Le Merapi et les temples autour de Yogya

Dimanche 24 novembre, Nous sommes réveillés à 3 heure du matin pour un petit déjeuner histoire de ne pas partir avec le ventre creux. Christian nous explique le trajet que nous allons faire à pied. Il nous met en garde contre le volcan mais il nous rassure aussi. Il nous donne des conseils, on sent que l’on est vraiment tombé dans un bon endroit. Nous partirons avec son fils pour la randonnée car Christian est plutôt à la retraite dorénavant. Nous partons donc pour 6 heures de balade super agréable. Le fils de Christian nous montre où poser notre pied, de faire attention aux branches à épine, des papillons, des chenilles qu’il ne faut surtout pas toucher, des plantes que les locaux viennent cueillir pour les marchés (citronnelle par exemple…) … Bref il nous explique plein de chose en chemin. Nous aurons de la chance car nous aurons le temps d’apprécier le volcan au levé de soleil et quelques heures après. Puis les nuages et la fumée crachée par le Merapi viendront complètement le masqué. Nous verrons les restes d’une carcasse de voiture de journalistes qui ont péris suite à la nuée ardente, le boomker où des journalistes sont morts lors de l’éruption de 2006 et celle de 2010, … Nous apprenons que depuis cette dernière éruption le volcan n’est plus un volcan qui rejette de la lave mais un volcan éruptif. Nous ferons ensuite une petite sieste sur le « lava bed ». Il faut se déchausser et enlever ses chaussettes pour laisser passer la force du volcan dans son corps! Nous repartirons ensuite pour la maison de Christian où un super mega gros petit déjeuner nous attend (oui, un deuxième)! On se régale. On prépare nos affaires, puis repartons en scooter après avoir dit de beaux au revoir à tout le monde dont à Tschae. Nous enfourchons le scooter et en avant pour le temple hindou de Prambanan. C’est un site splendide où nous apprenons qu’il n’y a pas que « le temple de Prambanan » a visiter mais nous n’avons pas le temps de voir autre chose car il nous faut rendre le scooter ce soir. Toutefois le site est splendide, super bien entretenu et malgré l’absence d’explication claires, la maquette et la promenade à travers le parc renfermant le temple principal est suffisant pour nous. Nous tentons de revenir par les canaux pour rejoindre Yogyakarta mais on sent bien l’accès aux canaux n’est pas une priorité. La preuve c’est qu’à un moment donné nous sommes contraints de reprendre la grande route principale qui nous empêche de continuer à suivre le canal. Il faudra traverser 4 à 6 voies avec une circulation folle! De retour à Yogyakarta nous retrouvons notre hôte qui a bien gardé nos affaires. Nous retrouvons une chambre chez lui et racontons nos aventures! Nous apprenons que notre hôte est un sacre sportif et que la route que nous avons faite pour aller voir Christian il l’a fait tous les dimanche à vélo! Bien fatigués de notre journée nous ne faisons pas de vieux os. Nous mangerons dans notre rue dans un resto qui s’appelle « mi casa es tu casa » et irons faire dodo!

Lundi 25 novembre, Comme nous l’avions demandé à notre hôte nous avons un tour de réservé pour aller voir le levé de soleil sur Borobudur. On se levé donc à 4 heure du matin! Le site du levé de soleil est magnifique mais malheureusement pour nous seule la brume s’est levé ce matin!!! C’est toutefois un paysage splendide qui s’étale devant nos yeux. On voit au loin Le majestueux Borobudur, les lacs de brumes, les flans de quelques montagnes et le vert intense des rizières. C’est super beau (bien que ça pourrait l’être encore plus). Nous descendons ensuite sur le site du temple (bouddhiste) de Borobudur et passons là environ 2h a explorer le site. Nous rencontrons sur le site 2 Argentins qui ont pris le tour avec nous. Ils sont super sympas, on parle de notre voyage en Argentine… Et eux du leur en Asie. C’est vraiment chouette de reparler espagnol. Comme au Bromo ici les gens sont un peu hystérique quand il voit des blancs (surtout qu’ici il y en a peu) alors on se fait prendre en photo avec des gens qu’on ne connaît pas! Serons nous plus tard dans des albums photos?!!! Nous disons au revoir aux argentins qui partent à Prambanan et nous rentrons à l’hostel en dormant dans le bus! On se fait une après-midi cool à faire une sieste, surfer sur internet, préparer la suite du voyage, faire quelques courses, un tour de tuk-tuk… Et on finira par se faire couper les cheveux par un type vraiment marrant! On avait un peu peur mais finalement il est assez doué et on fini pas si mal que ça! Nous finirons la soirée au resto avec nos amis Argentins que nous avons retrouvé lorsqu’ils passaient dans la rue pendant qu’on se faisait couper les chevaux. Amelie est nostalgique de l’Argentine… Qu’est-ce qu’ils sont sympas ces Argentins !

Yogyakarta (mais tout le monde dit.. djodja!)

Vendredi 22 novembre, Première mission trouver un hôtel avec wifi, petit dèj´ et pas cher. En fait il fallait juste changer de rue. On en trouve un direct. Après avoir déplacer nos affaires nous nous trouvons un petit endroit pour manger. On se fera un petit dèj´ et un déjeuner en même temps! On restera toute la journée quasiment à cet endroit pour surfer sur le net et se détendre! On cherche aussi les vols les moins chers pour la suite de notre voyage. Après hésitation avec Singapour où l’on aurait pu voir quelques gens que l’on connaissait c’est finalement Bangkok que nous choisirons. Les prix d’avion sont vraiment très attractifs c’est fou! Puis nous ferons aussi du change pour la Birmanie afin de continuer notre réserve de dollars! La journée se terminera tranquillement dans un petit warung (bouiboui) fameux des rues de Yogyakarta a manger des brochettes de viandes à la sauce cacahuète et plein d’autres trucs trop bon! La nourriture… pour ça l’Asie c’est vraiment génial. Dut de mourir de faim ici : partout dans les rues tu trouveras toujours un endroit pour manger pour 3 sous !

Samedi 23 novembre, joyeux anniversaire Marine et Tanguy. Après le petit déjeuner sommaire de l’hôtel nous partons pour la visite de Yogyakarta. C’est une grande ville très animée, il y a des marchés partout ! Nous traversons différents quartiers qui nous amènent au palais du sultan. Il y a toujours un sultan à Yogyakarta et il occupe une place importante politiquement. Le palais n’est pas transcendant mais l’architecture mixée avec des inspirations hollandaises sont assez intéressantes. Certaines pièces ouvertes à l’intérieur du palais ressemble à des halls de gare avec la ferronnerie et les vitraux! Nous continuons notre chemin vers le « Water Palace ». Là, un pseudo guide nous prendra en charge. Il nous expliquera la fonction des pièces et nous emmènera également voir la « mosquée enterrée »… Ces bâtiments ont été un peu rénovés et malgré l’absence de décoration ils sont assez beaux. Après ça bien évidemment le type veut nous vendre des batiks qu’il expose chez lui. Nous refusons mais lui donnons un petit pourboire. Puis nous nous perdons dans les ruelles de la petite ville inscrite dans le périmètre des muraille du palais. Ici les gens se sont, au fil du temps, octroyés de plus en plus d’espace si bien que l’on croise régulièrement des maisons faites de bric et de broc autour de beaux monuments tout ça installé de manière anarchique… Après cette visite nous revenons vers notre quartier. Profitons des marchés pour se trouver à manger et finissons par rentrer à l’hostel, réveiller notre hôte et lui louer un scooter. Nous faisons des petits sacs pour ne pas se charger sur le scooter et partons pour le Merapi, le volcan le plus actif d’Indonésie (et de la planète il paraît) ! Là-bas Christian nous attend. C’est un guide de volcan reconnu. Il habite un vieux resort hollandais. Il y a quelques chambres, parfois de l’eau chaude, des dortoirs pas cher, une femme qui fait super bien à manger dans leur petit restaurant… Bref c’est super chaleureux ici et on s’y sent bien. De plus nous retrouvons notre amie suisse-espagnole-ivoirienne avec qui nous passerons une super soirée à discuter déjà nos aventures de ces derniers jours!

Les volcans !! Kawah Ijen et Mont Bromo

Mercredi 20 novembre, joyeux anniversaire Etienne et Sylvaine! A minuit et demi nous sommes réveillés par du bruit dans l’office du ranger. Il y a des gens qui viennent payer leur entrée pour monter au Kawah Ijen. Incroyabe. Nous n’arrivons plus à dormir alors on se lève direction le volcan. Nous emportons lampe de poche et de quoi manger en cours de route. Notre ascension nous paraît complètement irréelle. Devant nous des mineurs (que nous distinguons parce qu’ils sont en blanc) nous balisent le chemin. Heureusement aussi aujourd’hui la lune est avec nous. Le ciel n’est pas tellement dégagé mais on devrait arriver à voir quelque chose. Au bout d’une heure et demie nous arrivons au bord du cratère. Nous ne voyons pas grand chose : il fait encore bien nuit, il y a de la fumée ou du brouillard… ou les 2. Il y a un panneau qui dit que c’est interdit de descendre. A en croire ce qui nous entoure nous sommes les seuls touristes à cette heure de la nuit! Quelques mineur passent devant nous et descendent à leur travail… L’un d’entre eux nous propose d’être notre guide. Sans lui nous ne serions jamais descendus seuls tellement le chemin est impossible à voir avec la fumée du souffre. De plus la pierre glisse un peu. On a un peu honte car les mineurs sont moins bien équipés que nous (ils ont des chaussures pourris) et nous glissons régulièrement… Il nous amène en bas, c’est vraiment génial car nous sommes vraiment tout seul! Nous découvrons les flammes bleues, incroyable dans ce décor de l’enfer… (voir l’article pour les enfants). Nous sommes subjugués par l’environnement, on croit rêver. Étienne ne pouvait pas rêver mieux pour son anniversaire! Nous assistons à l’extraction du souffre durci et au jeu auquel se livrent les mineurs pour vendre au touriste des espèces de cathédrale de soufre refroidie à l’eau. On devine le lac dans la pénombre mais avec la nuit pas moyen de voir plus. Nous demandons à remonter car la fumée du souffre se fait plus intense. Sur la chemin du retour on rencontre les premiers autres touristes. Et enfin tout en haut c’est bourré à craquer à de monde. Malheureusement on ne verra pas du tout le lac d’en haut. Trop de fumée et de nuages aujourd’hui pour apprécier le site. Nous sommes tout de même épatés de notre expérience. Une fois redescendu nous prenons un « nasi goreng » pour nous caler le bidon et rencontrons un suisse de nationalité espagnole parlant français et d’origine de la Côté d’ivoire! Sacre mélange! Elle s’appelle Tschae et est vraiment très sympa. Elle va au Bromo après comme nous mais dans le cadre d’un tour privé. Peut-être que nous pourrons la croiser à nouveau plus tard. De notre côté nous disons au revoir à notre ranger préféré et prenons les services de motos pour descendre à Sempol. 30 min plus tard on nous laisse devant un arrêt de bus avec 2 autres indonésiens qui attendent comme nous. Là nous attendrons bien 2 heures qu’un bus vienne nous prendre. Il ne viendra jamais. On essaiera de nous vendre des tours en camions à des prix indécent que nous refuserons. Finalement c’est le stop qui nous sauvera. Le type nous prendra tous les 4 et nous amènera pour ce qui nous concerne plus loin qu’on aurait pu l’espérer. Il nous dépose à la gare routière de Jember. On le remercie et on lui offre un porte clé venant de l’île de Pâques avec un petit dédommagement financier. A Jember nous trouvons un bus pour nous rendre à Propolingo. Ville qui est un passage obligé pour se rendre à Bromo mais de réputation infâme pour les touristes. Malheureusement on a pas vraiment le choix que de passer par là. Dans le bus nous rencontrons un artiste qui joue de la musique dans les bus pour gagner de l’argent. Il échange sa casquette avec Etienne en souvenir de ce bon moment passé ensemble. A Propolingo nous trouvons les minibus qui sont censés nous emmener au pied du Bromo. Il y a déjà 3 françaises qui attendent : Loyse, Solène et Alizée. Nous faisons connaissance. Elles sont très sympa et nous attendrons avec elle tout en essayant de trouver d’autres solution pour monter car le loustic veut pas monter si on est pas 15! Évidemment on sera jamais 15 et le type nous proposera le double du prix pour monter au Bromo. Bon on a plus le choix car il est déjà 18h passé et le soleil est couché depuis longtemps. Il nous emmène chez son frère bien évidement mais le logement s’avère moins cher que ce à quoi on s’attendait. La douche est chaude (enfin il faut la régler depuis l’extérieur du bâtiment toutes les 5 min mais c’est sympa!)… Que demander de plus! Et bien de dormir enfin! On se donne rendez-vous avec les filles pour un départ demain aux aurores!

Jeudi 21 novembre,  joyeux anniversaire Fiona! C’est une grosse journée qui nous attend encore aujourd’hui… Levé à 3h45, on saute dans nos affaires et on démarre la balade avec les filles à 4h du matin. On nous propose des 4×4 pour aller au point de vue le plus haut mais impossible pour nous car on a pas les moyens. Nous irons à pied jusqu’à un point de vue qui reste raisonnable et surtout accessible à pied. Quand on voit comment l’entrée du parc à triplée ça ne nous convient pas de payer encore pour autre chose. Le point de vue est magique, on voit au loin le Semeru qui crache de la grosse fumée grise! Ça fait peur! On constate que le ciel est bien dégagé mais qu’avec l’arrivé du soleil les nuages vont se déplacer et tout ennuager le ciel. Nous nous dépêchons de redescendre et d’attendre à pied le Bromo. Nous descendons dans la caldeira et c’est une plaine immense sur laquelle nous marcherons pour ensuite rejoindre le Bromo. Ça nous fait pense au immenses steppes de la Mongolie. De plus il y a des gens à cheval qui parcours la caledeira pour chercher des touristes et leur faire faire un tour. Super! En tout cas le cadre est magnifique. Nous avons en réalité 2 volcans dans un immense volcan! C’est incroyable! Nous montons au volcan et pouvons voir quasiment les entrailles de terre! C’est un site vraiment spectaculaire. Rien ne pousse à proximité du Bromo ce qui rend encore une fois le site beaucoup plus dramatique. Sur l’autre volcan qui n’est pas actif et l’immense caldeira pousse quelques petites herbes qui donne cet aspect de steppe. Après cette excursion bien matinale et fantastique nous revenons chercher nos affaires et trouver un bus pour redescendre. C’est là que nos chemins se séparent avec les filles. Elles vont à Kawah Ijen et nous à Yogyakarta. En attendant le bus nous prenons une bonne soupe de poulet avec plein d’herbes et des épices « soto ayam ». C’est très bon. Nous redescendons à Propolingo et le bus nous arrête directe devant une agence de voyage! Histoire de voir si on aurait pas envie de booker un tour pour rejoindre Yogyakarta! En tout cas après avoir essayer de prendre le train, d’avoir fait l’aller-retour à la gare ferroviaire, de se dire que mince on aurait dû prendre un tour avec l’agence de voyage car c’était moins cher que le train (la classe économique est partir a 11h donc plus de bas prix), de se dire mince le mini-bus prive est déjà partit… Nous partons finalement en gros bus public pour une première étape à Surabaya! Ça se passe nickel et arrivés là-bas nous devons prendre un autre bus pour Yogyakarta. Nous sommes pris en main à la station de bus et on nous emmène directement au bon bus! Il est 16h et nous avons bien 7 heures de bus. Bon en fait avec les bouchons et tout et tout on arrivera à Yogyakarta a minuit… Dans la bus nous avons rencontrer un professeur de religion qui était tout content de pouvoir parler anglais avec des étrangers. Il nous explique plein de truc sur la religion à Java. Ici, l’islam est mêlée à d’autres croyances : hindouisme, bouddhisme  et animistes même parfois. Il nous dit que c’est parfois dur de suivre tout ça en même temps. Il est divorcé de sa femme car celle-ci était musulmane extrême et lui ne voulait pas de ça. Nous apprenons qu’ici les jeunes ne choisissent pas vraiment avec qui ils se marient. Voilà pourquoi cela crée des séparations après coup… Nous sommes étonnes qu’il ait pu divorcer… Quand enfin le bus nous dépose à Yogyakarta nous négocions un taxi qui nous dépose dans le quartier des hôtels pas cher. Dès que l’on en sort on est pris en main par un type qui nous présente plusieurs hostel. Malheureusement il n’y a pas internet´ ni le petit dèj´ d’inclus. Malgré l’heure on se prendre le luxe de refuser des hôtels et on en trouvera un potable pour cette nuit. Extinction des feux à 1h30.

En route vers les volcans de Java

Mardi 19 novembre, Mission rejoindre Java en moins de 24 heures! Étienne part rendre le scooter pendant qu’Amélie part chercher le linge. On fait nos sacs, savourons encore une fois les pancakes à la banane puis quittons notre auberge. Comme on nous l’a recommandé nous filons au marche prendre un mini-bus pour une première étape : Bahbulangie. Nous sommes contents car le bus part directement après que nous soyons montés dedans. Pas besoin d’attendre beaucoup d’autre gens. Arrivés là-bas nous changeons de minibus pour un autre. Là par contre nous attendrons un peu qu’un gros bus ramène d’autre gens qui veulent bien monter avec nous. Etienne en profitera pour s’acheter quelques brochettes bien piquantes qui lui montent au nez! Deuxième étape : la gare routière de Denpasar : Ubung. Là nous prendrons un gros bus, pas tellement confortable mais au moins il semble étanche! Nous ferons quelques heures avec ce bus pour traverser Bali, rejoindre le ferry à Gilimanuk et traverser la mer pour Banyuwangie. Évidemment tout cela ne s’est pas fait aussi facilement, négociation à fond car on voit bien que souvent les locaux paient deux fois moins que nous… Sur le ferry on casse la croute ça fait du bien! Au fur et à mesure que l’on se rapprochait de Java la population changeait dans le bus. On voyait de moins en moins de femme et surtout celles que l’on voyait étaient de plus en plus voilées. Nous entrons dans le monde musulman de l’Asie. Étrange… A Banyuwangie le bus nous dépose sur un trottoir où il ne nous reste plus qu’à négocier notre transfert pour monter au Kawah Ijen. Notre objectif est de dormir directement au pied du départ du chemin pour monter au volcan. On trouve d’abord une voiture qui nous emmène jusqu’à un point pour la moitié du prix indique dans le routard. Pour l’autre moitié du trajet il nous faut trouver des motos pour moitié prix également… Et bien ça n’a pas été si facile que cela. Les motos voulaient plus que prévu. Ou bien c’est la voiture qui nous a trop pris. Au final comme on démord pas et qu’on fait mine de vouloir monter à pied (il reste quand même 17 km à parcourir) une moto nous courre après et résultat des courses on monte tous les 2 sur la même moto : le chargement se compose de la manière suivante : sac d’Etienne, le chauffeur, Amélie, Étienne portant le sac d’Amélie sur son dos… Drôle d’aventure! Pour atteindre le Kawah Ijen il faudra quand même qu’Etienne descende 2 fois de la moto et monte deux petites côtes à pied et une autre fois que la moto fasse un aller-retour pour récupérer Etienne en bas d’une grosse cote! Arrivés là-haut nous comprenons bien vite la chance que nous avons de pouvoir dormir ici. Il n’y a pas vraiment d’hôtel. C’est juste le « ranger » du site qui propose à peine plus de 2 chambres doubles! On tchatch avec le ranger (en plus il veut améliorer son français qu’il apprend avec un livre) et finalement il nous fait un prix pour la chambre incluant l’entrée et le forfait photo pour le volcan. On est ravi. Le ranger est vraiment super sympa. Il nous invite même à dîner avec lui chez des « voisins » en compagnie de mineur. Certains parlent un peu anglais alors on pourra discuter un peu. Et bien sur nous discuterons en français avec notre ami le ranger! Quelle journée!

Escapade vers Amed

Samedi 16 novembre, Nous décidons de partir aujourd’hui pour 3 jours sur Amed. La capitale de la plongée de Bali! Enfin tout le monde nous a à peu près recommandé d’y aller. Peut-être ferons-nous enfin notre baptême de plongée ici! Nous partons donc avec le minimum et laissons nos affaires dans le homestay de chez Sri. On charge le scooter de nos affaires et de nous 2 et en avant! Nous faisons la route de Sidemen. Une route dans un décor magnifique qui monte et qui descend, qui traverse des vallées, des rizières… C’est très beau. Nous prendrons notre déjeuner au petit village de Sidemen et comme ce soir est un soir de pleine lune ayant beaucoup d’importance pour les indouistes nous voyons passer devant nous d’innombrables bus remplis de gens allant prier, des femmes marchant dans la rue avec leur panier rempli d’offrandes sur la tête… Ils sont tous superbement habillés c’est magique. Nous continuons notre route et arriverons à la tombée de la nuit sur Amed coincé derrière un cortège immense de gens allant au temple. Il y a de la musique, de belles couleurs,… Sortis du cortège nous filons à travers Amed qui n’est autre qu’un petit village de pêcheurs construit autour d’une longue route côtière très escarpées. Il y règne une ambiance vraiment sympa de gens qui flânent de ci de la… C’est super sympa, on s’y sent bien. On s’installe dans une auberge pas chère et irons manger dans la gargote d’a côté.

Dimanche 17 novembre, Bon anniversaire Céline et Bienvenue à Tina! Ce matin petit déjeuner avec des énormes crêpes à la banane! Hum trop bon! Puis nous partons tenter de trouver une petite agence de plongée qui veuille bien de nous. Advienne que pourra puisque celle recommandée par notre hostel est actuellement tenu par un type incapable de nous expliquer la plongée et comment elle se déroule… On trouvera un peu plus loin une agence où quelques personnes parlent français. Nous sommes pris en charge rapidement, on nous explique tout bien, et on tente en négocier un peu le prix mais ça marche pas trop! De toutes les façons c’est pour l’anniversaire d’Etienne et en plus on apprend que l’on sera tout seul car les autres groupes sont déjà partis où bien font « l’open Water » et donc on ne peut pas les rejoindre car c’est un autre programme. On choisi juste le baptême de plongée car on a pas prévu de rester 3 jours à Amed sinon ça nous aurait peut-être tenté! D’abord débriefing hors de la piscine sur les exercices a faire dedans. On se sent complètement perdu, on se dit que l’on va tout foirer! Et puis une fois dans la piscine c’est tout nickel! Du coup on part direction la mer à Tulamben pour 2 plongées différentes avec un mexicano super sympa en plus de notre accompagnateur français : une dans un jardin de corail (bon pas aussi parfait qu’en Polynésie !) pour 52 min puis une autre de 1h sur une épave de bateau des états-unis de la seconde guerre mondiale. Nous apprenons que c’est un tremblement de terre qui l’a mis à l’eau. Avant il était échoué sur la plage. Nous voyons un requin, une superbe tortue à plusieurs reprise, des Napoléons, des barracudas, une petite raie,… Bref pour une première plongée on nous dit que l’on a vraiment de la chance. En tout cas nous sommes ravis, tout s’est super bien passé, c’était génial! Un super cadeau! Nous rentrons à l’hostel et allons dans un autre petit resto pour notre dîner.

Lundi 18 novembre, après le rituel de la crêpes à la banane nous revoilà répartis sur la route pour rentrer à Ubud. Nous faisons toute la côte de Amed jusqu’à Pandang Bay. Nous voyons de sublime paysage de côté, les collines sont toutes retravaillées en terrasse, les bateaux de Amed sont fidèles à la photo de carte postale, nous verrons aussi de magnifies temples et des plans d’eau avec de sublime nénuphars… C’est encore une bien belle route. Nous irons voir comment c’est Pandang bay et y prendre notre déjeuner. On préfère rentrer à Ubud! Let’s go! A 30 min de Ubud nous prenons une saucée d’enfer qui nous obligera à nous arrêter pour nous abriter. Étienne et son désir de découverte culinaire profiteront de cet arrêt pour tester une boisson rose fluo à la noix de coco! Hum… Pas bon! Nous remontons à cheval sur la bécane et hop nous voilà revenu à Ubud. Nous prenons une chambre dans la ville car cette fois le homestay de Sri est complet. On trouve l’auberge que Théo et Alex nous avaient recommandé et nous nous y installons. Nous récupérons nos affaires auprès de Sri et lui disons au-revoir et surtout un grand merci pour tous ces bons conseils. Le scooter sous le poids des 2 sacs et de nous 2 peine un peu mais ça n’est pas pour longtemps! Nous irons dîner dans un bouiboui que Ludo le boucher nous a recommandé! Et oui lui aussi tout comme Alex et Théo sont encore là! Ils nous font tous bien marrer et on s’échange des conseils et voyage avant d’aller se coucher.

Escapade dans les rizières

Vendredi 15 novembre, On met du temps à se réveiller et on comprend vite qu’en Indonésie les gens se lèvent très tôt. Le soleil se lève à 5h et se couche vers 17h alors forcément si on veut profiter des journée il faut se lever tôt! Après tous les conseils de Sri et le petit dèj´ préparer par notre hôte Nioman nous nous décidons à partir pour les rizières classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous repartons sur les chemins de Bali avec notre scooter. Encore une fois à chaque croisement on demande notre chemin aux gens dans la rue. C’est un peu du langage de petit nègre mais quelque peu amélioré car Amélie se met à apprendre le bahasa Indonésie qui est finalement très simple. En 2 ou 3 mois c’est certain que n’importe qui, qui s’y met vraiment, peu le parler couramment. De plus l’écriture est en lettre latine et la prononciation est tout à fait similaire à la notre. Compter devient ainsi un jeu d’enfant et les gens se marrent avec Amélie. Finalement on est pas vraiment sur la route que l’on voulait prendre mais du coup on se dit « pourquoi pas continuer »! On se perd à moitié sur les routes qui sont au début goudronnées et puis qui deviennent ensuite des chemins complètement défoncés à travers la montagne et les rizières à perte et vue et pour enfin redevenir goudronnées… Nous allons ainsi comme cela jusqu’au lac baratan. Celui-ci est installé dans une caldeira, une ville y est accroché et un temple au bord du lac attire des centaines et des centaines de visiteurs par jour. Les cars de touristes que l’on voit ici sont en faite des cars remplis d’indonésiens venus en délégation pour prier au temple. L’entrée nous paraît un peu cher et puis ça nous dit pas trop de visiter encore un temple. On redescend la montagne par la route que l’on cherchait pour enfin rejoindre le fameux site des rizières classées par l’UNESCO. On s’arrête au hasard prendre une photo et nous retrouvons ici nos deux jeunots Alex et Théo! On part ensemble visiter les rizières. Même si nous avons beaucoup de brumes le cadre est vraiment splendide. Pour nous c’est nos premières rizières alors forcément on est sous le charme. De plus on est carrément tout seul. On a le site pour nous 4! Au bout de plus d’une heure à se balader nous décidons de rentrer pour éviter de rentrer avec la nuit. Nous avons apriori 1h30 de route d’après les locaux et encore quand on connaît la route. En même temps Ubud est une grand ville alors on devrait avoir des panneaux un peu plus souvent. Bon on demandera quand même notre chemin entre temps et notamment à des policiers très sympas. On trouvera le chemin beaucoup plus simple qu’à l’aller et on mettra 2 h jusqu’à nos homestay respectifs! Ouf! Nous retrouvons Sri dans un bar dansant où elle nous apprendra la salsa. Nous ne sommes pas trop dans ce moud mais essayons de passer un bon moment avec elle. Après manger nous repartons, le scooter ça crève et surtout ça salie ! On est tout noir de pollution!

Ubud

Jeudi 14 novembre, Kuta, les surfeurs, les australiens on a décidé que ça suffisait bien 5 min alors nous décidons de prendre un bus pour Ubud la capitale de la culture à Bali. Au petit dèj´ nous rencontrons un français de la réunion qui a fait ses études sur le continent et qui travaille maintenant à Madrid pour une thèse en informatique. Il a compris que nous partions pour Ubud en bus et veut de joindre à nous. Nous lui expliquons que c’est un bus privé qui passe à l’hôtel et que ça semble vraiment pas cher. Même les allemands l’ont dit! Nous partirons donc tous les 3 ensemble à Ubud et avec d’autres personnes d’autres hôtel pour combler le bus. On arrête pas de papoter si bien que l’on ne voit pas le temps passer. Arrivés à Ubud on se dit au-revoir car on est pas sur de se revoir. Lui a une amie à retrouver et nous une couchsurfeuse a retrouver! Le bus met un peu de temps à trouver l’adresse qu’elle nous a donné mais après un coup de fil dans un magasin de meuble elle vient nous récupérer. Elle s’appelle Sri et habite normalement près de Kuta. Elle est architecte et à un projet a Ubud alors elle loge dans un « homestay » où elle nous recommande de s’installer. C’est sommaire mais les gens sont absolument adorable alors on décide d’y rester. C’est moitié moins cher qu’à Kuta et bien que ce soit pas la bonne saison pour voyager en Indonésie c’est fou de payer si peu (ça change de l’Australie). Sri nous montre son projet. C’est son propre investissement. L’objectif est de construire des petites maisons en bois pour accueillir des gens de « air be and be ». Sa mère vient d’arriver de Sumatra et aide à faire à manger pour tout le monde. Son père ancien chef de chantier l’aide à gérer les ouvriers qui travaillent pour elle. Depuis qu’il est là ça avance plus vite! Elle nous emmène ensuite dans Ubud et nous explique comment ça marche. Elle nous fait louer un scooter pour notre indépendance et nous trace plein de plan dans notre carnet pour nous expliquer où sont les choses à visiter près de Ubud. En effet c’est carrément impossible de trouver des plans ici. Puis elle nous conseille un endroit pour aller voir un spectacle de danse pour la soirée. Grace a elle nous passerons une super soirée, le cadre est splendide, les danses mystérieuses et la musique envoûtante. Ensuite nous irons manger dans un petit bouiboui avant de rentrer nous coucher. Nous rencontrerons comme ça deux français de 19 et 21 ans trop marrants -ils nous font penser a Clément le frère d’Amélie- en voyage à Bali avant de partir pour un working-holiday en Australie! Ils s’appellent Théo et Alex. Avec eux traîne un certain Ludo, boucher de métier et français! On rigolera bien tous les 5!

Bukit

Mercredi 13 novembre, C’est décidé, aujourd’hui nous partons après le petit dèj´ louer un scooter pour faire la péninsule de Bali. Nous ne sommes pas très expert du scooter mais il va falloir l’être car ici c’est le meilleur moyen pour visiter et surtout le moins cher. L’essence coûte 50ct d’euros le litre alors bon! Le scooter en main hop c’est parti! Il faut juste trouver la bonne route pour quitter l’enfer du trafic de Kuta et après c’est tout droit !!! On demande notre chemin a tous les croisements mais c’est marrant! On visite quelques belles et agréables plages. On trempe nos pieds, etienne fait des plongeons, on part à l’aventure entre les immenses rochers… C’est la découverte. On découvre des p´tits paradis de surfer avec des vagues de fous et des surfeurs drôlement bons! Nous filons pour le déjeuner au temple bouddhiste de la péninsule. Un des plus importants de l’île. On est tout mignon à porter notre sarong! Quelle dégaine ça nous fait! Dans l’enceinte du temple il y a des singes il faut faire attention à son chapeau, ses lunettes, et même ses bouteilles d’eau! Le cadre du temple perché sur une falaise est vraiment superbe, toutefois le temple en lui même ne nous impressionne pas tant que ça. De plus on ne peut pas s’en approcher… En tout cas on peut dire qu’on aura bien mangé et qu’on aura pris une énorme suée avec la chaleur torride du milieu de journée. Après quelques autres explorations de plage nous retournons à l’hostel. Nous tentons de retrouver quelqu’un que nous avons rencontré sur couchsurfing. Il doit retourner sur Java et on se dit que ça peut être une bonne idées d’y aller avec lui. Malheureusement pour nous il s’était mal exprimé dans son message. Le truc c’est qu’il est déjà sur Java! Ah les indonésiens! Tant pis, on profitera du beau coucher de soleil sur la plage et retournerons tranquillement à l’hostel. Nous retournons manger au même endroit qu’hier soir puis tenterons de trouver de nouvelles sandales pour Amelie dans les super grands malls de Kuta… Mauvaise pioche!

Kuta

Mardi 12 novembre, Premier jour à Kuta, nous sommes tout excités et en même temps plein d’appréhensions pour ce nouveau pays et cette région du monde. Il a plu cette nuit mais heureusement ce n’était que passagé. C’était la saison humide en Australie du Nord mais finalement c’est aussi le début de la saison des pluies en Indonésie. Nous prenons notre petit déjeuner (inclu dans le prix des chambres en Indonésie) dans la petite salle d’accueil avec tous les autres touristes réfugiés ici. Nous rencontrons un couple d’allemand très sympa et discutons de leur 2 mois et demi de voyage en Indonésie. Lui, Tim, est surtout venu pour le surf histoire de changer un peu de la côté atlantique en France! Elle, Ana, est donc en train d’apprendre. On se donne rendez-vous ce soir pour manger ensemble. De notre côté nous partons nous perdre dans les petites et grandes ruelles de Kuta. On récupère une carte de l’île de Bali auprès d’un office de tourisme privé, ça pourra nous être utile. Nous faisons les magasins pour tenter de trouver une chemise à manches longues pour Amélie. Cela nous permet de rencontrer des gens sympathiques qui nous indiquent un bon petit resto pour manger. On remarque qu’il y a pas mal de touristes mais la nourriture y est réellement bonne et c’est vraiment pas cher. On découvre ensuite la fameuse plage qui est noire de monde. On vient nous solliciter à chaque fois pour faire du surf ou du buggy… La plage est immense mais ne nous paraît pas exceptionnelle. Nous rentrons à l’hostel nous reposer un peu le temps de retrouver nos amis allemands. Ils nous emmèneront dans leur resto préféré puis nous irons boire quelques bières sur la plage à parler de tout et de rien. Ils sont médecins tous les deux : pratique en voyage!

L’Indonésie et l’explosive île de Java

Après la ravissante Bali, nous nous sommes dirigés vers l’île la plus peuplée d’Indonésie : Java. Nous, et notre fidèle compagnon Petit Simon, avions comme objectif d’explorer ses fameux volcans (actifs) !!

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Le premier que nous avons vu, tout à l’Est de l’île s’appelle le Kawah Ijen. Il a la particularité d’être très actif et de produire de grande quantité de soufre que des mineurs viennent extraire tous les jours et ramènent sur leur dos jusqu’au village… certains portent plus de 60kg ! Le poids de nos sacs à dos, en comparaison, est ridicule. La veille de l’ascension, nous avons dormi dans le refuge du parc national et nous avons été invités à manger avec les mineurs. Certains parlaient anglais et nous avons pu discuter avec eux. C’était vraiment une belle expérience. Le lendemain matin nous sommes partis à 1h00 du matin pour gravir le volcan. En suivant des mineurs et avec nos lampes de poches, nous sommes arrivés jusqu’au cratère. Il faisait encore bien nuit et les nuages et la fumée du volcan ne nous permettaient de rien voir. Nous avons donc suivi un nouveau mineur qui nous a guidé à l’intérieur du cratère jusqu’à l’endroit où ils ramassent le souffre. Et là, c’était extraordinaire !! Il y avait de la fumée partout et le soufre sortait (liquide) par des trous puis se refroidissait et les mineurs pouvaient alors l’extraire. Mais le plus spectaculaire étaient les flammes bleues qui se produisaient à une dizaine de mètre de l’endroit où nous étions. C’était comme les flammes de votre gazinière, mais en énorme !! Un gaz très chaud (le souffre) sort des entrailles du volcan et au contact de l’oxygène de l’air, il s’enflamme… C’est vraiment incroyable !

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Après cette expérience incroyable sur le Kawah Ijen, nous sommes partis voir un volcan très célèbre en Indonésie : le mont Bromo… Il est sacré pour les Javanais (et même les Balinais d’ailleurs). Il y a d’ailleurs un temple hindou au pied du volcan. C’est une particularité de la culture javanaise : même si la population est musulmane (en majorité), elle continue de respecter des rites et traditions hindous. Le mont Bromo est assez spectaculaire car c’est un petit volcan qui se situe lui-même à l’intérieur d’un grand cratère et au fond du paysage, on voit le Semeru, le plus haut volcan de l’île, lui aussi très actif duquel s’échappent des panaches de fumée. Du bord du cratère du Bromo, on se croirait en haut d’une cheminée… on voit les entrailles de la terre qui dégage de la fumée, comme une cheminée d’usine c’est impressionnant !

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Pour finir, nous avons visité un dernier volcan, mais quel volcan : le Merapi, le volcan le plus actif de la planète !! Ces deux dernières explosions ne sont pas très vieilles (2006 et 2010) et elles ont fait des nombreux dégâts et de nombreuses victimes. Nous avons fait une randonnée très intéressante avec un guide (qui est aussi secouriste en cas d’alerte avec le volcan). C’était moins spectaculaire que les 2 autres volcans car nous n’avons pas pu nous approcher trop prêt du cratère (il est très actif !!) mais c’était instructif. Le guide nous a montré jusqu’où pouvait descendre la lave, jusqu’où étaient allées les nuées ardentes (nuage de cendres très chaudes). Nous nous sommes même baladés dans le lit d’un torrent, complètement à sec, car depuis la dernière éruption le torrent a été bouché et l’eau ne coule plus par là ! En plus d’être très actif, les pentes du volcan sont aussi très habitées. C’est pourquoi, il est surveillé en permanence par des vulcanologues et mesuré par des sismographes.

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Quand on voit comme il peut être puissant, il vaut mieux être préparé !

 

Car, à quelques kilomètres du volcan, se situe la ville de Yogyakarta, ancienne capitale du royaume de Java, pleine de culture et d’histoire. Dans les environs de la ville se situent deux temples majeures d’Asie du Sud-Est : un temple Bouddhiste, Borobudur et un temple Hindou, Prambanan… là encore, ils témoignent de la riche histoire de Java et de la complexité de ces traditions, sur lesquels viennent se superposer celle de la tradition musulmane !

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On espère qu’un jour, les fureurs du volcan ne viennent pas menacer toute cette culture et ces habitants !

 

A bientôt, pour de prochaines aventures, un peu moins volcaniques !