Ushuaïa

Mercredi 28 aout, Nous récupérons des précédentes journées et nous réveillons bien tard. Petit déjeuner avec Nairan et Robin et une fois prêt, nous partons à la découverte de la ville avec Robin notre guide ! Le port industriel, de plaisance, les montagnes en toile de fond, la mer, les cormorans blancs et noirs, la petite ville active, l’église,… bref nous arpentons la ville de long en large pour sentir cette ambiance de bout du monde ! Nous prenons tous les renseignements possibles et inimaginables sur les bus pour quitter Ushuaïa et pour aller au parc de la Terre de Feu… Finalement un aller-retour en taxi à 3 reviendra moins cher qu’un A/R en bus, c’est une bonne option pour demain. Nous faisons quelques courses pour ce soir et demain et retrouvons tard en soirée Nairan qui revient de chez le coiffeur et plus tard Eduardo qui a fini son travail. Nous rentrons à la maison et Nairan nous cuisine avec Robin du poisson frit ! Amélie fait un fondant au chocolat pour le dessert ! Hum ! Encore couchés à 1h00 on tombe comme des mouches !

Jeudi 29 aout, Le départ est un peu compliqué ce matin. On met du temps à se mettre en route mais finalement nous quittons Nairan pour un p’tit tour au parc de la Terre de Feu avec Robin. On trouve un taxi qui nous amène au Lago Roca. L’entrée du parc est gratuite en hiver mais pour y aller c’est un vrai périple avec notre chauffeur ! Il est temps de changer ses pneus cloutés et il n’a pas les chaînes ! Aussi, arrivés à l’entrée du parc pour faire signe au gardien, au moment où il a fallu redémarrer, il n’arrivait pas à avancer… Il nous a fait une espèce de manœuvre avec sa voiture, on n’a rien compris, et on s’est retrouvé coincé dans la neige à patiner comme des débiles sous les yeux du gardien… A croire que quelqu’un ne veut pas que l’on aille voir le parc ! Bref Etienne et Robin se mettent à pousser le véhicule et 30 min plus tard, au bord du désespoir, nous arrivons à nous sortir de là et nous voilà en marche arrière à circuler dans le parc ! Nous arrivons tant bien que mal au Lago Roca et notre chauffeur s’est transformé en guide tout le long de la route ! On donne rendez-vous au taxi à 17h30 à un croisement de route, mais celui-ci ne semble pas motivé ! Il nous dit qu’on peut prendre le colectivo mais on insiste.  Il dit qu’il va appeler un ami pour le remplacer car lui finit son travail dans une heure… Hum hum… Pas très rassurant tout ça… On part quand même visiter le parc recouvert de neige avec ses montagnes toutes blanches c’est splendide, silencieux, pas une ride sur le lac,… Un p’tit renard semble nous suivre partout où on va, il est trop mignon, mais ce qu’il cherche ce n’est pas un câlin c’est de la nourriture ! On évite de sortir nos sandwiches sous ses yeux ! Et c’est parti pour 3 heures de marche. On se fait un p’tit tour du Lago Roca en tentant quelques ricochés ! Puis nous faisons demi-tour et nous dirigeons vers Puerto Arias pour la magnifique vue sur Bahia Lapataia. Entre temps nous explorons la laguna verde, la laguna negra (toutes blanches à cette période !), la splendide vue sur la bahia depuis le « mirador » puis el fin de la ruta 3 et le sentier des castors où l’on aperçoit malgré l’épaisseur de neige le travail incroyable des castors : leur barrage et le problème manifeste écologique que cela entraîne : les barrages sont tellement bien réalisés que les castors ont littéralement inondés toute une région… Il faut savoir que les castors ne sont pas d’ici et ont été introduits volontairement par l’homme (pour leur fourrure apparemment). Nous revenons pour notre rendez-vous et sommes un petit quart d’heure en retard… le taxi n’est pas là et 30 min plus tard toujours personne… Etienne fait un p’tit aller-retour en courant pour aller-voir d’un autre côté mais toujours pas… Finalement nous reviendrons en ville grâce à un combi de tour privé, (une chance !), rempli de brésiliens de mexicains et d’argentins. C’est drôle et les gens sont super sympas avec nous ! Arrivés en ville Amélie file au musée Yamana (peuple originaire) et Etienne part acheter les billets de bus avec Robin. Puis de retour à la maison nous préparons la pâte à crêpes pour les enfants d’Eduardo… Malheureusement ils n’en mangeront pas ce soir avec nous. Il est trop tard. Après d’éternelles discussions nous voilà encore à nous coucher à 1 heure du matin et en plus on doit partir à 4h20 demain ! Nairan nous a appelé un taxi car on a peur de glisser sur la route gelée demain matin avec nos gros sacs !