Moorea nous voilà !

Lundi 30 septembre, Aujourd’hui Amélie se réveille avec le visage tout gonflé ! Ca vous rappelle quelque chose !? Heureusement elle a ce qu’il faut pour dégonfler ! Elle pense s’être fait piquer par un moustique au niveau d’une paupière ce qui l’aurait fait gonfler… Il faut dire qu’en 2 nuits Amélie à compter plus de 30 piqûres de moustiques sur ces jambes ! On fait nos sacs et quittons l’auberge direction l’aéroport. Nous avons décidé d’y aller en stop et c’était moins une pour qu’on nous prenne pas et qu’on rate l’avion ! Finalement c’est un type d’un hôtel qui nous a pris ! Après avoir refait une halte à Raiatea nous voilà arriver à Tahiti. Nous demandons notre chemin et filons vers la station de bus qui nous permettra d’atteindre la gare maritime. Là nous prendrons nos billets pour Moorea. On vous passe les détails de l’achat des billets c’était épique ! Nous voilà arrivés à Moorea c’est déjà ça ! Finalement nous n’irons pas au camping car ils ne louent pas de tente et leur dortoir est beaucoup plus cher que celui de la Pension Motu Iti finalement bien mieux située (entre la baie de Cook et la baie d’Opunohu) ! Nous essayons de faire du stop mais ça ne marche pas près de la gare maritime. Mais finalement heureusement car Amélie se rend compte qu’elle a oublié le petit sac à main qu’elle s’est acheté sur l’ile de Pâques sur le bateau… Etienne court au guichet et finalement après quelques coups de fil sur le bateau et en insistant un peu le sac est retrouvé ! Nous pourrons le récupérer à notre départ de Moorea au guichet ! Ouf ! Ce qu’il y a de bien à Moorea c’est qu’il y a des sortes de bus callés sur les horaires des bateaux. Très facile donc de rejoindre Motu Iti sans le stop qui ne fonctionne pas… A la pension Motu Iti l’heure internet vaut 1000 francs polynésiens (soit un peu plus de 8 euros), c’est assez incroyable mais il faut également préciser que internet vaut très cher ici. Moea par exemple paie un peu plus de 90 euros par mois et ça n’inclus évidemment pas le téléphone, ni la télé comme nous en France quand on paie seulement 30 euros par mois ! Bref pas d’internet pour nous chez Motu Iti ! On s’installe dans le dortoir, il y a déjà un japonais et un père et sa fille néo-zélandais là depuis plusieurs jours. Le dortoir est installé sur une sorte de mezzanine au-dessus de l’accueil, et il y a un pignon complètement ouvert avec une superbe vue sur le lagon. On ne veut pas se refaire piquer par les moustiques comme à Huahine alors on installe notre moustiquaire ! Merci Hélène et Jean-Marie de nous l’avoir prêtée ! Le mec de l’auberge est un chinois (les français ont fait venir un nombre considérable de chinois en Polynésie pour la culture du coton en Polynésie au moment de la guerre de sécession aux Etats-Unis. Le problème c’est qu’à la fin de la guerre de sécession ce n’était plus intéressant ! Mais les chinois sont restés et on même eu le droit d’aller chercher leur famille s’ils le souhaitaient. A noter que d’ailleurs les chinois comme partout dans le monde ont rapidement été les commerçants de la Polynésie !!! Et ce qui est encore plus intéressant c’est qu’ils ont eu la nationalité française que dans les années 70 !). et il n’est pas très fun et plutôt paresseux ! On lui demande comment faire pour trouver une superette et comment s’y rendre. Il nous répond que l’on peut marcher 4 km pour rejoindre le commerce le plus proche à la baie de Cook, ou bien manger dans son resto. Ahahahahhhh ! Bref c’est en stop que nous ferons l’aller-retour à la superette et ça marche très bien. En rentrant nous faisons un tour de kayak sur le lagon (ils sont gratuits) c’est magnifique au couché de soleil. Nous irons jusqu’à voir les maisons sur pilotis du Hilton  sur le lagon! En fin d’après midi la mer étant plus calme c’est là que nous voyons de nombreux entrainement de pirogue. C’est très beau à voir. Ce soir nous mangerons dans le dortoir, le seul endroit où il y a de la lumière (autre que le resto bien sur !) ! La pension a un petit ponton sur le lagon avec une petite cabane et un évier mais sans lumière malheureusement.