Réponse à Nino !

Hello Nino !

Voici la recette que tu nous avais demandé ! On n’oublie pas qu’à notre retour nous la ferons ensemble ! La recette s’appelle le Pooding Chomeur !

Il faut : 2 oeufs / 1/2 tasse de beurre / 1 tasse de sucre / 1 cac (5ml) d’essence de vanille / 2 tasses de farine / 1 cat (15ml) de poudre de pâte (sorte de levure à gâteau) / 1 tasse et 1/3 de lait / 2 tasses de sirop d’érable et 2 tasses de crême (15 ou 35 %).

Ramollir le beurre et le mélanger au sucre, oeufs et vanille. Dans un second bol mélanger la farine et la poudre à pâte. Mélanger petit à petit les 2 bols entre eux avec le lait mais pas trop vite. L’appareil définitif est alors à verser dans un moule à gâteau. Le mettre de côté. Faire bouillir le sirop et la crême. Quand ça boue le verser sur la pâte à gâteau de manière uniforme sur toute la surface (c’est pas grave si ça fait des trous dans la pâte à gâteau).

Cuire à 180 °C. Le sirop doit passer sous le gâteau lors de la cuisson. C’est cuit quand le gâteau est bien doré sur le dessus. Nous y avons gouté chez Marjorie et Rémi à Québec, un vrai régal!

En bonus une autre recette « les fèves au lard » :

http://www.ricardocuisine.com/recettes/3122-feves-au-lard

Merci à Marjorie pour ces recettes !

Réponse à Louna !

Hello Louna, voici la réponse à ton défi : les 5 expressions canadiennes.

Il y en a vraiment beaucoup nous avons essayé de te dégoter les meilleures :

– Veux-tu mettre du gaz dans ton char ? = As-tu besoin de mettre de l’essence dans ta voiture ?

– Débarque moi là s’il te plaît. = Dépose moi ici s’il te plaît.

– Je vais au dépanneur. = Je vais à l’épicier du coin.

– C’est pas si pire. = C’est pas mal du tout.

– Je vais passer la mop. = Je vais passer la serpillière.

– Une sixième en bonus : Je suis tombée en amour. = Je suis tombée amoureuse.

Nous espérons que nous avons relevé le défi !

Visite d’une Erablière

Bonjour les enfants

Deuxième partie de notre voyage au Québec… Nous avons loué une voiture (un « char » comme on dit ici) et nous sommes partis en direction de la ville de Québec : ville charmante, remplie d’histoire où nous avons été accueillis à merveille par Rémi et Marjorie. Puis nous avons repris la route en remontant le fleuve Saint-Laurent sur la rive sud en direction de Kamouraska. Là-bas nous attendait le cousin d’Etienne, Grégoire, qui habite au Québec depuis près de huit ans. Il est musicien et le soir où nous sommes arrivés, il jouait pour une soirée de danses traditionnelles québécoises. C’était très convivial, cela ressemble aux Fest Noz qui existent en Bretagne. Nous avons appris quelques pas de danses et nous nous sommes bien amusés.

Nous avons ensuite visité la très belle région du Bas-Saint-Laurent (là où se situe Kamouraska) où le fleuve y est très impressionnant. Il est tellement large qu’il ressemble à une mer !

Mardi, le temps étant mauvais nous sommes allés visiter une érablière. L’érable est un arbre très présent Québec et sa feuille est même sur le drapeau du Canada.

L’activité principale d’une érablière est la culture de l’érable et la production du fameux sirop d’érable particulièrement apprécié ici (sur les crêpes notamment). Nous avons été accueillis là-bas par les exploitants Eric, Julien et Kévin qui nous ont expliqués leur activité. A la fin de l’hiver, quand le fond de l’air commence à se réchauffer la sève ou plutôt « l’eau d’érable » remonte dans les érables pour alimenter les futurs bourgeons. A ce moment là, une partie de la sève est récupérée grâce à des petites entailles faites dans les troncs des arbres dans lesquelles on insère une sorte de petit robinet appelé chalumeau. Autrefois, on accrochait un seau sous chaque robinet pour récolter la sève et il fallait passer les vider régulièrement. L’autre inconvénient est que, en cas de mauvais temps, la pluie pouvait tombée dans le seau et dénaturer la qualité de l’eau d’érable et donc du sirop. Aujourd’hui, les seaux ont été remplacés par tout un circuit de petit tuyau en plastique reliés entre eux qui permet d’acheminer l’eau d’érable jusqu’à un grand réservoir installé dans une « station ». Une érablière peut avoir plusieurs stations en fonction de la taille de son domaine. On installe souvent la station en bas du domaine pour faciliter l’écoulement de l’eau d’érable. Dans l’érablière que nous avons visitée, un système de pompe permet de s’affranchir de cette contrainte et ainsi installer des stations où l’exploitant le souhaite.

Une fois que l’eau d’érable est récoltée, il faut la transformer en sirop d’érable. Avant, on faisait bouillir l’eau d’érable très longtemps et l’eau pur s’évaporait et on obtenait le sirop. Pour remplacer cette technique très consommatrice d’énergie, « l’érablière argentée » (que nous avons visitée) utilise un système de filtration à très haute pression par microfiltre. Ce micro-filtre permet de faire passer l’eau mais pas le sucre. A ce stade le produit est encore liquide, il faut alors passer à la deuxième étape, le faire bouillir peu de temps afin d’augmenter le taux de sucre et faire évaporer l’eau encore présente. Enfin le produit est transformé en sirop ! Il reste une dernière étape de filtration et enfin nous pourrons le gouter !

Eric nous fait alors gouter le sirop avec une méthode dite « la tire ». Il s’agit de faire chauffer le sirop et de le verser en ligne sur la neige ! Le sirop commence alors à figer de nouveau. Avec un genre de bâton de glace nous attrapons le sirop qui s’y colle et nous tournons pour récupérer toute la ligne de sirop et cela fait … une sucette ! Ou un « suçon » comme il dise au Québec !

Eric nous fait également gouter le beurre d’érable. Pour faire du beurre d’érable il faut récupérer le produit après la troisième étape mais une fois qu’il est refroidie. Il faut ensuite faire chauffer de nouveau le sirop mais à basse température et le « brasser ». A force de brassage le sirop s’épaissie et devient… du beurre d’érable ! C’est un peu la même méthode que pour faire de la crème !

Nous disons au revoir à Eric, Kevin et Julien et repartons enchantés de cette visite !

Montréal !

Nous sommes donc arrivés mardi dernier pour notre première étape de notre voyage au CANADA, ou plus exactement au Québec ! Nous visitons cette première semaine Montréal. Nous avons été accueillis par Charles et Marie pour 3 nuits. Charles est professeur d’histoire géographie alors il nous fait partager sa connaissance sur l’histoire du Québec.

Montréal compte 1,7 million d’habitant, c’est presque 30 fois plus que sur Saint Brieuc.

C’est Jacques Cartier, découvreur du Canada, qui explora le premier l’île de Montréal (oui, Montréal est une île !) en 1535 et lui donna son nom (Mont Royal, qui deviendra Montréal). Mais on considère que c’est Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, qui est le vrai fondateur de Montréal. Il y installa une colonie sur les rives du Saint Laurent (prêt d’un siècle plus tard) qui deviendra par la suite la ville de Montréal.

Les Québécois se sont battus pour conserver leur langue (le français) et afin que celle-ci devienne obligatoire. Il a en effet fallut attendre 1974 pour que le Français devienne la langue officielle du Québec. Aujourd’hui il subsiste un quartier très anglophone à Montréal où les gens parlent davantage anglais que français. La rue du Saint Laurent est la limite entre ces quartiers et c’est très surprenant car d’un côté à l’autre de la rue la langue change assez facilement ! En plus de la langue qui change, les constructions sont également très différentes (voir nos photos).

Nous nous sommes également rendus compte d’une chose dans Montréal c’est que les maisons dans les rues sont toutes accessibles par un escalier métallique extérieur. Bizarre pour un pays où il neige environ 5 mois par an : pas facile d’entretenir un accès pendant cette période hivernale ! En réalité cette particularité vient du fait que le règlement d’urbanisme exigeait que toutes les nouvelles constructions devaient obligatoirement installer côté rue un petit jardin. Afin de détourner cette obligation et gagner de la surface à l’intérieur de la maison, les constructeurs décidèrent d’installer les escaliers en extérieur ce qui permettait d’agrandir les logements plutôt que d’avoir une trémie d’escalier dans la construction ! Au final, aujourd’hui cela donne un charme certain aux rues bordées de ce type de maison !

Charles et Marie nous ont emmenés voir un match de Hockey sur glace à la télé. La rencontre avait lieu entre Les Canadiens de Montréal et les Capitals de Washington. Les Canadiens de Montréal ont finalement perdu mais nous avons appris quelques règles de ce jeu : les matchs de Hockey se jouent à 6 contre 6 en comptant les gardiens. On joue au Hockey sur une patinoire avec une rondelle en caoutchouc, des patins à glace, des crosses et un équipement de protection. Ce dernier est très important quand on sait que les équipes aiment se bagarrer sur le terrain pour montrer leur force ! La crosse sert à faire avancer et envoyer la rondelle dans les buts.

Montréal présente une particularité très sympathique : des écureuils sont présents partout, dans la rue, les parcs, les jardins des gens,… C’est un peu comme les pigeons dans les villes en France ! Ces écureuils sont gris et non roux comme chez nous. C’est une espèce qui est davantage domestique dans le sens où ces derniers ne sont pas très peureux et sont habitués à l’homme. Toutefois ils restent sauvages et n’habitent pas chez les gens comme les chiens ou les chats.

Les Québécois adorent manger ce qu’ils appellent la « Poutine » ! C’est un plat très nord américain : des frites, du fromage, de la sauce brune, quelques fois des aliments complémentaires : bacon, oignons, poivrons, parfois tout en même temps… etc. ! Ce plat est donc lourd, gras, pas très raffiné ni sain, mais il faut dire que c’est bon et parfait pour le grand froid !

Sur la Place des Arts, toujours à Montréal nous sommes tombés sur une sculpture de glace. Elle représente un ours blanc de la banquise. Depuis une semaine elle fond petit à petit à cause du soleil mais aussi parce que les gens la touche par curiosité. C’est exactement le phénomène recherché par les instigateurs de ce concept. L’objectif est de faire comprendre aux Hommes que leur action n’est pas forcément bonne pour la nature. Elle peut faire fondre la banquise et faire mourir des espèces parfois en voie d’extinction (comme l’ours blanc qui est très menacé). C’est pour cela que la sculpture, en fondant laisse alors apparaître le squelette de l’ours…

Nos partenaires de voyage !

Nous partons dans 2 jours et nous venons de terminer de faire nos bagages voici en quelques lignes ce que nous y mettons pour une personne :

  • 1 jean + 1 pantalon en toile convertible en short + 1 leggins pour le froid
  • 2 t-shirts manches courtes + 1 chemise manches longues + 2 t-shirts manches longues
  • 5 paires de chaussettes
  • 6 slips + 1 maillot de bain
  • 1 trousse de toilette avec le minimum (savon, shampoing, dentifrice, brosse à dent, brosse à cheveux, un petit miroir, …)
  • 1 appareil photo
  • 1 petit ordinateur
  • 1 trousse à pharmacie bien rempli
  • 1 duvet
  • 1 moustiquaire
  • 1 paire de sandale + 1 paire de basket + une paire de chaussure de randonnée

Finalement nos sacs pèsent 15 kg pour Amélie et 19 kg pour Etienne. Nous ne sommes pas loin de notre objectif tout de même (12 kg pour Amélie et 15 kg pour Etienne !

Nous emmenons dans notre sac à dos une liseuse numérique pour éviter de transporter des livres qui pèsent dans le sac. La question se pose quand même pour les guides de voyage. Nous avons finalement opté pour les guides du début : Québec, Est des Etats-Unis et Ouest des Etats-Unis, Mexique… cela fait déjà pas mal à transporter ! Pendant notre voyage nous essayerons d’échanger nos guides avec des personnes que nous rencontrerons et qui voyagent dans l’autre sens que nous !

Pour faciliter nos hébergements nous allons emprunter le canapé de différentes personnes au cours de notre voyage. Ceci nous permettra de rencontrer des gens et de partager beaucoup de choses. En effet, elles pourront : nous donner des astuces de voyage dans leur pays, parler leur langue avec eux, nous apprendre leur culture, leur histoire, échanger sur la culture culinaire au cours d’un repas,…

Afin de remercier nos hôtes nous avons prévu dans un premier temps de ramener depuis la France quelques cadeaux. Nous partirons donc par exemple avec plein de petits porte-clés en Tour Eiffel que nous pourrons offrir. Nous avons également décidé de réunir des musiques françaises sur une clé USB pour les copier sur les ordinateurs de nos hôtes afin qu’ils puissent découvrir nos plus grands tubes et plus grands chanteurs ! : Claude François, Mireille Mathieu, Johnny Hallyday, Georges Brassens, Charles Aznavour, Jacques Brel, Bénabar, Renaud, … Et si vous avez des suggestions il ne faut surtout pas hésiter !

IMG_9796Un passager nous suivra également tout au long de notre voyage. Il s’appelle Petit Simon. Vous le connaissez surement déjà, le voici en image ! Finalement c’est un objet qui ne prend pas trop de place alors nous avons bien voulu l’adopté pour notre périple ! En plus, il n’a pas besoin de beaucoup de bagages, il a tout dans ça coquille, tout ira bien pour lui ! Souhaitez-lui quand même bonne chance car nous allons lui en faire voir de toutes les couleurs !