Viva la Lucha Libre !!

Buenos dias todos !

Nous revoilà pour vous conter notre dernière semaine au Mexique ! Nous sommes un peu tristes de quitter notre ami Loïc car nous avons passé 3 semaines excellentes avec lui et c’est aussi pour nous une page qui se tourne car nous allons quitter l’Amérique du Nord. A partir de lundi 01 juillet nous serons au Pérou pour la découverte des Incas et pour 14 jours environ !

La semaine dernière nous avons beaucoup pensé à vous car nous sommes allés voir un match de « Lucha Libre » et nous sommes sûrs qu’il y en a parmi vous qui adore ça. Surtout les garçons sûrement ! La Lucha Libre veut dire littéralement en français « Lutte Libre ».

Il s’agit en réalité de la version mexicaine du catch américain. Ce sont des combats d’hommes (ou de femmes parfois) comprenant beaucoup de spectacle : saltos, pirouettes, utilisation des élastiques du ring pour s’élancer, sauts au-delà du ring, mises en scène… Bref la total pour s’amuser, passer une bonne soirée à écouter les mexicains commenter les matchs… En tout cas, on ne s’est pas du tout ennuyé c’était très dynamique et les mexicains sont tellement fans qu’ils mettent une sacrée ambiance dans l’arène.

La « Lucha Libre » aurait été a priori introduite au Mexique par les français lors de l’occupation du pays par ces derniers en 1863 sous Napoléon III. Venue sous la forme de jeux de rôle et de mises en scènes comiques, nous pensons que c’est sous l’influence de la fameuse fête de mardi gras que cela s’est développé. En effet comme nous avons pu le voir à la Nouvelle Orléans aux USA, Mardi Gras est une fête qui compte beaucoup et, partout où les français sont passés, cette fête a laisser des traces et a dérivé au file du temps, de la culture d’origine des habitants du pays, de son histoire… Ainsi le jeu a beaucoup évolué pour arriver à ce que l’on connait aujourd’hui de la « Lucha Libre ».

Les joueurs, appelés « Luchador », jouent souvent avec des masques qui couvrent partiellement ou complètement le visage. Les masques sont très beaux et représentent la vie du Luchador. C’est d’ailleurs l’insulte ultime que de se faire enlever son masque par son adversaire durant un match. Certains arborent uniquement un maquillage ou des tatouages sur tout le corps (vrai ou faux, on sait jamais!). L’habillement fait également parti du « show ». L’habit du Luchador est en général accordé en couleur avec son masque (s’il en porte un). C’est un peu comme un déguisement qui permet au Luchador de rentrer dans son rôle (policier, lutteur, power ranger,… !)

Pour nous la soirée s’est déroulée en 6 matchs différents avec à chaque fois deux équipes (bien évidemment) mais de une à trois personnes. C’est-à-dire que parfois sur le ring il y avait jusqu’à 6 Luchadores, plus l’arbitre. A ce niveau cela devient le capharnaüm, il y a des combats de partout ; sur le ring, hors du ring, ça saute de partout, etc.

D’autre part, pour gagner un match un Luchador doit plaquer son adversaire sur le ring pendant 3 secondes ou bien l’autre doit déclarer forfait.

Comme nous vous le disions également plus haut, tous les matchs ne sont que mise en scène même si les coups semblent réalistes. En effet, pour donner du piquant aux matchs, les Luchadors font semblant de se détester ou bien de se vexer vis-à-vis d’un « faux mauvais coup » pour se justifier dans la réalisation de saltos (ou tout autre chose) sur son adversaire qui lui s’est préparé à le recevoir pour tomber correctement sans se faire trop mal… c’est un peu comme des cascades de cinéma !

Après le match, dans la rue de nombreux stands étaient installés pour la vente de masque. Nous n’avons pas résisté à un petit souvenir. Nous nous sommes achetés un masque ! Nous vous le montrerons à notre retour !!

A bientôt pour de nouvelles aventures Péruviennes cette fois !

Un peu d’histoire sur le Mexique et les Aztèques

Hola amigos !

Voici notre deuxième reportage du Mexique où nous passons vraiment d’agréables moments avec notre ami Loïc. Après nos aventures en Amérique du Nord où nous avons pas mal « couru », nous nous reposons un peu aux bords des plages que nous croisons en parcourant la côte sud du Pacifique. Pour vous donner un petit aperçu du parcours nous sommes partis de Mexico pour Oaxaca, puis nous sommes allés à Puerto Escondido, Mazunte, San Agustinillo, Zipolite, Puerto Angel (petit village de pécheur magnifique), puis nous sommes remontés vers le golf du Mexique et avons fait une halte à Catemaco et enfin de retour vers Mexico avec un bel arrêt à Puebla, magnifique ville type coloniale très bien préservée ! Etienne se croyait en Espagne.

Mais nous sommes bien au Mexique et tous les immenses drapeaux hissés dans la rue, sur les collines alentours nous le rappellent bien ! D’ailleurs parlons un peu du drapeau Mexicain. Il est comme celui de l’Italie, vert, blanc et rouge avec une illustration au milieu. Le vert représente la foi du peuple mexicain en son destin, le blanc, la pureté de ses idéaux et le rouge, le sang des martyrs de la patrie. Quant à l’illustration il s’agit d’un aigle, posé sur une sorte de cactus, tenant dans sa pâte la queue d’un serpent et dans son bec, la tête ! Cette illustration symbolise la découverte de la ville de Mexico par les Aztèques (appelés aussi les Mexicas). Le peuple Aztèque est une civilisation apparue peu de temps avant la découverte de l’Amérique par les Européens (200 ou 300 ans environ avant). Selon la légende, un dieu aurait ordonné aux Aztèques de partir à la conquête du monde et de construire l’empire du monde Aztèque sur un lieu où ils verraient un aigle dévorer un serpent sur un nopal (figuier de barbarie – sorte de cactus). Alors que la tribu errante arrive sur les rives des lacs de la vallée de Mexico, la prophétie se réalise. Et c’est ainsi qu’un matin ensoleillé de l’été 1325, les Aztèques s’installent sur un ilot du lac, zone inhospitalière, marécageuse, insalubre et infestée de moustiques, pour y fonder ce qui va devenir la plus grande ville du monde de l’époque : Mexico-Tenochtitlán (Ces mots ont été transcrit en espagnol par les colons après avoir entendu le nom de la ville de la bouche des Aztèques) ! A noter que l’aigle représenterait la force du soleil, le cactus, les forces de la nature et le serpent, les ressources naturelles de la terre.

A l’arrivée des Espagnols en 1519, ces derniers découvrent la capitale de l’empire Aztèque construite au milieu d’un lac bordé de majestueux volcans. Une sorte de ville flottante couverte de palais gigantesques, de pyramides, de jardins, de canaux (pour drainer l’eau du lac) et des aqueducs pour alimenter la ville en eau potable. D’après les textes des colons, la ville était très propre, ordonnée, régie par des règles et des rites stricts.
Ceci est bouleversé par l’arrivée des Espagnols qui à l’issu de 3 ans d’occupation ont fait raser la ville Aztèque pour y construire par-dessus et avec les pierres des temples et des pyramides, les premiers édifices coloniaux que l’on peut encore admirer de nos jours. Malgré ce barbarisme choquant aujourd’hui, il faut quand même dire que les Espagnols ont édifié une ville remarquable. En effet, le centre de la ville est magnifique et les édifices splendides malgré le fait que certains d’entre eux penchent méchamment : les constructions réalisées sur un sol ayant abrité un lac auparavant nécessitent des principes de construction beaucoup plus complexe qu’une construction sur du granit en Bretagne !
Quand les Aztèques s’installent sur le site de Mexico-Tenochtitlán ils découvrent, non loin de là, le site que nous connaissons à ce jour sous le nom de Teotihuacán. C’est une ville immense située à proximité de Mexico, qui a été abandonnée semble-t-il subitement par sa civilisation entre les VII et VIII siècle. Les Aztèques ayant compris la grandeur de cette ancienne ville ils s’y rendaient régulièrement pour réaliser leurs rites. La ville étant immense, ils pensent à l’époque, que ce ne peut-être que le chef-d’œuvre des dieux ! En effet Teotihuacán a été construite entre les années 150 et 450 après J.C. et était au Vème siècle une ville d’environ 200 000 habitants étendue sur de nombreux km², plus grande que la taille de Rome à l’époque de l’antiquité ! Ce qui est très impressionnant !

Aujourd’hui on peut visiter une partie de cette ville mais tout n’a pas encore été dégagé, beaucoup de pyramides ont été ensevelies sous la terre et les végétaux si bien que quand les espagnols sont arrivés ici ils ont crus que c’était des collines ! Il faut savoir que les pyramides servaient de fondation à des temples construits au sommet. Aussi les pyramides ne sont pas du tout creuses mais bien pleine de terre qui sert de support à la pierre qui lui donne sa forme géométrique de pyramide ! A contrario, en Egypte par exemple, les pyramides sont totalement construite en pierre, il n’y a pas de terre ou de sable à l’intérieur et certaines présentent même des salles et des circulations.

La ville de Teotihuacán entretenait également de nombreux échanges commerciaux et culturels avec d’autres citées dont celle de Monte Albán que nous avons également visitée quand nous sommes allés à Oaxaca. C’était également une ville immense dont le centre névralgique (comprenant les temples et les palais) était positionné en hauteur sur une montagne afin que les prêtres et les empereurs puissent dominer le peuple installé dans les vallées autour. Il faut bien comprendre que ces sites réunissant les pyramides étaient destinés à la haute société cultivée comme en Europe avec le clergé et les nobles qui logeaient dans les belles demeures encore debout aujourd’hui. Aussi les habitations des peuples n’existent plus car trop vulnérables aux caprices du temps qui passent.

La civilisation de Monte Albán a également disparue subitement à peu près à la même époque que celle de Teotihuacán, surement à cause de la chute de cette dernière.

Les explications sur le pourquoi de la chute de Teotihuacán sont vastes : baisse brutale des ressources, crise économique, invasions de barbares venues du nord ou révolution sociale contre le pouvoir en place… Cette dernière explication semble être privilégiée par les archéologues puisqu’il a été découvert que seuls les édifices principaux représentant le pouvoir avaient été brûlés…

La période pré-hispanique (avant l’arrivée des espagnols) comme on dit ici, offre bien des découvertes de nos jours et est synonyme de beaucoup de travail pour les archéologues et les scientifiques sur ce monde qui n’a pas laissé beaucoup de traces écrites. Il reste encore beaucoup de travail pour comprendre comment ces gens vivaient ; surtout pour les civilisations qui se sont éteintes avant l’arrivées de Espagnols,  contrairement aux Aztèques, par exemples, présents à leur arrivées.

On espère que ce petit reportage vous a plu, a bientôt pour de nouvelles aventures !

Mexico !

Hola todos !!

Après près de 2 mois passés au Canada et aux Etats-Unis, nous voilà enfin au Mexique, le premier des pays de notre aventure en Amérique latine ! Nous sommes arrivés mardi dernier à l’aéroport de Mexico. Là-bas, nous attendait notre ami Loïc qui travaille ici depuis 4 mois.

Mexico est la capitale du Mexique. Elle est appelée ici D.F. (prononcer « dé éfé ») pour Distrito Federal. Comme pour Washington aux Etats-Unis, la ville de Mexico n’appartient à aucun état car elle est censée représenter l’ensemble des états du Mexique. C’est une ville immense. Avec plus de 20 millions d’habitants, elle rivalise avec Tokyo, Séoul, New-York ou Bombay pour le titre de plus grande ville du monde. Malgré cela, nous nous sommes vite sentis très bien dans cette ville. La différence culturelle et la différence de niveau de vie est bien visible par rapport aux Etats-Unis. Nous sommes dépaysés dès nos premiers pas dans la ville. Celle-ci est néanmoins très agréable bien que ce soit une immense capitale.

Nous commençons la découverte du Mexique par la nourriture. Celle-ci est mondialement connue (surtout aux Etats-Unis) si bien qu’elle a été inscrite par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité… Au Mexique, on peut manger de tout et à toute heure. Il y des petits restaurants et des stands ambulants à tous les coins de rue, certains ouvrent même jusque très tard dans la nuit. Voici ce que nous avons goûté cette semaine ! Pour commencer, les Tacos : ce sont des petites crêpes de maïs dans lequel on peut mettre toutes sortes d’ingrédients : légumes, viandes hachées, herbes aromatiques, poissons ou un peu de tout… et très souvent une bonne petite sauce qui pique !! Il y aussi les buritos (genre de chausson fait d’une grande crêpe de maïs et fourré de toute sorte de choses), les tostadas ou les tlayudas (cette fois-ci la crêpe de maïs est croustillante et garnie à la manière d’une pizza) ou encore les quesadillas (genre de tacos fourrés au fromage)… Comme vous le voyez, le maïs est la base de l’alimentation des mexicains. D’ailleurs, le maïs, tout comme la tomate, la pomme de terre, le chocolat, le café n’existaient pas en Europe avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb !! Mais que mangeait-on avant ??

De Mexico, nous avons démarré un petit périple en direction de la côte Pacifique avec notre ami Loïc. A Oaxaca (prononcer « oaraca ») nous avons même pu goûter des verres (guisanos) et des petites sauterelles grillés (chapulines) !! L’aventure commence ! C’était très bien préparé, nous nous sommes régalés ! Ca a un petit gout de salé, ça croustille beaucoup… ça ressemble un peu à des crevettes sans le goût de la mer. Ce sont des plats très prisés au Mexique (cependant, ils ne sont pas très rependus car c’est un peu cher pour le niveau de vie des Mexicains) tant pour leurs qualités gustatives que pour leurs qualités énergétiques (ça apporte beaucoup de protéines !).

Après Oaxaca nous sommes descendus jusqu’au Pacifique à Puerto Escondido où nous avons fait notre premier bain de l’océan au Mexique ! Ici les vagues sont très puissantes et il est recommandé de faire très attention au couleur des drapeaux des plages. Il y a d’ailleurs des plages beaucoup plus spécifiques pour les baigneurs et d’autres pour le surf. Et oui ici le surf est une activité pratiquée intensément par les Mexicains qui aiment cela et les vagues sont reconnues dans le monde entier. Ainsi elles attirent des personnes partout rien que pour le surf ! Nous rencontrerons des gens qui ne vivent que de ça et qui font le tour du monde du surf ! Ils vont là où les vagues sont les plus réputés. Les surfeurs sont des gens très « cool » qui ne vivent de rien et qui ne vivent que pour le surf ! Etienne et Loïc se feront le plaisir de louer pour trois heures des planches afin de ressentir l’adrénaline tant recherchée par les surfeurs. Le coin que nous avons choisi est spéciale pour débutant, c’est bien pour eux car ils avoueront que ce n’est pas facile de se mettre debout sur la planche même si les vagues sont petites.

La Californie et grand parc 2/2

Fin des grands parcs :

Hey les enfants !

Après Las Vegas, nous avons repris la route le lendemain matin vers la Death Valley ! Comme son nom l’indique il s’agit de la Vallée de la Mort… Et savez vous pourquoi ? Tout simplement car il y fait super chaud ! En plein cœur de la Vallée et au début de l’après midi nous avons eu un 114° fahrenheit soit 45°C. Il y fait très chaud car le niveau est très bas ! Au point le plus bas de la vallée nous sommes à 282 pieds soit 86 mètres sous le niveau de la mer ! Et pourtant la Death Valley est un lac desséché depuis des milliers d’années, il n’y a aucune source qui vient par ici et il y a seulement la pluie qui peut y venir mais seulement quand elle n’est pas arrêtée par les vallées précédentes… Il y a eu des années où aucune pluie n’a été enregistrée ! La vallée a enregistré la plus haute température au monde +57°C et la même année sa plus basse température -9°C (ce qui n’est pas si bas par rapport au Canada) !

Nous avions tout le temps une espèce de sensation de dessèchement et nous étions tout mous. Même pour boire nous avions du mal… Et pourtant il fallait vraiment boire car avec cette chaleur on dit que l’on perd environ 1 litre d’eau par heure ! Nous avons quand même pu profiter des quelques endroits qu’il ne faut pas rater mais ce n’était pas évident, heureusement que nous avions la climatisation dans la voiture… Encore que, pour préserver la voiture il ne fallait pas trop la mettre pour éviter que le moteur chauffe trop ! Nous avions donc acheté avant de partir du liquide de refroidissement et un bidon d’eau de 4 litres pour nous.
Cette fois-ci nous n’avons pas dormi en camping, trop chaud ! Nous avons donc trouvé un petit Motel dans une petite ville tout près de la Death Valley, bien plus fraiche car davantage en altitude. C’était une petite ville perdue de l’ouest américain, typique, avec ses petits motels à l’ancienne et ses saloons ainsi que ses quelques cowboys dont certains avec le colt attaché à la ceinture !
Nous avons ensuite quitté la Death Valley vers le grand parc national Yosemite et avons retrouvé la fraîcheur dans ces montagnes, enfin ! Le paysage est magnifique. Des monts grandioses, des prairies féériques et des chûtes d’eau splendides et mythiques… Nous nous y sentons bien ! Le parc abrite des Ours ! Malheureusement ou heureusement pour nous, vous nous direz, nous n’en avons pas vu ! Par contre nous avons vu un serpent et pleins de papillons ! Ici il y a de la vie !

Au Yosemite nous avons également visité la fameuse forêt de séquoias géants. Ces arbres font jusqu’à 94 mètres de haut (l’espèce qui pousse sur la côte ouest peut faire jusqu’à 115 m !), certains ont plus de 3000 ans  et le diamètre de base peut aller jusqu’à 15 mètres ! Extraordinaire ! Pour se reproduire ils ont besoin de l’humidité, du vent, du soleil et du  … FEU ! Les tempêtes de fin d’hiver produisent des vents forts qui transportent le pollen des branches inférieurs d’un arbre jusqu’aux branches supérieures des autres ce qui permet la pollinisation des graines et favorise le brassage génétique.

Ensuite, les incendies causés par la foudre réduisent la présence d’autres conifères (et donc donnent plus d’espace aux séquoias), éliminent les déchets de feuilles mortes sur le sol et laissent sur celui-ci une fine couche de cendres riches en éléments nutritifs. La chaleur du feu dessèche les espèces d’énormes pomme de pins encore verte que produit le séquoia et ce sont alors des multitudes de graines qui tombent sur un sol parfaitement préparé. En plein hiver la neige recouvre totalement la zone du Yosemite, que nous avons visité, et à la fonte, au printemps suivant, le soleil, l’humidité, les graines fraiches, la cendre et la terre se combinent pour créer de nouveaux séquoias !
San Francisco :
Après le Yosemite direction San Francisco, ville mythique de la côte Ouest américaine. Ville de bord de mer aussi (c’est l’océan Pacifique), nous y mangerons donc des fruits de mer ! Ca faisait longtemps !

Nous y découvrons les phoques et les lions de mer. On vous a pris quelques photos ! On nous a raconté une histoire sur eux : quelques jours avant le grand tremblement de terre de San Francisco en 1906, les phoques et les lions de mer sont partis des pontons où ils avaient élu domicile. Personne ne sait où. Quelques jours après que ces animaux soient partis, le tremblement de terre avait lieu et ce fut un véritable désastre. Une énorme partie de la ville a été détruite. Heureusement de nos jours tout à été reconstruit ! Quelques jours après le tremblement de terre les phoques et les lions de mer sont revenus en plus grand nombre. Aujourd’hui ils attirent les touristes avec leur espèce de cris bizarres ! Impressionnant non ! Ils avaient senti que quelque chose allait se passer…

Après San Francisco nous avons longé la côte Ouest le plus proche de la mer possible car le paysage est magnifique (ça ressemble un peu à la Bretagne d’ailleurs) : falaises, collines plongeant dans la mer, grandes plages et grosses vagues pour les surfeurs… Nous y avons vu des Eléphants de mer, c’est encore plus impressionnant que les Lions de mer ! Nous vous avons également pris quelques photos ! Il n’y a que les mâles qui ont un museau très proéminant. Les femelles quand à elles ressemblent davantage à des phoques.

Los Angeles :

Et puis finalement nous sommes arrivés dans la dernière ville des USA que nous avons choisi de visiter : Los Angeles ! Deuxième plus grosse ville des Etats-Unis après New-York, c’est la capitale mondiale du cinéma avec ses immenses studios du quartier d’Hollywood !! Pour découvrir l’envers du décor, nous sommes allés visiter les studios de Warner Bros, là où de nombreux films et séries ont été réalisés… C’était vraiment impressionnant, il y a même des fausses rues à l’intérieur… rien que pour servir de décor aux films !

Voilà, nous terminons donc ainsi notre voyage aux Etats-Unis et commençons la découverte de l’Amérique Latine dès aujourd’hui au Mexique !!

Alors, « Hasta Luego » comme on dit en Espagnol…

Les Grands Parcs 1/2

Bonjour les enfants !

Comme nous vous le disions précédemment, nous sommes partis à la découverte des Indiens à travers les grands parcs des Etats-Unis.

Nous nous sommes d’abord arrêtés à Mesa Verde, qui veut dire Table Verte en espagnol, pour visiter de très anciennes maisons indiennes installées dans la roche des canyons. Nous comprenons en arrivant là-bas pourquoi le site s’appelle « Mesa Verde ». La table est apparentée à un immense plateau situé à 7000 pieds d’altitudes, soit plus de 2000 m, qui domine une vallée immense. Le Plateau est tout vert car il abrite de nombreux arbres. Vous avez compris maintenant vous aussi ! Après avoir vécu de nombreuses années sur le plateau et y avoir pratiqué l’agriculture, les tribus locales ont décidé vers l’an 1200 de construire des petits villages dans la roche du canyon. Puis subitement vers l’an 1300, ils ont quitté les lieux (soit 200 ans avant l’arrivée des Européens). On ne sait pas vraiment ce qui les a poussés d’une part à venir s’implanter dans le canyon ni même ce qui les a poussés à le quitter et surtout pour aller où ??? Pour la première partie, on peut supposer que les prouesses techniques ayant évolué et pour se mettre à l’abri des conditions climatiques et des ennemis, le canyon semblait une bonne solution. Pour la deuxième partie de la question, plusieurs choses les auraient poussés à quitter leur territoire : le feu, le manque de ressources naturelles (l’eau, le bois,…) et le manque de gibier sont certainement de bonnes hypothèses. Mais aucune n’est certaine…

Après Mesa Verde nous avons filé vers Monument Valley sur les traces du fameux cowboy John Wayne ! Ce parc est tenu par les Navajos. Pour le visiter il vous faut une bonne voiture et savoir conduire sur le sable ! Pendant 2h30 nous avons sillonné Monument Valley au coucher du soleil, c’était splendide !

Puis nous sommes allés à Page, ville qui se trouve au milieu de tous les grands parcs américains de l’ouest et qui se trouve très proche de la réserve Navajo (à prononcer Navaro). Nous avons visité 2 parcs tenus également par les navajos : le Upper Antelope Canyon et le Lower Antelope Canyon. Un « canyon » est un énorme sillon formé dans la roche par la force d’un cours d’eau sur plusieurs milliers d’année. En fonction de la qualité de la roche celle-ci s’érode plus vite que d’autre et peut tomber permettant ainsi de former des canyons très très larges tandis que l’eau continue son travail et creuse toujours en profondeur. Ici à Antelope Canyon, l’eau n’est pas tout le temps présente. Elle ne creuse donc que lors de gros orages ou de grosses pluies et la roche, quant à elle, est assez solide et ne s’éfrite pas. Cela donne alors un canyon assez étroit et tortueux. La roche étant rouge orange, avec le soleil nous avons eu un paysage sublime sous les yeux !

Après Page, nous avons roulé vers le fameux Grand Canyon ! A l’inverse d’Anteloppe Canyon, l’eau est tout le temps présente et le canyon est immensément large (près de 10 miles !). Il y a aussi des rivières et le ruissellement de l’eau de pluie qui forme également des plus petits canyons perpendiculaires au grand canyon. Cela permet de laisser apparaître comme des petites montagnes à l’intérieur du grand Canyon et amplifie l’effet d’immensité… C’est magnifique.

Du grand Canyon nous nous sommes dirigés vers… LAS VEGAS !!! Nous y avons passé une nuit après avoir réservé une chambre vraiment pas cher dans un super hôtel : la pyramide appelée le LUXOR ! C’était fou, l’hôtel lui-même est grandiose, les machines à sous, la chambre d’environ 60 m² avec la baignoire, la « strip » comme on appelle la fameuse rue déjantée de Las Vegas … bref c’était incroyable et on a du mal à y croire encore !

Dans notre prochain reportage, encore 2 magnifiques parcs à vous raconter : la Death Valley et le Yosemite et la fin de notre séjour aux USA : la côte ouest avec un passage à San Francisco et à Los Angeles. A très vite !

A nous l’ouest Américain

Texas et Nouveau Mexique

Salut à tous ou plutôt « Howdy y’all !! » comme on dit dans le sud des Etats-Unis !

Après avoir visité la Louisiane, nous avons traversé l’immense Etat du Texas ! Le Texas est un Etat plus grand que la France.  Ici, encore plus que dans le reste du pays, tout est plus grand !! Bon en fait l’Etat le plus grand des Etats-Unis c’est l’Alaska mais il ne faut pas leur dire, ils se vexeraient ! Donc oui au Texas tout est plus grand même les poissons rouges !

Tout d’abord les distances : traverser le Texas est très long ! Entre la frontière avec la Louisiane (à l’est) et la frontière avec le Nouveau-Mexique (à l’ouest), il y a près de 815 miles. Nous avons mis environ 2 jours à le traverser en voiture et comme nous conduisons nous-mêmes, nous ne faisons pas beaucoup plus de 6 heures de route par jour. En effet, conduire est très fatiguant et nous n’avons pas que le Texas à traverser !

Le « mile » est l’unité avec laquelle les Américains comptent les distances. Un mile est l’équivalent d’environ 1,6 km, nous vous laissons faire le calcul !(indice : c’est à peu près la même distance qu’entre Saint-Brieuc et Madrid).

Les voitures : ici, pas de Twingo ni de Smart ! Pour la petite anecdote, sur le parking du motel où nous nous sommes arrêtés à Houston juste en arrivant au Texas, notre voiture était la plus petite de toutes (nous avons une Nissan berline) ! Il n’y avait pratiquement que des gros pick-up !

Les lits : toujours dans ce motel à l’entrée de Houston, nous avons dormi dans un lit immense, au moins 2m de large. Allongé au milieu du lit, même Etienne n’arrivait pas à toucher les 2 bords du lit avec ces bras !

Bref vous l’aurez compris, au Texas tout est plus grand !

Au Texas, nous nous sommes arrêtés à Austin, capitale de l’Etat avec son capitole immense et son ambiance décontractée. C’est d’ailleurs une ville qui ne ressemble pas beaucoup au reste du Texas. Ce n’est pas une ville de consommateurs fous à lier, habillés en cowboy etc. ! C’est la ville où a été inventé le Whole Food Market, supermarché bio qui fait sensation depuis des années aux USA, c’est dire si les mentalités ici sont différentes du reste du Texas.

Puis nous avons filé vers San Antonio, connue pour sa très charmante promenade le long de sa rivière (le « river walk », superbe!) et son équipe de basket, les Spurs, où joue le français Tony Parker !! La région autour de San Antonio s’appelle Hill County, c’est la capitale des cow-boys ! Nous avons donc passé une journée dans un ranch pour faire du cheval : le rêve d’Amélie !

Alex, qui s’est occupé de nous était un vrai cow-boy : chapeau, chemise à carreaux, jeans, santiag et éperons !! Il nous a même appris à jouer au lasso !

Petit Simon était d’ailleurs très content lui aussi !

Dans ce ranch nous avons également vu des bêtes à cornes énormes et très impressionnantes ; elles sont utilisées ici davantage pour le folklore des touristes que pour autres choses… Nous avons également vu un taureau élevé exprès pour le rodéo !  Voyez son large cou !

Puis nous avons quitté le Texas pour rejoindre le Nouveau Mexique et plus particulièrement Santa Fe. Le changement de paysage est extraordinaire. Encore une fois la notion de grand espace est impressionnante. Les routes sont immenses, longues et toutes droites pendant des km (ou des miles !) à n’en plus finir ! Et la température est très élevée, le plus souvent au dessus de 30°C !

Sur la route, nous nous sommes arrêtés à Roswell. Qui ne connait pas Roswell, la ville mythique aux Ovnis ! Bien sûr, un arrêt obligatoire est conseillé ici ! Quelques photos et un rapide coup d’œil au musée nous montrent combien la ville vit autour du tourisme intéressé par les extra-terrestres et les « incidents » survenus ici ! Le musée est très fourni, il y a plein de coupures de journaux, de photos, de témoignages,… ! Cela reste étrange car il y a une base militaire qui fait plein de tests et donc engendre plein de suspicions ! La frontière entre le réel et l’imaginaire n’est pas facile à discerner… Il y a même des photos des traces laissées dans les champs ! Incroyable !

Nous quittons Roswell et arrivons dans la même journée à Santa Fe, ville à l’architecture typique Pueblo qui fait beaucoup penser à l’Espagne ! D’ailleurs, ici quasiment tout est écrit en espagnol et pourtant nous sommes aux USA ! Ah quel pays ! Tout ça est naturellement lié à l’histoire de l’Etat puisqu’avant d’être uni aux Etats-Unis d’Amérique, cette région appartenait au Mexique. Nous ne resterons pas longtemps à Santa Fe puisque nous avons prévu de rejoindre les grands parcs des Etats-Unis à la rencontre des Indiens !

Des Everglades aux Acadiens !

Hello everybody,

Floride suite et fin

Nous revoilà sur la route dans le sud des États-Unis. Après être allés jusqu’à la pointe la plus au sud du pays (Key West), nous avons continué notre exploration de la Floride par le parc national des Everglades : une merveille de diversité végétale et animale ! Il s’agit d’une grande zone humide composée de marais, de prairies humides et de mangroves. Les mangroves sont des sortes de forêts  dont les arbres (de palétuviers principalement) poussent aussi bien dans l’eau que hors de l’eau lorsque le marais est sec.

Ce cadre exceptionnel et protégé est un refuge pour une quantité extraordinaire d’animaux et c’est ce qui représente en réalité le principal intérêt de ce parc ! Nous avons en effet pu observer de nombreux oiseaux (hérons, aigrettes, pélicans,…) mais aussi un crocodile et des alligators, des tortues, un serpent, des poissons,… C’était extraordinaire.

Nous avons ensuite quitté Miami avec la voiture que nous avons louée pour nous diriger vers la Louisiane en passant par la côte Ouest puis Sud de la Floride. Sur les conseils du cousin d’Etienne nous nous sommes arrêtés à Crystal River pour faire du Kayak et essayer de voir des Lamantins ! Nous sommes donc partis explorer la zone de Crystal River avec un Kayak. Nous n’avions jamais vu de lamantins donc nous n’avions pas idée de ce à quoi cela pouvait vraiment ressembler en terme de taille, et bien maintenant nous savons ! En effet nous avons failli chavirer de notre kayak à cause d’un lamantin ! Ce sont des mammifères également connus sous le nom de « veaux de mer » car d’une part ce sont d’énormes animaux (leur taille varie de 3,50 à 4,50 mètres pour un poids pouvant aller jusqu’à 1 500 kilogrammes pour le lamantin d’Amérique du Nord) et d’autre part ils broutent les végétaux qui poussent dans l’eau ! Ainsi ils ne s’intéressent presque jamais à ce qu’il se passe à la surface de l’eau sauf au moment de respirer. Le lamantin qui a failli nous faire chavirer ne nous avait donc pas vu, il a pris peur et avec sa puissante grosse queue, s’est enfui en créant des remous qui nous ont fait peur à notre tour ! Ces animaux peuvent vivre plus de 30 ans dans des eaux qui restent toujours à plus de 20°C. Si l’eau n’est pas assez chaude ils peuvent mourir, voilà pourquoi ils vivent en Floride ! Nous en avons ensuite vu un nouveau dans une eau très clair où nous avons bien pu l’observer. Voici quelques photos. C’est un animal câlin qui ne ferait pas de mal à l’homme, qui est curieux et joueur. Toutefois nous n’avons pas osé aller l’embêter dans l’eau tellement c’est impressionnant !

A Crystal River nous avons également visité, avec notre kayak, une zone magnifique de la rivière : les « three sisters springs » (ce qui veut dire les « 3 sources sœurs »). C’est une zone magnifique, où l’eau est d’une clarté incroyable et où 3 sources d’eau douce sortent du sol et alimentent cette espace. Voici quelques photos !

La Louisiane

Nous avons ensuite repris la route vers La Louisiane, comme nous vous le disions plus haut, afin de découvrir la magnifique ville de la Nouvelle-Orléans et d’aller à la rencontre d’une minorité francophone vivant en Louisiane : les Acadiens (ou Cajuns comme on peut entendre ici).

La Nouvelle-Orléans est une ville remarquable, très différente des autres villes américaines. Elle a une longue histoire qui commence par la fondation de cette ville en 1718… par des français ! Ainsi dans son centre-ville (que l’on appelle le quartier français), on découvre de charmantes maisons de style colonial français et on retrouve des traces de langue et de culture française un peu partout en ville (le nom des rues, quelques spécialités culinaires…). C’est très surprenant. La Nouvelle-Orléans est aussi connue pour être la ville où est né le Jazz. Nous avons ainsi pu en écouter un peu partout en ville (dans les parcs, dans les cafés…). C’est vraiment une ville très agréable !

Les Acadiens constituent un peuple dont nous avions entendu parler au Québec. Tout commence, au XVIIèmesiècle, lorsque des français voulant s’émanciper de la France partirent à la découverte de ce nouveau monde, l’Amérique, dans l’espoir d’une vie meilleure. Ils appelèrent le lieu où ils arrivèrent l’Acadie en référence à un mot grec qui veut dire lieu idyllique. Arrivés sur ces terres nouvelles (connues aujourd’hui sous le nom de Nouvelle-Ecosse, à l’Est du Canada), ils durent donc apprendre aux côtés des Indiens comment survivre. Mais au XVIIIème siècle, les Anglais envahirent cette région et obligèrent les Acadiens soit à s’allier à leur camps (et à parler Anglais), soit à être déportés. Ainsi des milliers de familles d’Acadiens furent séparées et déportées vers d’autres contrées du nouveau monde en les éparpillant afin d’être sur qu’ils ne puissent pas reconstituer leur mode de vie qui ne plaisait pas aux Anglais. Beaucoup périrent dans les bateaux qui les déportèrent à cause de la saleté, des maladies et du manque de nourriture… Beaucoup des survivants ont errés pendant des dizaines d’année se faisant rejeter de partout où ils allaient. Certains sont même retournés en France mais avec le temps et leur nouveau mode de vie sur le nouveau monde, en France aussi ils étaient considérés comme des étrangers… On les renvoya finalement vers de nouvelles terres en Amérique, là où la France avait déjà de nombreuses colonies et où des gens parlaient donc le français : la Louisiane. A l’époque où ils arrivèrent les espagnols gouvernaient la Louisiane (c’est une histoire compliquée !). Ils furent quand même accueillis : on leur fournit quelques outils et des terres difficiles (il y a beaucoup de marais en Louisiane) mais étant un peuple déterminé, ils s’accrochèrent et apprirent (là encore grâces aux indiens mais aussi de leurs erreurs) jusqu’à pouvoir s’adapter à ce pays très différent de l’Acadie d’où ils venaient.

Aujourd’hui les Acadiens sont très fiers d’être francophone et après une période de « honte », ils sont désormais  déterminés à faire perdurer leur culture et à la transmettre aux futures générations.

A bientôt, pour de nouvelles aventures… au Texas, où nous venons d’arriver !

Côte Est des USA – suite

Bonjour les enfants,

Nous revoilà sur la route ! Après New-York, nous avons repris un bus vers le sud pour Philadelphie. Nous avons découvert une ville très agréable à taille plus humaine (même si comme dans presque toutes les grandes villes américaines il y a de grands buildings en centre ville). Nous avons passé deux très belles journées chez Leslie (la personne qui nous a accueillis) à découvrir cette ville historique, verte et culturelle.

Même ici nous avons trouvé des écureuils ! En fait ils sont présents dans la quasi-totalité de la partie Nord du continent américain.

Pour finir ce tour des grandes villes du Nord-Est des Etats-Unis, nous avons repris le bus pour Washington, capitale du pays. Au programme : visite des différents quartiers, de quelques un des nombreux musées gratuits de la ville (au musée de l’espace nous avons vu la capsule d’Apollo 11 qui a emmené Neil Armstrong, le 1er homme à avoir marché sur la lune !!) et surtout balade sur le National Mall, l’immense parc qui regroupe le Capitole (siège des deux assemblées législatives américaines), de nombreux mémoriaux à la gloire d’anciens présidents (Washington, Lincoln, Roosevelt…) ou de soldats des différentes guerres et surtout la Maison Blanche, résidence du président des Etats-Unis ! Nous pensons même avoir aperçu Barack et Michèle Obama à leur balcon mais c’était très loin… alors rêve ou réalité ??

Seconde partie de ce tour des Etats-Unis : la Floride !

Après de nombreuses hésitations et la recherche des meilleurs tarifs possibles, nous avons finalement pris un avion en direction de Miami !! Là-bas, nous attendait Matthieu, un autre cousin d’Etienne qui travaille à Miami depuis 4 ans. Il est scientifique et travaille sur les courants marins.

Quel dépaysement ! Il fait chaud, humide et tout est vert. Palmiers, cocotiers, bougainvilliers : la végétation tropicale est partout ! Même la nourriture est différente. Le poisson et les fruits de mers sont à l’honneur ici. Le premier soir Matthieu nous a emmené dans un petit bar-restaurant en extérieur sur le port, c’était très agréable. Au menu : beignets au crabe, sandwich au poisson pour Etienne et crevettes à la noix de coco pour Amélie… un régal ! On est vraiment sous les tropiques ici !

Miami est une ville vraiment intéressante. Du fait de sa position à l’entrée du Golf du Mexique et au bord des Caraïbes, elle subit l’influence des îles voisines (Cuba, la Jamaïque, Haïti…) et est ainsi une ville vraiment multiculturelle. De nombreux immigrants sont venus de ces îles pour s’installer à Miami en apportant leur propre culture. Ils ont également créé leurs propres quartiers à l’intérieur de la ville comme chez nous par exemple « le quartier chinois » à Paris. Ce mélange de population fait qu’à Miami, prêt de 60% des habitants parlent Espagnol : c’est plus que l’Anglais !

Nous avons bien évidemment été sur Miami Beach et le fameux quartier de South Beach très connu notamment par la série télévisée « Deux flics à Miami » réellement tournée à Miami. Ici nous avons vu des bâtiments de style Art-Déco et de différentes couleurs pastelles.

C’est ici que nous prendrons notre première baignade dans l’océan Atlantique à l’opposé de celui que nous avons en France. L’eau est très chaude, ce n’est pas du tout comme en Bretagne. Pas de frisson, pas besoin de mettre l’eau derrière la nuque pour éviter l’hydrocution… C’est très facile de se jeter dedans, de plus l’eau est très clair, c’est magnifique.

Nous continuons notre visite par les Keys, c’est un archipel d’îles reliées entre elles par 42 ponts. Nous sommes allés au point le plus au sud des Etats-Unis : Key West ! Avant cela nous nous sommes arrêtés sur la première île, Key Largo, pour aller faire du snorkling. Snork veut dire tuba en anglais, nous avons donc loué masques, tubas et palmes pour aller observer des poissons. Nous n’avions jamais fait cela, c’est extraordinaire ! Nous sommes partis sur un catamaran avec plusieurs personnes et avons plongés à deux différents endroits sur des bancs de coraux.

Nous avons vu des poissons de toutes les couleurs, des verts, des bleus, des jaunes, des rouges, mais aussi des rayés ou avec des points, des allongés et des plats ! C’était très beau. Il était possible de voir des tortues mais nous n’en avons pas vu par contre sur le chemin du retour nous avons vu des dauphins ! Nous sommes désolés mais nous n’avons pas été assez rapide pour prendre une photo des dauphins !

La journée durant laquelle nous visitons Key West il fait 33°C soit 90°Fahrenheit (Fahrenheit, c’est l’unité avec laquelle les Américains mesurent la température, nous en reparlerons…) ! Nous apprenons que Key West est aussi réputée pour être une « île au trésor ». En effet, de nombreux aventuriers s’y sont pressés à la recherche de trésors sur des bateaux échoués au large. Key West vit donc également du tourisme de part son côté « pirate » ! Nous avons également visité sur l’île la maison d’Hemingway, l’écrivain qui écrivit entre autre « Le vieil homme et la mer » et avons rencontré les descendants de ses chats à 6 griffes aux pattes avants !!!

On espère que vous avez aimé cette histoire,

Bye bye, et à bientôt !

Boston et New-York

C’est une ville charmante et chargée d’histoire car c’est ici qu’a démarrée, en 1775 la révolution américaine qui mènera à l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique le 4 juillet 1776 (date de la fête nationale américaine). Car il faut bien savoir qu’avant d’être la première puissance mondiale que l’on connait aujourd’hui, les Etats-Unis ont d’abord été une colonie britannique gouvernée par le roi d’Angleterre.

Petit retour en arrière : avant que Christophe Colomb ne découvre l’Amérique en 1492 (il croyait d’ailleurs être arrivé en Inde !), tout le continent était déjà peuplé par les Amérindiens (ou les Natifs-Américains comme on dit aux Etats-Unis). Puis les explorateurs européens (anglais, hollandais, français…) sont arrivés et ont commencé à conquérir des territoires. Ils ont apportés avec eux des maladies contre lesquels les Amérindiens n’étaient pas immunisés. Ces maladies et d’autres facteurs (de nombreuses guerres contre les Européens, la famine, l’esclavage, l’alcool) ont décimés la population amérindienne. Les explorateurs ont donc pu commencer à installer des colonies, des villes et des nombreux immigrés arrivèrent d’Europe pour chercher une vie nouvelle dans ce « nouveau monde ». Ces colonies devinrent suffisamment puissantes pour commencer à se révolter contre le roi d’Angleterre en 1775 à Boston !

Après 2 jours passés à Boston, nous avons repris la route pour New-York : la plus grande ville des Etats-Unis, capitale économique et culturelle du pays mais aussi de la planète, pourrait-on dire, tellement cette ville est internationale. En plus de l’anglais, plus de 170 langues y sont parlées et on dénombre plus de 190 nationalités différentes. Près de 40% des New-Yorkais, sont nés à l’étranger et près de 50% des habitants s’expriment dans une autre langue que l’anglais à la maison. Autant vous dire que la variété de restaurant est assez incroyable. Nous en avons vus de toutes les parties du globe : indien, japonais, mexicain, éthiopien, cubain, italien, espagnol, vietnamien, argentin, français et bien sûr américain.  Nous avons passé 6 jours dans la « big apple » (comme on appelle ici New-York) et ça a été vraiment dépaysant : des buildings immenses, de grandes rues longues et droites, la lumière de Times Square, le quartier de Wall Street (la bourse de New-York qui fait la pluie et le beau temps sur l’économie mondiale) mais aussi des petits quartiers arborées très agréables (Soho, Chelsea, Nolita…), un immense parc en plein milieu de la ville (Central Park) et des quartiers plus populaires où l’on croise des gens de tous les horizons : Harlem (forte communauté noire, où nous avons assisté à une messe gospel), Chinatown (repère de la communauté chinoise, toutes les pancartes sont en chinois), Little Italy (les meilleurs restaurants italiens de la ville), le Bronx (beaucoup de Sud-américain), Brooklyn (où tout le monde est mélangé)… Nous avons trouvé cette ville vraiment exceptionnelle et formidable mais néanmoins assez fatigante tant elle fourmille et tant il y a de chose à faire.

Nous n’avons qu’un seul regret : nous n’avons pas pu aller sur l’île de la statue de Liberté car elle est en travaux depuis le passage de l’ouragan Sandy fin 2012… P’tit Simon n’a donc pas pu se balader dans l’herbe au pied de la statue mais il a pu la voir quand nous sommes passés en bateau à côté !

Les baleines du Saint-Laurent

Après nos quelques jours d’évasion au Québec nous voilà de retour à Montréal pour partir vers les USA ! L’Amérique nous voilà, le rêve d’Amélie ! Avant de vous faire part de la suite de notre voyage nous souhaitons faire un petit retour en arrière sur les beaux paysages de Charlevoix et de sa faune.

Charlevoix est une région du Québec très montagneuse. Même si les monts ne sont pas aussi hauts que dans nos Alpes, ils montent tout de même à 1 000 mètres d’altitude environ. Charlevoix est bordé en son Nord par le Fjord du Saguenay. Les fjords sont issus d’anciens glaciers. Ces glaciers (de l’ère glacière bien sur !) ont créé des sortes de failles dans la montagne pour rejoindre la mer. Par cette action les glaciers ont donc érodé la montagne. La retraite de la glace (fin de l’air glacière), a laissé apparaître les fameux fjords : sorte de très long et très haut entonnoir qui peut partir de très loin dans les terres et se jetant dans la mer (ou ici le large fleuve du Saint Laurent). Non seulement le fjord du Saguenay visible est très haut et très escarpé mais il faut s‘imaginer qu’il est aussi très profond sous le niveau de l’eau : jusqu’à 250 m à certains endroits !

A peu près à l’embouchure du Saguenay sur le Saint Laurent se trouve la limite entre les eaux salée et douce. En effet, nous vous l’avons expliqué le Saint Laurent est tellement large que l’eau de l’océan Atlantique peut remontée très haut dans le fleuve. L’eau salée qui remontent le Saint Laurent emporte avec des planctons qui s’accumulent à la frontière entre les eaux salée et douce. La rencontre entre ces eaux et donc de différents courants crée du remunénage et fait régulièrement remonter les planctons dans les eaux. Cela donne un gros garde-manger pour … LES BALEINES !!!!!!!!!

Le Québec est en effet une destination touristique très connue pour l’observation des baleines pendant la saison d’été. Nous concernant, il nous faudra retourner au Québec et plus particulièrement à Tadoussac où nous avons passé un agréable moment pour voir les baleines car nous n’en avons pas vu… Au Québec résident en permanence tout au long de l’année, les bélugas. Ce sont des cétacés blancs plutôt petits par rapport aux gros mammifères que vous pouvez avoir en tête. Les plus gros cétacés migrent au début de la belle saison vers le Saint Laurent attirés par les fameux planctons ! Ils restent jusqu’au mois de septembre – octobre pour repartir passer l’hiver vers d’autres eaux.

A l’auberge où nous avons résidé on nous a expliqué que nous pourrions voir un rorqual bleu qui a été aperçu par des pécheurs sur le Saint Laurent. Nous avons eu beau observer, point de rorqual bleu à l’horizon ! Le rorqual bleu est le pus grand animal résident sur terre à notre époque et peut-être même le plus grand ayant jamais vécu sur terre ! Il peut faire jusqu’à plus de 30 mètres de long et jusqu’à 170 tonnes !

Quant aux bélugas, là encore nous avons eu beau observer nous n’avons pas pu voir de bélugas… Mais nous avons vu un phoque !

On peut également voir aux abords du Saint Laurent et jusqu’à Tadoussac des baleines à bosses mais aussi beaucoup d’oiseaux.

Nous avons pu observer tout au long de notre voyage des oies sauvages ! C’était magnifique, nous avons assisté à des regroupements sur le bord des eaux et dans les airs. Après renseignements nous avons pu confirmer nos soupçons, la période à laquelle nous étions au Québec correspondait à la période de migration des bernaches (ou oies noires). En Amérique du Nord, ces oiseaux vivent l’été tout au Nord du Canada ou de l’Alaska et à l’hiver redescendent vers les Etats-Unis. Cela nous rappelle fortement le film les oiseaux migrateurs que vous devriez regarder si vous le pouvez. Nous avons également appris que lors de sa migration ces oiseaux forment un V lors de lors vol. La première protège des turbulences celles qui sont derrière elle. Lorsqu’elle est trop fatiguée elle cède sa place à une autre oie et s’en va à l’arrière pour ainsi voler tranquillement !

A très vite !