions réalisées sur un sol ayant abrité un lac auparavant nécessitent des principes de construction beaucoup plus complexe qu’une construction sur du granit en Bretagne !
Quand les Aztèques s’installent sur le site de Mexico-Tenochtitlán ils découvrent, non loin de là, le site que nous connaissons à ce jour sous le nom de Teotihuacán. C’est une ville immense située à proximité de Mexico, qui a été abandonnée semble-t-il subitement par sa civilisation entre les VII et VIII siècle. Les Aztèques ayant compris la grandeur de cette ancienne ville ils s’y rendaient régulièrement pour réaliser leurs rites. La ville étant immense, ils pensent à l’époque, que ce ne peut-être que le chef-d’œuvre des dieux ! En effet Teotihuacán a été construite entre les années 150 et 450 après J.C. et était au Vème siècle une ville d’environ 200 000 habitants étendue sur de nombreux km², plus grande que la taille de Rome à l’époque de l’antiquité ! Ce qui est très impressionnant !

Aujourd’hui on peut visiter une partie de cette ville mais tout n’a pas encore été dégagé, beaucoup de pyramides ont été ensevelies sous la terre et les végétaux si bien que quand les espagnols sont arrivés ici ils ont crus que c’était des collines ! Il faut savoir que les pyramides servaient de fondation à des temples construits au sommet. Aussi les pyramides ne sont pas du tout creuses mais bien pleine de terre qui sert de support à la pierre qui lui donne sa forme géométrique de pyramide ! A contrario, en Egypte par exemple, les pyramides sont totalement construite en pierre, il n’y a pas de terre ou de sable à l’intérieur et certaines présentent même des salles et des circulations.

La ville de Teotihuacán entretenait également de nombreux échanges commerciaux et culturels avec d’autres citées dont celle de Monte Albán que nous avons également visitée quand nous sommes allés à Oaxaca. C’était également une ville immense dont le centre névralgique (comprenant les temples et les palais) était positionné en hauteur sur une montagne afin que les prêtres et les empereurs puissent dominer le peuple installé dans les vallées autour. Il faut bien comprendre que ces sites réunissant les pyramides étaient destinés à la haute société cultivée comme en Europe avec le clergé et les nobles qui logeaient dans les belles demeures encore debout aujourd’hui. Aussi les habitations des peuples n’existent plus car trop vulnérables aux caprices du temps qui passent.

La civilisation de Monte Albán a également disparue subitement à peu près à la même époque que celle de Teotihuacán, surement à cause de la chute de cette dernière.

Les explications sur le pourquoi de la chute de Teotihuacán sont vastes : baisse brutale des ressources, crise économique, invasions de barbares venues du nord ou révolution sociale contre le pouvoir en place… Cette dernière explication semble être privilégiée par les archéologues puisqu’il a été découvert que seuls les édifices principaux représentant le pouvoir avaient été brûlés…

La période pré-hispanique (avant l’arrivée des espagnols) comme on dit ici, offre bien des découvertes de nos jours et est synonyme de beaucoup de travail pour les archéologues et les scientifiques sur ce monde qui n’a pas laissé beaucoup de traces écrites. Il reste encore beaucoup de travail pour comprendre comment ces gens vivaient ; surtout pour les civilisations qui se sont éteintes avant l’arrivées de Espagnols,  contrairement aux Aztèques, par exemples, présents à leur arrivées.

On espère que ce petit reportage vous a plu, a bientôt pour de nouvelles aventures !

Visite de Puebla et retour à Mexico

Dimanche 23 juin, Joyeux Anniversaire Etienne ! Loïc termine son rapport ce matin. Nous partons donc que tous les deux visiter Puebla pendant 2 bonnes heures. Il fait super beau, on profite bien, la ville est magnifique : le zocalo, les bâtiments autour, la cathédrale, la bibliothèque, … Quelques musées sont gratuits le dimanche nous en profitons pour aller voir des fresques retrouvées dans une vieille maison de curée du XVIème siècle. Il y a un musée préhispanique mais malheureusement pour nous il est en rénovation… La ville est truffée d’Eglise nous en visitons également quelque unes. Puis nous repartons chercher Loïc à l’hôtel, il a fini son rapport et l’envoie à son tuteur, nous allons pouvoir fêter cela ! Nous partons déjeuner dans le marché de la ville et goûtons aux spécialités locales : mole de poulet pour Amélie, soupe de tripes pour Etienne et soupe de maïs pour Loïc ! Puis nous repartons dans la ville, nous visitons le temple Santo Domingo, l’extérieur de la casa de los muñecos … Puis nous partons faire un petit tour à Cholula, village tout à côté de Puebla. Nous gravirons ce qui est dit comme étant la plus grande pyramide du Mexique. Celle-ci n’a jamais été dégagée de ces végétaux et à l’époque, Cortez l’a pris pour une colline. Il y a fait détruire un temple et construire une superbe église à la place. Nous repartons vers 18h00 pour Mexico, il nous faut rendre la voiture demain à 10h00. Au lieu de mettre 2 heures de route nous mettrons 4 heures ! Il y a un accident assez grave qui nous mettra à l’arrêt pendant 1 bonne heure… Apriori il y a toujours des bouchons le dimanche soir et souvent des accidents aux abords de Mexico donc en réalité on ne met jamais le vrai timing pour arriver à Mexico. Même pour en sortir c’est compliqué. Le problème : beaucoup de routes arrivent de partout et quelque soit la direction il faut passer les montagnes alentours… Enfin de retour au D.F., on est ravi de ce petit séjour. Ce soir : pasta à l’huile d’olive pour réconforter notre ventre qui en a vu de toutes les couleurs ces dix derniers jours !

Lundi 24 juin, Loïc part rendre la voiture, pendant ce temps nous nous préparons pour une petite séance coiffeur chez la voisine d’à côté ! Elle s’appelle Anna et est espagnole. Elle est arrivée au Mexique il y a 14 ans, a des jumelles de 6 ans mais est dorénavant mère célibataire. C’est une vraie espagnole punchie, on rigole bien avec elle (heureusement Etienne parle très bien, Amélie tente quelques phrases !). Loïc nous rejoint et passe aussi sous ses ciseaux. Nous rentrons à la colloc’ de Loïc pour déjeuner rapidement des pastas (encore !) et finalement sortir visiter Mexico. Nous visitons tout d’abord un peu la Condesa, le quartier de Loïc, pour se renseigner sur les prix des colis pour la France et également acheter notre ticket de bus pour demain car nous partirons pour aller visiter quelques villes coloniales au Nord de Mexico. Malheureusement le guichet dans la Condesa est fermé depuis 1 an ! Tant pis nous verrons cela demain ! Nous partons pour le centre de Mexico et c’est une balade intense qui nous attend. Le centre est magnifique, il y a plein de choses à voir. Bien que Cortes ait fait tout raser de la splendide ville Aztèque, la ville coloniale qu’il y a fait construire à la place est également sublime. Le zocalo, la cathédrale (où nous monterons au niveau des tours pour avoir une superbe vue sur la ville), les quartiers du zocalo, du Santo Domingo, de la rue Madero, de la rue de la Moneda, le jardin Alameda… bref tous les bâtiments sont assez magiques. Certains penchent beaucoup à cause du terrain argileux (anciens marais) et c’est amusant de les voir ainsi. Les bâtiments de l’île Feydeau à Nantes, à côté, c’est de la rigolade ! Certains se sont même enfoncés de 2 mètres par rapport au niveau du sol ! Les rues sont donc aménagées pour permettre d’accéder à tous les bâtiments de la même rue ! Nous rentrons vers 21h00 chez Loïc. Il rentre d’un petit footing. Nous partirons dîner avec Anna dans un resto Thaïlandais super bon ! Nous sommes de retour au D.F. les prix ne sont pas les mêmes que dans la région de Oaxaca et de Veracruz mais c’est super bon !

De Catemaco à Puebla

Samedi 22 juin, Loïc se réveille tôt pour tenter de terminer son rapport… il nous réveille un peu plus tard pour profiter de Catemaco. Petit déjeuner à base d’œuf et de tacos super bons ainsi que les fameux flageolets traditionnels ! Nous cédons pour une petite balade en lancha, reposante mais pas très très intéressante. De plus, il pleut un peu aujourd’hui, ce n’est pas le top ! Le parcours nous amène vers plusieurs sites touristiques mais il faut payer pour descendre à chaque fois et il faut que l’ensemble de la barque soit d’accord. Nous sommes avec des Mexicains qui ont voyagé de nuit la veille (les pauvres) pendant 7 à 8 heures de route sous la pluie torrentielle. Le mari est chauffeur de bus « platinium » nous dit la femme, alors tout va bien ! Les Mexicains ne veulent pas sortir de la barque donc nous restons tous à bord. Seul attraction marrante : des singes sur des petites îles que l’on peu observer de la barque. Quand on sait que ce sont les biologistes qui les ont introduits ici et qu’ils doivent leur apporter à manger car il n’y a pas assez pour eux sur l’île… ça fait très folklore pour touriste. Ici c’est la région des chamans, la barque nous amène également à un endroit où l’on pourrait tester les produits et même avoir une « consultation » mais là encore nous ne descendrons pas. Pour apprécier le reste de Catemaco il faudrait rester davantage de temps sur place pour profiter de la jungle autour mais ce n’était pas tout à fait dans notre timing et la météo ne s’y prête vraiment pas. Nous partons de Catemaco après un rapide tour dans la petite ville pour aller voir des chûtes d’eau. L’endroit se révèle splendide même si encore une fois tout autour c’est hyper aménagé. Tout est fait pour accueillir le touriste. Le site est géré par l’association du village d’à côté. Les gens ici sont un peu bizarres, on n’a pas l’impression d’être à notre place… Nous reprenons la route pour Puebla, magnifique ville coloniale aux abords de Mexico. Avant d’y arriver il nous faut faire un long trajet. Loïc pensait que nous mettrions 5-6 heures mais au final c’est bien 8 heures de trajet que nous mettrons ! Nous faisons même de la piste à certains endroits ! Il faut dire que la pluie d’hier n’a pas tout arrangé. Nous espérons que la voiture va tenir le choc (c’est une petite chevy automatique mais qui a du mal à passer les vitesses toute seule !). La partie de Veracruz que nous traversons est très jolie mais de moins en moins luxuriante. Les gens ici portent des chapeaux de cowboy, montent à cheval, gardent des troupeaux de vaches plus ou moins grosses selon ce qu’elles trouvent à manger. Pour donner à manger aux chevaux rien de mieux que de les attacher dans le bas côté de la route ! Il pleut beaucoup et la route est assez chaotique mais Loïc continue à travailler dans la voiture ! Arrivés à Puebla nous nous installons dans un petit hôtel. Il est déjà bien tard nous ne pourrons pas beaucoup profiter de la ville alors nous décidons de prolonger la location de la voiture pour y rester demain. Nous sortons dîner dans un p’tit resto Italien, car le propriétaire que l’on rencontre dans la rue semble très sympa (bon choix, on passe un agréable moment et c’est hyper bon !). Celui-ci nous conseille un bar où aller après. Dans ce bar, il y a un groupe de musique de rock un peu métal. Vraiment excellent, avec les musiciens et des chanteurs qui partagent beaucoup avec le public ! On passe une super soirée, en plus les mojitos sont trop bons.

Catemaco

Vendredi 21 juin, C’est l’été ! Nous quittons l’hôtel à 6h45 pour Catemaco. Nous avons normalement 6 heures de trajet en voiture. Le début de la route est très sinueux, Amélie conduit, les 2 autres dorment un peu pour prendre le relais par la suite. Les paysages sont très luxuriants par ici. Comme d’habitude il y a plein de « tope » partout sur la route (des mini dos d’âne) qui ne sont pas du tout indiqués. Heureusement ils sont davantage aux abords des villes donc c’est plus simple de les repérer. Autant dire que conduire la nuit est très dangereux par ici car les « tope » sont les causes de la ruine des amortisseurs des voitures ! Nous arrivons dans l’Etat de Veracruz, très vert, avec des autoroutes ! Plus facile pour conduire ! Nous croisons des éoliennes, Loïc est ravi (l’énergie est son nouveau domaine de prédilection) ! Il ne fait pas hyper beau mais il ne pleut pas… Loïc reçoit un message d’une copine qui lui annonce qu’une tempête tropicale s’est formée et abattue sur la ville de Veracruz la veille. Elle semble plutôt prendre la direction de Mexico mais on devrait en ressentir les retombées. Arrivés à Catemaco des racoleurs nous courent après la voiture pour aller faire un tour de lancha (barque) sur la belle lagune ! Nous tentons de les éviter mais il y en a toujours un autre qui apparaît au coin d’une rue ! Nous nous installons dans une petite auberge et nous reposons de ce long trajet de 8 heures de route finalement ! Quand nous nous réveillons il pleut à torrent dehors. Nous attendons que ça se calme pour sortir. Nous n’allons pas très loin car vu le temps les gens ne sortent pas et les lieux branchés ne seront pas très fréquentés. Le petit bar du coin propose un groupe de musique de rock à ses clients, c’est sympa ! Il y a des jeux de société dans le bar, nous nous mettons à jouer au scrabble avec des lettres espagnoles mais en français. Ce n’est pas si mal ! Pendant ce temps la pluie se remet à tomber et dans le bar situé à l’étage d’un bâtiment nous assistons à notre première pluie diluvienne. Le bar fuie de partout mais ce n’est pas un problème la soirée continue avec des seaux un peu partout ! Ce n’est pas tant l’été que ça pour nous non-plus aujourd’hui !

De Puerto Angel à Huatulto

Mercredi 19 juin, Nous quittons Zipolite aux alentours de 7h00 pour prendre la route vers Puerto Angel. C’est un petit village de pêcheurs super mignon. Nous avons encore un temps magnifique aujourd’hui, nous décidons de tenter une sortie en mer ! Tout d’abord découverte du port, petit déjeuner à côté des tas de poissons péchés ce matin (les pêcheurs viennent de rentrer et Etienne et Loïc les aident à pousser les bateaux sur la partie haute de la plage !), il y a plein de mouches partout nous filons vers la zone plus touristique de Puerto Angel. Nous ne trouvons pas Byron (un des types qui nous a accosté à notre arrivée à Zipolite et conseillé par le routard) avec qui nous voulions faire un tour de bateau mais ici ça grouille de propositions. En deux temps trois mouvements nous voilà à bord d’un petit bateau avec un couple mexicain et un couple chilien. La fille qui nous a racolé est trop marrante, elle se retrouve d’ailleurs avec notre linge sale à laver pendant notre virée… (on a cherché des laveries mais c’était très compliqué… et quand c’est compliqué mieux vaut se faire aider par quelqu’un du coin à qui on donnera un pourboire). La sortie en mer est superbe, Alberto notre capitaine est super sympa, avec lui nous verrons des dauphins et une mignonne tortue (l’attrapage de la tortue par Alberto pour faire plaisir à ses clients est un peu gênant à raconter, on va squeezer ce passage). Il nous emmène faire des sauts, un peu de snorkling et pour finir, manger sur une petite crique toute mignonne, certes faite exprès pour les touristes mais c’est super agréable ! Nous y retrouvons nos Coloradiens d’hier et Loïc tape la discute ! Cette halte nous permet également de faire connaissance avec les Mexicains et les Chiliens, super sympas ! Après 4 heures de balades, nous voilà de retour à Puerto Angel. Nous disons au-revoir à tout le monde et retrouvons notre señora qui s’est occupée de notre linge ! Elle nous emmène dans une école, sur le trajet elle rigole, sa voie et son rire nous font penser à Tata Manu ! Elle s’appelle Marisol et est très fière de son prénom ! Après un petit temps d’attente nous récupérons nos affaires, nickel ! Merci Marisol et en avant pour Huatulco ! Sur la route nous prenons un chemin pour aller voir une plage conseillée par le routard, la boca vieja. En fait c’est hyper loin, sur une piste et non une route, on se demande si la voiture va tenir le coup ! L’endroit n’est pas si mal mais ce n’est pas non plus l’extase ! Entre temps nous rencontrons un homme qui tient un cheval au licol, le cheval est magnifique et semble très nerveux. On discute avec le type mais le cheval s’impatiente et se met à hennir très fort. Loïc qui dort à l’arrière à ce moment là se réveil en sursaut en ce demandant ce qui peut bien se passer !! Dommage qu’on n’ait pas filmé… Sur la plage on voit des pélicans, des pêcheurs, des énormes corbeaux, il y a une rivière qui se jette dans l’océan, des magnifiques rochers… On est censé voir des tortues mais à part une noix de coco couper en deux qui de loin aurait pu y ressembler, rien à l’horizon. Arrivés à Huatulco, Loïc nous négocie une chambre d’hôtel, avec piscine, air conditionné, c’est le must comparé aux hostels des premiers jours,  on est au top !

Jeudi 20 juin, notre confort à l’hôtel est dérangé par une présence dans nos ventres qui nous empêche de déguster les plats typiques mexicains ! Aujourd’hui c’est donc un peu de repos après la longue route d’hier… sauf pour Loïc qui doit finir son rapport ! Dans l’après midi Etienne et Amélie partent visiter quelques plages recommandées. Huatulco est une destination touristique qui permet de désengorger Acapulco et Cancun. Les plages sont donc le principal intérêt ainsi que le petit centre ville et son zocalo (la place centrale). A Huatulco il y a des dizaines de plages insérées dans 9 baies. Les touristes n’ont qu’à choisir. Certains clubs se sont montés aux abords de ces plages et se réservent donc le droit de privatiser des morceaux de plage… De quoi énerver les marcheurs sur le sable ! N’étant pas véhiculés aujourd’hui nous n’irons voir que 2 baies accessibles à pied. La route pour y accéder n’est elle non plus pas trop faite pour les piétons, l’infrastructure est énorme comparée à ce que l’on a vu jusqu’à aujourd’hui au Mexique… tout est fait pour accueillir du touriste en masse. Il y a même un petit aéroport. Nous rentrons à l’hôtel pour nous relaxer à la piscine et sortir Loïc de son rapport afin d’aller dîner dans un resto italien hyper bon : pâtes fraîches faites maison ! Cela apaise notre ventre nous allons pouvoir bien dormir et pas trop embaumer la chambre !

Dernier jour à « A Nice Place On The Beach » – Where people come to do nothing !

Mardi 18 juin, Réveil tranquille à l’auberge, petit déjeuner sur la terrasse de sable abritée par un préau de palme avec vue sur l’océan. Nous analysons le mode de vie des gens « habitant » ici avec Loïc qui nous rejoint. Zipolite est le paradis des surfeurs mais aussi des glandeurs et des fumeurs… L’ambiance est à la cool ! Nous filons pour retourner à Mazunte afin de visiter un peu plus la ville et les plages. Malheureusement le centre de la tortue est fermé mais les plages elles sont accessibles et très belles. Encore une fois les vagues sont incroyables ! On se baigne un peu, ou plutôt on plonge dans les énormes vagues afin d’éviter de se faire attraper et de prendre le bouillon comme Etienne qui s’est retrouvé la tête en bas et les jambes qui dépassaient des vagues par le haut ! Nous retournons sur San Agustinillo pour arpenter ses deux magnifiques baies et manger un bout face à l’océan. Les vagues se cassent sur les rochers, c’est digne de l’apocalypse ! A ce resto nous rencontrons une famille américaine qui vient du Colorado ! C’est le fils mexicains qui s’est mis avec une américaine. Il retrouve ses parents au Mexique. Nous retournons à Zipolite dans notre auberge de fous, tacos de la rue, cocktail du bar face à l’Océan, que du bonheur !

Mexico !

Hola todos !!

Après près de 2 mois passés au Canada et aux Etats-Unis, nous voilà enfin au Mexique, le premier des pays de notre aventure en Amérique latine ! Nous sommes arrivés mardi dernier à l’aéroport de Mexico. Là-bas, nous attendait notre ami Loïc qui travaille ici depuis 4 mois.

Mexico est la capitale du Mexique. Elle est appelée ici D.F. (prononcer « dé éfé ») pour Distrito Federal. Comme pour Washington aux Etats-Unis, la ville de Mexico n’appartient à aucun état car elle est censée représenter l’ensemble des états du Mexique. C’est une ville immense. Avec plus de 20 millions d’habitants, elle rivalise avec Tokyo, Séoul, New-York ou Bombay pour le titre de plus grande ville du monde. Malgré cela, nous nous sommes vite sentis très bien dans cette ville. La différence culturelle et la différence de niveau de vie est bien visible par rapport aux Etats-Unis. Nous sommes dépaysés dès nos premiers pas dans la ville. Celle-ci est néanmoins très agréable bien que ce soit une immense capitale.

Nous commençons la découverte du Mexique par la nourriture. Celle-ci est mondialement connue (surtout aux Etats-Unis) si bien qu’elle a été inscrite par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité… Au Mexique, on peut manger de tout et à toute heure. Il y des petits restaurants et des stands ambulants à tous les coins de rue, certains ouvrent même jusque très tard dans la nuit. Voici ce que nous avons goûté cette semaine ! Pour commencer, les Tacos : ce sont des petites crêpes de maïs dans lequel on peut mettre toutes sortes d’ingrédients : légumes, viandes hachées, herbes aromatiques, poissons ou un peu de tout… et très souvent une bonne petite sauce qui pique !! Il y aussi les buritos (genre de chausson fait d’une grande crêpe de maïs et fourré de toute sorte de choses), les tostadas ou les tlayudas (cette fois-ci la crêpe de maïs est croustillante et garnie à la manière d’une pizza) ou encore les quesadillas (genre de tacos fourrés au fromage)… Comme vous le voyez, le maïs est la base de l’alimentation des mexicains. D’ailleurs, le maïs, tout comme la tomate, la pomme de terre, le chocolat, le café n’existaient pas en Europe avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb !! Mais que mangeait-on avant ??

De Mexico, nous avons démarré un petit périple en direction de la côte Pacifique avec notre ami Loïc. A Oaxaca (prononcer « oaraca ») nous avons même pu goûter des verres (guisanos) et des petites sauterelles grillés (chapulines) !! L’aventure commence ! C’était très bien préparé, nous nous sommes régalés ! Ca a un petit gout de salé, ça croustille beaucoup… ça ressemble un peu à des crevettes sans le goût de la mer. Ce sont des plats très prisés au Mexique (cependant, ils ne sont pas très rependus car c’est un peu cher pour le niveau de vie des Mexicains) tant pour leurs qualités gustatives que pour leurs qualités énergétiques (ça apporte beaucoup de protéines !).

Après Oaxaca nous sommes descendus jusqu’au Pacifique à Puerto Escondido où nous avons fait notre premier bain de l’océan au Mexique ! Ici les vagues sont très puissantes et il est recommandé de faire très attention au couleur des drapeaux des plages. Il y a d’ailleurs des plages beaucoup plus spécifiques pour les baigneurs et d’autres pour le surf. Et oui ici le surf est une activité pratiquée intensément par les Mexicains qui aiment cela et les vagues sont reconnues dans le monde entier. Ainsi elles attirent des personnes partout rien que pour le surf ! Nous rencontrerons des gens qui ne vivent que de ça et qui font le tour du monde du surf ! Ils vont là où les vagues sont les plus réputés. Les surfeurs sont des gens très « cool » qui ne vivent de rien et qui ne vivent que pour le surf ! Etienne et Loïc se feront le plaisir de louer pour trois heures des planches afin de ressentir l’adrénaline tant recherchée par les surfeurs. Le coin que nous avons choisi est spéciale pour débutant, c’est bien pour eux car ils avoueront que ce n’est pas facile de se mettre debout sur la planche même si les vagues sont petites.